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Cycle Drenaï - Romans tome 6 sur 11

Alain Névant (Traducteur)
EAN : 9782914370295
368 pages
Bragelonne (18/10/2002)
  Existe en édition audio
4.27/5   772 notes
Résumé :
Son nom est Druss. Garçon violent et maladroit, il vit dans un petit village de paysans situé au pied des montagnes du pays drenaï. Bûcheron hargneux le jour, époux tendre le soir, il mène une existence paisible au milieu des bois. Jusqu’au jour où une troupe de mercenaires envahit le village pour tuer tous les hommes et capturer toutes les femmes. Druss, alors dans la forêt, arrive trop tard sur les lieux du massacre. Le village est détruit, son père gît dans une m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
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Sixième tome dans l'ordre d'écriture (publié en 1993 en VO et en 2002 en VF), mais quatrième dans l'ordre chronologique (après les trois aventures de Waylander) mais surtout, premier tome mettant en scène Druss que l'on a découvert dans Légende en 2000.

L'histoire relate la jeunesse et la création d'une Légende, celle de Druss, Marche-mort et sa hache mortelle, Snaga l'Expéditrice, les lames sans retour, qui fera de Druss ce qu'il est.
L'histoire est simple. de Druss 17 ans à qui l'on enlève son amour, Rowenna et qui parcourra le monde, de combats en combats et de guerre en guerre pour la retrouver, à Druss 45 ans, qui s'est construit une légende en cherchant et retrouvant sa bien-aimée et qui scellera définitivement cette légende dans une défense héroïque à la passe de Skeln.

En principe, on connaît déjà Druss, car on a lu Légende en premier. Et quel plaisir de le retrouver, assistant à la construction de ce qu'il sera, frissonnant de plaisir à chaque chapitre, dans l'attente du prochain assaut, du prochain combat éminemment épique, éclairant d'un jour nouveau notre héros.
Et puis le livre s'essouffle un peu. Des combats, des guerres ne sont plus relatés dans le menu, l'histoire perd de son élan et notre intérêt s'émousse. Certes on assiste à la construction du personnage dans ses forces et ses rares faiblesses, mais le souffle épique s'est épuisé.
Est-ce pour mieux nous surprendre dans les 30 dernières pages, d'une puissance formidable, dans une défense héroïque de celle dont on fait bien sûr les légendes ?

Un style efficace, dépouillé, une lecture addictive malgré une grosse baisse de rythme en milieu de roman. Une honnête distraction.
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In-cro-yable !
Tous les fans de David Gemmel adoreront ce livre ! Je l'ai lu avant Légende, mais je n'ai pas été déçu pour autant, loin de là ! Je crois que je n'ai jamais lu un livre aussi bon, et j'ai hâte de rouvrir un Gemmel !
Ce livre possède un nombre étonnant de qualité : il est au coeur du genre de la fantasy tout en étant très varié, il laisse au lecteur un nombre incroyable de sous-entendus, l'écriture est de très bonnes qualités, de jolies phrases de sages ou de vétérans viennent enjoliver le texte, les personnages sont très attachants, l'auteur réussit pourtant à les mettre dans des situations où nous ne les aurions pas attendu... Je ne vais pas tous vous dire autrement cela serait trop long ;)
Ensuite, il y a des complexes très intéressants dans ce livre. Je ne les dévoilerais pas pour ne pas spoiler à ceux qui ne l'aurait pas lu mais je vous informe juste, que vous ne serez pas déçu au niveau de l'originalité !
Le livre se découpe en quatre partie et chacune pourrait être en fait un tome et donc il aurait été possible d'avoir quatre tomes... Ces histoires suivent toujours la même intrigue et le même fil conducteur, mais sont espacées dans le temps. Passons à un petit sypnosis :
Druss est un bûcheron fort mais peu bavard, dont la seule tendresse est réservée à sa belle femme, Rowena, pour qui il éprouve un amour sans bornes. Mais une troupe de mercenaires vient un jour attaquer son village et lui enlève sa bien aimée, Druss qui coupait du bois aura été un des seuls habitants du village ayant survécu au massacre. Il va ensuite se lancer à la poursuite des mercenaires armé de Snaga la hache de son grand-père aux antécédents sanguinaires.
Durant tout le tome, Druss essaye de retrouver sa femme qui lui échappe plusieurs fois, et cette quête est le fil directeur du livre. Il rencontrera des amis, combattra maints ennemis, deviendra lutteur, fera des guerres et tueras des ennemi puissants, qu'ils soient rois, bandits ou inhumains...
Voici l'histoire de Druss, Druss la légende.

P-S : un passage de ce livre, m'a fait penser à l'impossible mission de la série l'Epée de Légende, où les héros
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Pour un roman de David Gemmell, c'est une petite déception.
Druss a été créé dans le roman “Légende”, c'était un vieux guerrier, toujours d'une très grande puissance, avec une aura formidable. Dans “Druss, la légende”, on le découvre jeune, et on va le suivre dans la construction de cette fameuse légende. Ma déception vient de la construction même du roman, la première partie est formidable, du grand Gemmell, il lui invente un passé, une famille, avec un souffle épique, une dimension héroïque formidable, plusieurs points de l'histoire nous font le rapprocher d'Hercule : comment ce bûcheron devient le plus grand guerrier de tous les temps, quel est le mystère autour de sa hache. Mais il a choisi d'étaler sa vie sur un temps relativement long, du coup, certains passages sont trop vite éludés les cinq années de guerre passent en quelques pages, voire quelques lignes, et le roman va se finir sur une bataille formidable (obligé quand on s'appelle David Gemmell), alors qu'il commence à vieillir. J'ai trouvé que ce long chapitre final était une redite de “Légende”, et était trop décalé par rapport à la guerre contre les naashanites, il vient se greffer là de façon artificielle, et avec ce temps très étalé, beaucoup de personnages disparaissent trop vite alors qu'on en aurait voulu un peu plus.
Bref, ce n'est pas le meilleur David Gemmell que j'ai lu, mais pourtant, j'y ai pris beaucoup de plaisir, son écriture est toujours riche et lyrique, chaque bagarre, chaque bataille est racontée avec de nombreux détails, de mouvements, de sons, de bruits, c'est un maître dans ce domaine, son personnage nous fait vibrer, trembler, un souffle épique nous submerge. C'est toujours un régal comme à chaque fois avec David Gemmell.
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C'est mon premier David Gemmell. J'ai découvert ce livre (et l'auteur donc) au hasard d'une citation. Je me suis installée en imaginant passer un bon moment et... bonté divine! J'ai adoré!

Dès le début on est pris dans l'histoire et tous les personnages sont justes (si vous voyez ce que je veux dire). Druss est un personnage comme je les aime il est entier et fidèle à ses principes. Il ne renonce jamais.

Son ami Sieben aussi est très attachant et le tandem fonctionne bien. Il y a de l'action, de l'humour, des répliques cultes et quelques pépites pour réfléchir sur le sens de la vie et des choses.

Dans un autre registre, jamais on ne lit le verbe "rire" dans ce genre de livre, les héros gloussent :-)

Un très bon moment de lecture. Mais je dois vous avouer une chose. Hier je lisais dans une salle d'attente un passage plutôt désopilant et j'ai gloussé!

Moi qui tournait en rond depuis en moment ne trouvant plus rien à mon goût à lire... c'est comme si j'avais ouvert une porte sur une bibliothèque secrète avec une avalanche de livres plein de promesses à lire. du coup, je ne sais plus quoi choisir...
Lien : http://aghadiozynk.blog4ever..
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J'ai lu tous les Gemmell. Je les ai tous adorés : celui-ci ne fait pas exception à la règle ! On dégaine les bonnes scènes d'action, les bastons à main nues, la gatling à émotion et les répliques qui tuent. D'autant plus que Gemmell multiplie les clins d'oeil cinématographiques : Rocky Balboa, Lone Wolf & Cub, le Conan de Milius… Mais passé un cap mes sentiments étaient plus mitigés car arrivé à la 3e partie le rythme baissait sérieusement.

La 1ère partie :
Le début du roman est entre celui de "Waylander II" et celui de "Waylander III" : un western médiéval de la plus belle eau. Shadak en fils spirituel de Waylander tient autant de Lee van Clef de la "Trilogie des Dollars" que du Liam Neeson de "Rob Roy" (dommage que le personnage ne serve que de guide à Druss durant une centaine de pages). Et à Marshapur, on a droit à un revival "Rocky" très sympa avec Borcha qui s'inspire d'Angel pour aller vers Clay.

La 2e partie :
Après une traversée en trirème qui évoque autant l'odyssée que certains films de corsaires, nous tombons en plein péplum avec une Ventria en pleine guerre qui avec son héros Cyrios, son shahdishah, ses Immortels, ses satrapes, ses routes royales et ses messagers à cheval rappellent indubitablement l'Empire perse des Achéménides.

La 3e partie :
5 années de guerre passent à la trappe dans une ellipse pour que David Gemmell puisse faire un hommage au "Comte de Monte Christo" dans une ambiance douce amère à la "Conan" qui annonce quelque peu ce qu'il écrira dans "Loup Blanc". Puis une grosse baston avec un démon comme d'hab, puis un trip shamanique pour sauver un être cher comme d'hab… du coup le dénouement de l'intrigue est quelque peu expédié pour moult personnages qui méritaient bien mieux.

La 4e partie :
DG s'est fait plaisir avec un remake de la Bataille des Thermopyles (on ne peut pas s'enlever "300" de la tête). Mais on a l'impression qu'il s'agit surtout de faire place nette pour le Druss de "Légende" car tout le monde meure au presque… Je ne peux m'empêcher de penser qu'on aurait pu inclure cette bataille sous une autre forme dans la guerre civile ventriane, finir sur le retour de Druss, Rowena & co à Skoda et se passer d'un Gorben qui tombe dans la caricature. On se doute que sa folie provient des enchantements de la Vieille Femme qui poursuit ses propres buts, mais lesquels ???

En 350 pages DG fait revenir Druss à la vie pour nous offrir un condensé du biopic de son héros sur fond de quête initiatique, de recherche de vengeance et de grande romance (qui aurait pu être mièvre, mais s'avère assez émouvante). Or qui est Druss ? le décalque en carton du Conan d'Howard réanimé à grands renforts de morceaux de Sly et de Schwarzie. D'où un festival de répliques eighties (dommage qu'on abuse sur la fin de la célèbre réplique : « dans tes rêves ordure ! »)
Souvent les héros gemmelliens, comme nombre de héros howardiens, sont les révélateurs de toute une comédie humaine. On retrouve certes les petits zooms humanistes amenés par de petits flashbacks, mais ici cela ne marche qu'à moitié… Ici 30 années s'écoulent : on évite la machinlogie de gros pavés, mais là les personnages ne sont pas du tout développés ! (Déjà que DG n'évitent pas les maladresses quand les événements se déroulent en qques semaines ou qques jours…)
Shadak, Borcha, Eskodas, Varshana, Bodalen, Gorben, Mishanek… et même Sieben et Rowena ne sont pas assez fouillés. Notez que Sieben est un hybride de tous les éternels compagnons du mégacycle de Moorcock à lui tout seul. Notez que Rowena fait écho à de nombreux personnages du grand chant gemmellien (Derae, Andromaque…)

Bref trop d'événements pour un trop grande densité du roman qui oblige DG à avancer par ellipses, grosses ficelles ou deus ex machina alors même que certains passages étaient évitables (le rallongi de Cavijak était-il indispensable ?) Shadak permet à Druss d'avancer, puis Vintar, puis Hewla, puis le prêtre de Pashtar Sen, puis le prisonnier aveugle…
Alors que l'objet de sa quête ne cesse de s'éloigner : la pauvre Rowenna connaît subit plus de péripéties qu'Angélique !
On aurait pu avoir un gros bouquin narré par Sieben nous montrant le conflit ventrian avec Gorben et Druss d'un côté et Naasheen et Michanek de l'autre qui se serait finit par un duel Achille / Hector pour les beaux yeux noisette de Rowena. La tuerie que cela aurait été !!! (et qu'on retrouve partiellement dans le très gemmellien film de Faruk Aksoy "Constantinople").
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Même si un million de personnes croient en une idiotie, ça reste une idiotie.
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La peur est sensée. Ne fais jamais l'erreur de la confondre avec la lâcheté.
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- Tu n'as aucun besoin d'une hache dans ton lit pour dormir.
- Elle me console un peu, répondit Druss en fermant les yeux.
- Où l'as-tu trouvée ?
- Elle appartenait à mon grand-père.
- C'était un grand héros ? demanda Sieben, plein d'espoir.
- Non, c'était un fou, et un tueur sanguinaire.
- Bien, fit Sieben en s'allongeant à son tour. Il est bon de savoir que si les temps sont durs, tu pourras toujours reprendre l'entreprise familiale.
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- Quand on est en présence de l'empereur, on se prosterne. C'est un homme qu'on doit respecter.
- Nous, Drénaï, ne sommes pas très au fait des comportements serviles, fit remarquer Sieben.
- En ventria, un tel manque de respect est passible d'éviscération, annonça Bodasen.
- Mais je suis sûr qu'on peut apprendre, répondit joyeusement Sieben.
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- Comment s'appelle cet endroit ? (Druss)
- Il s'appelle "sauf un", répondit Varsava.
- Drôle de nom pour une taverne.
Varsava scruta le regard pâle du jeune homme.
- Pas vraiment. C'est tiré d'un dicton ventrian : "que tous tes rêves - sauf un - se réalisent".
- Qu'est ce que ça veut dire ?
- Simplement qu'un homme doit toujours conserver un rêve irréalisé. Que pourrait-il y avoir de pire que de réaliser tout ce qu'on désire dans la vie ? Qu'est-ce qu'il nous resterait à faire ?
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Vidéo de David Gemmell
Gemmell l'homme qui a changé le point de vue que l'on peut avoir de la Fantasy ;)
Par Geek Librairie
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