Virginia Woolf, qui rêvait «d'infuser les âmes», ressort de cette bande dessinée aplatie et terne.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Héroïne racinienne "écorchée par la vie", leur Virginia Woolf apparaît dans sa fragilité, dans sa force aussi. "La beauté est parfois si proche du désastre", disait-elle aussi. Cet album aux couleurs crépusculaires lui rend assurément hommage.
Lire la critique sur le site : Lexpress
J'ai toujours aimé lire, rédiger des critiques. Mais ce qui est pour moi aussi nécessaire que destructeur, c'est ce long travail de l'écriture, transformer la vie, les frustrations, les souvenirs en mots.
Nous voici de retour à Londres effarés, menacés par la violence antisémite de l'Allemagne (...) Je sens que je perds pied à nouveau. Est-ce moi qui suis folle ou le monde ? pour la première fois, il me semble la folie du monde est bien supérieure à la mienne.
Je sens que je perds pied à nouveau. Est-ce moi qui suis folle ou le monde ? Pour la première fois, il me semble que la folie du monde est bien supérieure à la mienne.
Vanessa et moi qui avons vécu sous le contrôle strict de notre père, nous voilà partageant la vie de bohème de Thoby et Adrian et leur bande d'intellectuels artistes. Le groupe de garçons multiplie les expériences homosexuelles. Vanessa et Clive Belle sont amoureux. Moi, je suis seule avec ma plume et mes livres.
Tout m'est difficile et l'idée même du bonheur ne cesse de s'éloigner. Les méchantes voix de mon adolescence me tiennent réveillée. Oh ! dormir... dormir... et ne plus se réveiller.
8 février 2013 :
À propos de Retour parmi les hommes «La beauté de Vincent, c'est de guetter les catastrophes, de voir le bonheur comme une erreur passagère. En cela, il fait partie des grands personnages de la littérature contemporaine, capables d'alimenter encore quelques suites... Un grand Besson !» Clara Dupont-Monod, Marianne La Trahison de Thomas Spencer «L'analyse est menée finement, la jalousie, les souffrances indiquées avec tact. le talent de Philippe Besson, la manière douce et tendre qui lui attire de plus en plus de lecteurs, consiste à ne jamais élever la voix, à montrer que les mouvements du coeur forment l'essentiel d'une vie humaine.» Dominique Fernandez, le Nouvel Observateur Un homme accidentel «Philippe Besson vient de réussir un roman intense et fulgurant.» François Busnel, L'Express L'Arrière-Saison «L'Arrière-Saison a la beauté mélancolique d'une sonate d'automne.» Michèle Gazier, Télérama Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être. Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-Saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales. À propos de son dernier roman Une bonne raison de se tuer «Tout l'art de Besson est là, dans l'introspection des âmes, le déphasage entre l'intime et le public, la marche inexorable du temps.» Marianne Payot, L'Express «Philippe Besson explore l'envers du rêve américain dans un de ses plus forts romans.» Pierre Vavasseur, le Parisien «Portée par un style implacable, dépouillé de tout apitoiement et de tout pathos, l'intrigue a des airs de tragédie grecque, où chacun est en marche vers son destin sans que rien ne puisse l'arrêter. On est touchés en plein coeur.» Valérie Gans, Figaro Madame «Philippe Besson explore la part intime des êtres et traque leur moindre secret. Il gagne encore son pari.» Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo «Si juste et terrible. Quel magnifique portrait de femme et de nous aussi !» Joseph Macé-Scaron, le Magazine littéraire «Un livre qu'on lit d'une traite... C'est très triste et très doux.» Gilles Martin-Chauffier, Paris Match
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