AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de boudicca


Sans surprise « Le Prince noir », troisième tome du cycle « Le lion de Macédoine », se révèle aussi réussi que les précédents. On y retrouve avec plaisir notre protagoniste, le général Parménion, toujours au service du roi de Macédoine Philippe II qui ne cesse d'accroître son pouvoir et de multiplier les conquêtes jusqu'à devenir, enfin, l'homme le plus puissant De Grèce. Une seule ombre au tableau : le fils que le roi a conçu avec la princesse épirote Olympias quelques années auparavant, le fameux Alexandre le Grand, qui porte en lui de quoi détruire tous les accomplissements de son père et menace de plonger le monde dans le chaos. En tant que protecteur de l'enfant, c'est à Parménion qu'il revient de l'empêcher d'accomplir son funeste destin.... et ce ne sera pas de tout repos. On retrouve dans ce troisième volume tout ce qui faisait déjà le charme des précédents : une intrigue captivante et que l'on sent parfaitement maîtrisée, un décor convainquant dans lequel on s'immerge sans difficulté, des personnages attachants et haut en couleur...

« Le Prince noir » se distingue toutefois quelque peu des autres tomes par son aspect « fantasy » clairement plus marqué. Loin du décor de la Grèce classique « historique », des manigances politiques et du fracas des batailles, D. Gemmell fait effectivement ici davantage la part belle à la mythologie. le protagoniste comme le lecteur se retrouvent ainsi projetés dans un monde parallèle totalement inconnu s'apparentant à une immense forêt, sauvage et imprévisible, gardée par des centaures, minotaures, gorgones..., bref toutes les créatures légendaires de la Grèce antique. L'idée est exploitée avec talent par l'auteur qui laisse plus que jamais libre cours à son imagination.On assiste ainsi à de mémorables combats animés par le légendaire souffle épique propre à D. Gemmell, tout en assistant à l'évolution des relations entre les personnages, qu'il s'agisse de Parménion et d'Alexandre ou des figures plus secondaires comme Derae ou encore l'ambiguë Attale. Nul doute que le quatrième et dernier volume de la série se montrera à la hauteur.
Commenter  J’apprécie          300



Ont apprécié cette critique (30)voir plus




{* *}