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Critique de bran_601


Gaelen n'est encore qu'un jeune adolescent vagabond quand survint le pillage de sa cité et le massacre de ses habitants par les Aenirs.
Torturé et condamné à une mort certaine, il sera sauvé in extremis par le montagnard Caswallon qui l'accueillera au sein de son clan des Highlands .
En faisant de lui son enfant par adoption, Caswallon donnera à Gaelen un nouveau foyer qui lui permettra de guérir ses plaies physique et morale.
En lui inculquant les valeurs culturelles de son peuple ainsi que des repères sociaux, Caswallon offrira une nouvelle existence à Gaelen tout en se mettant à dos une partie de la communauté.
En prenant son mentor comme modèle et en s'appropriant cette nouvelle culture, Gaelen trouvera les ressources pour se faire accepter et apprécier.

L'histoire se déroulant sur quelques années, nous le voyons grandir, nous partageons sa souffrance, ses peurs, ses doutes, ses peines de coeur. Nous assistons à sa renaissance sur une terre qui n'est pas la sienne mais qui aura fini par l'adopté. À mesure qu'il s'affirme aux yeux des autres il prend conscience de qui il est, des valeurs pour lesquels une vie vaut d'être vécue, des valeurs pour lesquels un homme serait prêt à donner sa vie.
Alors qu'il s'accomplit en tant qu'homme dans ce nouveau foyer, le fléau Aenir va s'abattre sur son nouvel éden et tout dévaster.
Un vrai beau récit initiatique.

L'univers défini dans le premier volume "Reine des batailles"est ici puissamment illustré par David Gemmell, qui chose n'est pas coutume, prend le temps de nous dépeindre ce territoire ainsi que les us et coutumes de ce peuple qui emprunte autant à la culture écossaise que Scandinave.
Plus que jamais, D. G prend le parti de nous décrire l'immensité des paysages composés de vaste forêts et de hauts plateaux enneigés.

L'auteur en profite (comme à son habitude) pour intégrer une nouvelle fois dans un roman isolé, des références à son univers Drenai.
L'utilisation du terme UNIS n'est pas exploitée dans le livre, mais c'est bien de cela qu'il s'agit à l'évocation du savoir des shamans nadirs quand une sorcière invoque lors d'un rituel des hommes garous chargés de traquer les guerriers Highlands du clan des Farlains.
Plus encore, il est fait référence aux nadirs ainsi qu'aux pierre sipstrassis propres aux romans du cycles "pierres de sang".
Il est également très probable que ce peuple des Highlands correspondent à celui de l'étoile du matin sur une époque différente.
On peut donc raisonnablement pensé que Renégats, L'étoile du matin, Reine des batailles, Faucon éternel et Dark moon, se situeraient sur le même monde à des époques différentes, alors que les romans Drenai se positionneraient dans une dimension parallèle.

Par sa qualité et sa profondeur narrative Faucon Eternel est un bon livre, toutefois l'intégration des portails dimensionnelle et la sophistication de l'intrigue dans le dernier quart du roman, porte atteinte au rythme, à la cohérence et au charme du roman.
En voulant finalement reprendre le concept du paradoxe temporel de Reine de batailles, D.G reproduit les mêmes erreurs, le récit en devient plus confus et finalement l'intérêt du roman va en décroissant.
Malgré ce final décevant, Faucon Eternel demeure une excellente production de David Gemmell à ne surtout pas délaisser.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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