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Critique de simoncailloux


Ce livre commence par une longue préface de Marc Kravetz. Les cinq voyages vous les retrouverez dans les détails en cliquant dans la bibliothèque sur la couverture du livre. Personnellement, bien qu'ayant lu tout le livre, je me limiterai à commenter avec Martha : « Au coeur de l'Afrique », et à donner un aperçu de la préface.

Au coeur de l'Afrique :
Après avoir passé une visite médicale en règle et reçue toutes recommandations utiles, Martha s'envole pour l'Afrique qu'elle traverse d'ouest en est depuis le Cameroun jusqu'au Tanganika et Kenya. Martha est reçue par un couple Tchécoslovaque, elle pharmacienne en pleine brousse, un commerce qui marchait fort bien grâce aux camerounais acheteurs de médicaments, lui l'aide dans la gestion du commerce. Ils ont de plantureux revenus au point de passer six mois sur douze à Paris ou en Corse. Martha quitte ses amis tchèques pour ce rendre Waza. Elle loue une voiture et bénéficie du chauffeur Ibrahim, un bon conducteur. « Je suis assise derrière et le vois mâcher une sorte de gomme, qu'il doit finir par avaler car je ne l'ai jamais vu crache ». A Waza, le but était la visite d'un parc naturel. « Je ne trouvais pas sage d'y être entraînée sans armes à proximité de lion et d'éléphants. »

Laissons parler Martha de sa propre histoire.

Du Tchad nous nous sommes envolé dans le noir pour atterrir à Abéché à 10 heures du matin. Un chauffeur en Land Rover me demandait pour rejoindre El Geneina, 80 dollars. Je trouvais cela cher pour 197 Km, mais je n'étais pas en position de négocier. Ensuite je prenais l'avion pour Karthoum au confluant des deux Nils. Avant de prendre l'avion pour Nairobi, de Karthoum, Martha envoya un télégramme à Ker and Downey Ltd à Nairobi demandant que quelqu'un l'accueil à l'aéroport. L'avion survol le Soudan un paysage sauvage : montagnes d'un brun tirant sur le rouge, gorges, cratères, aucun signe de vie, un désert porté au point d'ébullition. L'Afrique de l'Est allait-elle être encore pire que l'Afrique de l'Ouest ? Mais peu à peu, la terre de plus en plus verte, le mont Kenya couronné de neige, de grands arbres solitaires. A l'aérodrome, Monsieur White-head de Ker and Downey pour m'accueille. Je ne savais pas que Ker and Downey était la plus grande agence de safari du Kenya. Je fis part à Mr White-Head, que mon souhait n'était pas un safari dans les réserves naturelles guidé et renseigné par un chasseur blanc qui servirait de guide mais en contrepartie louer ou acheter un land Rover d'occasion, trouver un conducteur pour partager les tâches et me servir d'interprète, et partir explorer par moi-même l'Afrique de l'Est. Monsieur White-head me le déconseillait formellement argumentant, que j'étais une femme, ne connaissais pas l'Afrique où les choses ne fonctionnent pas comme ailleurs, il n'aurait pas voulu que sa fille, sa soeur se lancent dans pareil projet. Voyant ma détermination, ses équipes s'affairaient pour me trouver un chauffeur. Me fût proposé Joshua et j'achetai un Land Rover d'occasion. Joshua ne m'inspirait pas confiance. J'aurai préféré engager quelqu'un de robuste, il ne tiendrait pas le coup longtemps selon moi. Malgré les sonnettes d'alarmes tonitruantes de mon instinct, j'embauché Joshua. le départ était fixé le lendemain à huit heures.

Les voilà parti avec un confortable salaire prévu pour Joshua. Hélas, Martha ne put pas compter sur Joshua pour être relayé au volant. Joshua se montra peu débrouillard. Il n'avait pas la force de pousser sur le levier pour enclencher des quatre roues motrices du Land Rover, gémissait et avait un comportement grincheux une bonne partie du voyage. Ne sortait pas du véhicule pour dégagé à l'huile de bras le Land Rover bloqué, avait une trouille bleu des animaux qui entourait le Land Rover. Il arrivait à servir d'interprète mais il palabrait une demie heure pour en tirer deux mots d'explication ce qui peut être très agaçant dans certaines circonstances.

La méthode de Martha pour se déstressé d'une journée de difficultés, si possible nager, boire quelques whisky ou se plonger dans un thriller. Elle avait pensé en mettre quelques-uns dans ses baguages.

Pour le livre, j'ai trouvé le contenu avec beaucoup de détails qui ne pouvait pas intéresser grand monde – Livre épuisant, que je suis arrivé à finir revenant à ma lecture très fréquemment.

Selon-moi, il convenait de lire une préface fort intéressante permettant d'apprendre beaucoup sur Martha, sa famille, ses neufs ans de vie avec Ernest Hemingway, qu'elle a épousé pour divorcer ensuite. Nous apprenons beaucoup sur ces reportages de guerre, la plume d'écrivain était tout à fait accessoire dans sa vie. Sa maman était une amie d'étude d'Eléonore Roosevelt. Au décès de sa maman, elle-même a gardé des liens avec l'épouse du président.

Martha connaissait suffisamment de français que pour voyager seule en France ; A New York auprès d'une compagnie maritime elle négocia une couchette en troisième classe contre la promesse d'un article pour le magazine publicitaire de la compagnie.

Martha était débrouillarde et n'avait pas froid aux yeux.

A l'âge de quatre-vingt-dix ans, atteinte d'un cancer et aveugle Martha se donna la mort.

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