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Critique de Verdorie


En ouvrant "La boîte de Schrödinger", je m'attendais à trouver un chat, quelque part parmi ces dix-neuf nouvelles fantastiques et sémi-science-fictives.
Et je l'ai trouvé ! Une chatte plutôt, bien vivante...moi... ronronnant de plaisir, électron-isée devant un tel quantum de "ragaillardise".

Impossible de décrire chaque histoire sans perdre de sa saveur, mais l'auteur a eu la bonne idée de regrouper ses récits par chapitre, comme sur le menu gastronomique d'un resto quatre étoiles.
On commence par les "Amuses gueules" : personnellement j'ai choisi "Les chiens de Jean-Pierre", non parce qu'on semble pouvoir bien manger (et boire) chez ce J-P, mais pour découvrir ses chiens de chasse (?!) qui semblent savoir dénicher infailliblement un gibier d'un genre nouveau.
Après on fait des "Promenades" : j'ai préféré emprunter "La route des Pèlerins"...admirant la persévérance qu'il a fallu au jeune Dhan pour traverser un monde de désolation, pauvreté, dangers et sans avenir pour atterrir sur...(quelle horreur !)
Le plat suivant est constitué de "Rencontres du troisième type", avec trois nouvelles...trois coups-de-coeur, dans lesquelles Olivier Gechter "joue" habilement avec les adages ou expressions courantes...p.e. quand la musique adoucit les moeurs et stimule "foutrement" bien une race extra-terrestre ("Le "La" naturel").
Dans "Tout est normal, tout est sous contrôle", j'ai opté pour "J'veux un dragon", histoire qui démentit excellemment l'intitulé de ce chapitre et dans laquelle on apprend qu'il faut se méfier des voeux de cadeau d'anniversaire d'un enfant bien décidé !
Entre les plats et le dessert, on peut se servir de "Mises en abîmes" (ou...histoires sans fin), mais comme j'ai déjà bien consommé et que je ne veux pas vous assommer, on passe directement au fin du fin avec "Ceux qui devraient mourir vous saluent". Chapitre qui laisse supposer que l'auteur veut conclure son recueil avec gravité et un sérieux un brin morbide ? C'est bien mal le connaître ! Je me suis follement amusée dans "L'envoyé" (« je suis un ange. Étant né avec une paire d'ailes dans le dos, j'ai été dispensé de catéchisme et personne n'a eu à me forcer à dormir avec les mains au-dessus des draps. » : un ange lâche et rebelle).
...et ensuite...j'ai explosé...de rire avec "Le ferrovipathe", histoire dans laquelle la Mort et son sous-fifre Charon cherchent à faire mourir un collectionneur que sa passion tient en vie...depuis 2000 ans.

Dans ces nouvelles (presque toutes parues dans différents fanzines et revues entre 2001 et 2010), O. Gechter essaie parfois de garder un ton (plus) grave, or il cède vite à ce qui semble être son penchant et style naturels : l'humour ! ...malicieux, ironique, loufoque ou même noir.

P.s. J'ai lu "La boîte de Schrödinger" en numérique.
Le recueil est également édité en version papier chez les éditions Voy[el], avec une couverture plus sombre.
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