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EAN : 9782709636490
150 pages
J.-C. Lattès (25/09/2013)
3.07/5   92 notes
Résumé :
Peut-on rire… du physique des gens, du malheur des autres, des pauvres, des riches, des vieux, des jeunes, des arabes, des juifs, des politiques, des autres, de soi-même, du Pape, de Dieu… ? A cette question, aussi longue que délicate, Philippe Geluck répond « oui », un grand « oui » qui se décline en nuances, en éclats de rire, en commentaires révoltés ou en exemples personnels. Le créateur du Chat évoque tous ces sujets « tabous », ces sujets qui « ne prêtent pas ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Comme je préfère Geluck qu'un con, je vais me la jouer grand seigneur et lui attribuer deux étoiles, guerre plus malheureusement, car monsieur se la joue petite bite…

Choupettte : ‘hein
Moi : quoi ‘hein
Choupette : non rien !

Je ne suis pas un grand connaisseur du personnage, mais il me paraissait plus fantaisiste, moins convenu et drôlement plus drôle que drôle… car plus blanc que blanc, mais surtout pas noir et encore moins PD…

Donc j'ai trouvé ce petit roman nul, d'ailleurs c'est nul que dire que c'est nul car très subjectif, mais là franchement, soyons honnête, pas de fanatisme mal placé... s'il vous plait, mais je vous en prie…

Desproges me fait rire là ou Geluck s'enlise dans la banalité, sans jamais me faire sourire, alors pour rire : je reprendrais du Desproges...s'il vous plait, je vous en prie…

Désolé ma bonne dame ou mon bon monsieur si vous avez bien rigolé, mais sachez avant de vous insurger que je ne remets pas en cause le talent de l'auteur, d'ailleurs je n'aurais jamais acheté son bouquin si j'en avais douté, mais pour le coup j'ai l'impression d'avoir été un peu arnaqué, car je m'attendais à bien me marrer, et là c'est raté…

A plus les copains…
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Mise en garde :

Pour qui ne connaît pas Philippe Geluck, la lecture de ce petit bouquin va causer des crises d'eczéma, voire de prurit anal ! Cet homme a pour habitude de tout tourner en dérision et de rire de tout, à commencer par rire de lui-même. Si vous prenez les phrases de l'auteur au premier degré, sûr que vous allez le maudire, le vilipender… Si votre coeur n'a pas cédé à l'attaque d'apoplexie avant que vous n'ayez pu manifester votre juste courroux !

La connerie humaine est un fond de commerce inépuisable pour un Philippe Geluck qui n'a pas à aller loin pour trouver son inspiration, puisque nous sommes là, vous, moi, lui…

On pourrait même étudier Geluck au cours de philosophie ! Après tout, des philosophes connus ont aussi dit des conneries de belle taille, prenons Aristote par exemple, et cela ne nous empêche nullement de les étudier au lycée ou à l'université.

Les réactions à la lecture de cet opuscule seront multiples et variées allant de la franche gaudriole à l'envie de brûler cet infâme individu qui se moque des riches, des pauvres, des jeunes, des vieux, il ne veut pas faire de jaloux, des handicapés, des Belges, merde, il a oublié les Français, des homosexuels, des femmes, des Arabes, des musulmans… Et même de Dieu !

Quel odieux personnage, ne trouvez-vous pas ? Et si Philippe Geluck ne faisait que nous tendre un miroir pour que nous puissions y contempler nos propres contradictions ?
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En cette rentrée littéraire Philippe Geluck est sur tous les fronts (dégarnis) : cet essai, ou recueil de courts textes sur le rire et La Bible selon le Chat dont je parlerai très bientôt, dès sa sortie début octobre. Je connais bien l'oeuvre du papa du Chat et je pense pouvoir dire ici qu'il n'est jamais allé aussi loin dans l'irrévérence et dans la provocation. Merci aux Belges de reprendre ce créneau un peu oublié chez nous (je dis aux Belges, parce qu'outre P. Geluck, je pense à Walter, un humoriste de ce pays, méchant dans ses textes et provocateur, un lien ici). Ah que ça fait du bien de lire du mal des riches, des pauvres, des vieux, des jeunes, des drogués, des cathos, des juifs, des musulmans, ... Car l'auteur ne respecte rien ni personne. Enfin, il respecte les gens, mais pas les institutions ni les dogmes, croyances ou les choses et personnes établies. Totalement iconoclaste. Il manie également toute sorte d'humour, de la blague primaire (des cours d'école du même nom) à celle qu'on ne mettra pas entre toutes les oreilles ni dans toutes les bouches si je puis me permettre cette image et surtout l'ironie dans son vrai sens ("raillerie qui consiste à dire le contraire de ce qu'on veut faire entendre"). Ce n'est pas toujours fin, c'est parfois un peu appuyé, mais j'aurais presque pu écrire toutes les phrases de ce genre de pamphlet moderne tellement je me disais à chaque fois : "il a raison, c'est exactement ce que je pense !" (quand je dis "j'aurais pu écrire", c'est évidemment une image... parce qu'en fait c'est moi qui les ai réellement écrites, M. Geluck ayant recours depuis longtemps à un nègre ; pour la BD il a dû en prendre un autre étant donné mes piètres talents de dessinateur)*
Parfois, l'humour se fait plus grave, moins ironique, on sent qu'alors le sujet touche l'auteur comme entre autres, (ce n'est qu'un exemple, car ces passages sont assez nombreux) la pauvreté et la répulsion des riches à débourser de l'argent pour la combattre. Ce bouquin risque fort de faire parler (voire hurler) parce qu'il s'attaque à tout, les religions en particulier (et je tiens ici à dire aux cathos qui disent toujours qu'on ne se moque que d'eux :"Tendez la joue gauche, m'sieurs-dames, Geluck en remet une couche !...
Mais rassurez-vous, il en a autant après les autres.")
Messieurs Geluck et Lattès (l'éditeur), je vous remercie d'avoir osé écrire (*ben oui, en fait ce n'est pas moi, c'était une blague !) et publier ce livre salutaire (comme le fer, a déjà dit Bourvil dans son irrésistible Causerie anti alcoolique), vous avez tout mon soutien (Georges, ah non pardon Philippe et JC ; ah ben que voulez-vous, je me mets au diapason des blagues primaires, pour les autres, je n'ose pas encore ici, j'ai de la tenue moi messieurs -et puis, tout à fait entre nous 3, parfois ma maman passe lire mon blog, alors, je voudrais pas qu'elle voie que j'ai écrit des grossièretés...)
Lien : http://lyvres.over-blog.com/
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Geluck étant donc dans une forme resplendissante avec cette BD ( publiée le 9 octobre dernier, pour une fois, je ne suis pas en retard dans mes chroniques), il a certainement voulu surfer sur cette vague de réussite en tentant ce coup ci un essai littéraire qui pose la fameuse question que chaque émission de "talk show" doit poser dès qu'il y a une atteinte à la liberté d'expression (un procès contre un comique, une menace terroriste contre un hebdo satirique, ect)....Et une question qu'il a du forcément se poser en s'attaquant à un livre sacré...

Cette question, c'est donc : "Peut on rire de tout" ? On ne peut pas vraiment reprocher à Geluck de ne pas répondre frontalement à cette interrogation, puisqu'il le fait dès le début de son livre, et la réponse est exclusivement et définitivement positive (connaissant le bonhomme, le contraire aurait été étonnant). L'auteur ne respecte aucun dogme et aucune institution quelconque, donc pour lui, tout mérite d'être combattue par l'humour (thèse plutôt séduisante avec laquelle je serais a priori d'accord). Ce n'est donc pas la thèse et l'idée de l'essai qui m'a déçu, mais bien la façon dont Geluck la traite.

Car arrivons de suite au gros problème de l'ouvrage : le livre a beau nous parler d'humour et des limites de l'humour, paradoxalement, il le fait sans vraiment d'humour ou alors un humour un peu réchauffé et du coup,jamais vraiment drôle. le livre aborde des sujets terriblement graves, en divisant - comme il est indiqué sur le bandeau promotionnel- sa problématique de départ en plusieurs chapitres (peut on rire des handicapés, des pauvres, des vieux, ect....?) mais l'ensemble donne vraiment une impression de bâclé.

On ne demandait certes pas à Geluck de partir dans une longue thèse théorique et philosophique sur le sujet, ce n'est évidemment pas son rôle , mais qu'il ne se contente pas d'empiler les simples exemples sans aucune réflexion derrière et aussi et surtout qu'il sorte des stéréotypes et des clichés (sur les extrêmistes religieux, les jeunes, les homosexuels) dans lesquels il se fourvoie pas mal durant une bonne partie de son ouvrage.

Geluck lui-même semble à plusieurs reprises être conscient des limites de son livre, car plusieurs fois, il nous affirme qu'il ne pourra répondre que de manière suscite à sa question. L'auteur belge ne semble donc pas avoir-complètement- perdu de sa lucidité, gageons qu'elle lui permettra d'abandonner ce genre d'expériences littéraires et de continuer à nous faire rire avec son crayon, ses bulles et... son fameux et si enthousiasmant félidé!!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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…Où quand le papa du Chat tente de s'attaquer à la dilatation de la rate…


Essai transformé ?

Pour ma part, pas vraiment.

Maintenant, à la décharge de l'auteur, je pense ne pas avoir abordé la lecture de la bonne façon : j'ai lu façon Fred Beg sans trouver l'intonation mentale de Philippe Geluck…(genre l'orange du marchand vue par Mr X et non par Fabrice Luchini si vous voyez ce que je veux dire)

Donc si Geluck se défend plutôt bien niveau visuel et oral, cet écrit me laisse sur ma faim.

Tout fripé après une petite heure de lecture ( après plusieurs tentatives et quelques bouquins détrempés, ai décrété qu'il était plus facile de lire dans le bain que sous la douche), j'ai refermé le livre, propre mais un peu déçu…certes, j'ai souri, certes, j'adhère à certains de ses développements mais globalement, il manque quelque chose que je n'arrive pas à définir ou il y a quelque chose en trop…ça doit être çà, une question de dosage.

Des ingrédients en vrac, une cuisson hasardeuse, un dressage tape à l'oeil pour un final mitigé qui dans le fond ne convaincra que les convaincus ( les pisses vinaigres coincés resterons des pisses vinaigres coincés et les adeptes de l'ironie, du 2eme degré et de la dérision sauf gros accident de parcours resterons 2eme degré…bon, d'accord, peut être un peu aigri)

Le battage médiatique - plaçant la barre assez haut -a aussi peut être à contribué à cette déception.

Donc, dans l'absolu, rien de bien neuf sous le soleil belge…à vous les studios, m'en vais voir du coté de la Bible selon le Chat…on ne sait jamais

Fred-Fichetou-Beg mode le rire du sergent activé…oui, je sais, bof bof
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critiques presse (1)
Culturebox
11 octobre 2013
Un livre qui dénonce une société où l’humour est trop souvent bâillonné. Il s’en prend à tout le monde : la religion, mais aussi les riches, les vieux, les jeunes, les cathos, les homos, les femmes, les Belges...
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
L'indigent a parfaitement le droit de se foutre ouvertement de la gueule du rouleur de mécaniques en cabriolet sport et mocassins blancs qui pourchasse la pétasse siliconée refaite de partout portant sac Vuitton, lunettes Cartier et french manucure, simplement parce qu'ils sont vulgaires. Et la vulgarité, c'est le visa international de la poilade.
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Mais toutes les générations n'ont-elles pas méprisé leurs jeunes en disant qu'ils étaient cons ? Je le pense. Et si ça n'avait pas été le cas, comment seraient-ils tous devenus de vieux cons s'ils n'avaient pas commencé jeunes ?
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[...] Au lieu de ça, ce sont la Torah, les Écritures ou le Coran qui se sont hissés dans le top 3 des meilleures ventes de livres. Des bouquins même pas écrits par leurs auteurs ! Des colportages, des ouï-dire, des on-dit. Et c'est sur la base de témoignages aussi hasardeux que certains se sont permis de jouer "Massacre à la tronçonneuse" avec leurs contemporains.
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Tout a commencé lorsqu'un dénommé Moïse a cru que Dieu lui dictait la Torah au pied du mont Sinaï.
Or, s'il avait réfléchi plus loin que le bout de son nez, il se serait peut-être demandé pourquoi Dieu, qui avait été capable de tout créer en six jours, avait besoin d'une sorte de dactylo pour prendre note du du mode d'emploi alors qu'il lui aurait suffi de dire "Que la Torah soit !" et la Torah aurait été, même en plusieurs exemplaires, même en plusieurs langues, même reliée en peau de chameau tannée, s'Il avait voulu.

p15
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Que l'on considère l'apparition de la femme du point de vue biblique, comme celle d'une côtelette d'homme ayant particulièrement bien réussi ou selon les théories darwinisantes affirmant que l'homme descend du singe et que comme elle fait tout comme son mari, la femme descendrait donc de la guenon, la première chose à espérer est qu'ils l'aient fait au même moment car sinon les premiers couples auraient ressemblé à celui de Tarzan et Cheeta [...], Jane n'apparaissant que beaucoup plus tard dans l'histoire.
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