Le traducteur et
le traducteur amoureux sont deux romans originaux par leur construction. Dans le premier, le narrateur, remplace un point-virgule par une virgule. Catastrophe dont il se rend compte le jour où il apporte sa traduction à l'éditeur. Catastrophe ? Il aurait bien aimé. Mais personne ne se rend compte de rien, hélas. Notre traducteur s'interroge sur la visibilité de son travail et de ses talents.
Le second roman,
le traducteur amoureux, débute exactement comme le premier, l'incipit est identique. Pourtant, à partir d'un même point-virgule, l'histoire bascule. de fil en aiguille, de mot en mot, il prend de petites libertés avec les textes qu'il doit traduire. Et personne ne voit rien ! Il s'enhardit, rajoute des mots, puis des phrases entières. le narrateur est toujours le même traducteur, il nous parle de son métier, de son amour pour les mots, de l'influence de sa traduction sur le succès de Mégumi Kobayashi. Sans lui que serait-elle ? Et lui, sans elle, qui serait-il ?
J'ai beaucoup apprécié ces deux romans. Si (malheureusement) vous ne devez lire qu'un seul des deux, optez pour
le traducteur amoureux.
Lien :
https://lesballand.wordpress..