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sur 1463 notes
Druss aurait pu le dire lui-même "Je suis une Légende ! Malgré mes 60 piges, un genou plus qu'enflé et un dos bouffé par l'arthrose, j'ai tout de même réalisé un carnage dans les Nadirs, ces enfoirés qui ont envahi le pays et qui veulent prendre Dros Delnoch".

Non, Dros Delnoch n'est pas le nom d'une femme, c'est tout simplement une véritable forteresse, le dernier rempart contre l'invasion des Nadirs.

La cité-forteresse est placée pile-poil en travers de la montagne et les Nadir, s'ils veulent conquérir l'empire Drenaï, devront lui passer dessus.

Dros Delnoch, c'est le bastion qui résiste encore et toujours à l'envahisseur, c'est une forteresse comportant 6 murs et elle réputée plus imprenable qu'une vierge gardée par des eunuques !

Enfin, du moins s'il y a assez de soldats pour la défendre... Mais comme toujours, la paix, c'est l'inaction et cela a ramolli la cité et ils ont comblé les espaces vides entre les murs (ceux qui étaient conçus pour transformer l'ennemi en tas de cadavres) par des maisons, les cons. L'urbanisation galopante, on connait !

Comme un "certain moustachu" à une "certaine époque" dut le faire lorsqu'il n'eut plus assez de soldats, on enrôla des gens du peuple et on transforma des fermiers, des boulangers, des adolescents et autres en soldats de pacotille.

Le but du jeu ? Contenir l'armée Nadir jusqu'à l'arrivée de renforts de la légion.

L'armée Nadir ? Une broutille... Hem, un demi-million de soldats... et dans la forteresse, c'est quelques milliers d'hommes, sans expérience, la plupart et sans potion magique.

De toute façon, les Drenaï n'ont pas besoin de potion magique, il ont Druss et comme je vous l'ai déjà dit, Druss, c'est une Légende...

Muni de sa fidèle hache à double tranchant, Snaga, Druss a bien décidé de défendre la cité contre Ulric, l'envahisseur et d'envoyer tous ses soldats en accident de travail.

On se doute qu'un seul homme ne peut rien faire, mais c'est un héros et le héros est fait pour donner de l'espoir, et du courage à des hommes qui ne savent pas se battre et savent qu'ils vont tous vers une mort certaine.

Légende, c'est l'histoire d'un homme, qui a insufflé du courage et de la témérité à quelques milliers de soldats et qui malgré son âge était toujours apte à défendre une forteresse face à des milliers d'ennemis.

Qui a dit que l'heure de la retraite avait sonné ?

Gemmel reste fidèle à lui-même : des ennemis en nombre, les bons - qui ont leurs défauts, leurs points faibles -, les méchants qui eux, ne sont pas tout noirs puisque leur chef, Ulric, suscite l'admiration et est présenté comme un grand conquérant (style Napoléon, même si sa soif de pouvoir entraîne son peuple dans la mort, et les autres avec).

Ses personnages sont attachants, pas lisses, le récit est bien mené, pas de temps morts "ennuyants", les combats sont épiques, la montée de l'action va crescendo, les murs s'abattant l'un après l'autre, l'assaut final fera monter encore plus l'adrénaline avant le grand choc des envahisseurs contre les défenseurs.

Comme je le disais aussi, avec Gemmell, les personnages se croisent souvent dans les livres et dans Dros Delnoch, nous croiserons des grands héros présents qui viendront donner un coup de main.

Par contre, j'apprécie moins le recours à des éléments fantastiques sur le final, surtout que le roman en compte très peu.

Malgré tout, Légende reste un "classique" à découvrir car Druss est un héros attachant, même à l'âge canonique de 60 ans !

Oui, encore de la gériatrique fantasy !


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Que faut-il pour écrire une légende ? Pas grand-chose, juste un David Gemmell ! Voici sa recette…
Il faut d'abord des attaquants, les Nadirs, avec à leur tête Ulrich et ses proches, qui a réussi l'exploit d'unifier les tribus Nadirs et à conquérir les pays avoisinants. La prochaine conquête est donc l'empire Drenaï, ancien empire conquérant, qui aujourd'hui passe son temps à négocier des traités commerciaux. Et entre les millions de Nadirs et le gentil empire agricole et commercial de Drenaï, il y a Dros Delnoch. Dros Delnoch, c'est la forteresse aux sept murs qui n'a jamais été vaincue, le dernier rempart face à l'envahisseur.
Mais aujourd'hui, Dros Delnoch a à sa tête le gan Orrin, un gentil gars bedonnant qui ne sait rien des choses militaires, et qui mène d'une main inexperte quelques milliers de fermiers armés pour l'occasion, et quelques militaires de carrière, des cavaliers, qui pensent moins que pis de leur commandant. Enfin, il y a également le Comte de Dros Delnoch, un ancien combattant et homme de mérite, qui se meurt d'un cancer.
Tous les espoirs sont perdus ! Ce qui n'empêche pas Druss le héros, et sa légendaire Snaga, la hache à double tête avec laquelle il a taillé sa route et sa renommée, de se rendre à Dros Delnoch. Il a beau avoir vieilli et souffrir du dos comme du genou, il n'a pas son pareil pour faire mordre la poussière à ses ennemis et redonner honneur et courage aux hommes. Et quelle autre occasion pourrait lui donner une mort digne de son passé ?
Il sera rejoint sur place par Virae, la fille du comte, partie en mission chercher les Trente. Les Trente, ce sont des moines aux pouvoirs psychiques capables d'anticiper la stratégie ennemie et de tenir tête aux shamans d'Ulric. Et puis, il y a son sauveur et amoureux, Rek, un berserk.
Voilà avec quoi on écrit une légende : des attaquants, des attaqués, une forteresse, une situation sans espoir et quelques héros…

Qui aurait cru qu'un livre de guerre aurait le bon gout de me plaire ? Certainement pas moi !! "Légende", c'est mon premier David Gemmell, et je l'ai lu un peu par hasard, sur proposition de mon club de lecture préféré. Je n'y suis pas allée en courant, c'est le moins que l'on puisse dire. Plutôt en pensant l'arrêter si je voyais que ce n'était pas mon genre. Bref, j'y suis allée piano-piano sur les premières pages, et suis arrivée au bout de ses 500 pages en trois jours !!
Alors, pourquoi ça m'a plu ? D'abord, parce que la guerre en elle-même, finalement, si elle est au coeur de l'intrigue, n'est pas l'essentiel du roman. L'essentiel du roman, c'est déjà le chemin parcouru pour arriver à Dros Delnoch. C'est également les actions de préparation de l'assaut. Et puis, quand c'est le moment, quand la bataille fait rage, ça ne dure jamais longtemps, et Gemmell nous raconte plutôt ce qu'il se passe entre deux moments de combat. Les scènes de combat, parce qu'il y en a, sont très immersives, et évitent de s'empêtrer sur les détails sanglants, préférant le recours à l'action et à la stratégie défensive.
Les personnages mis en oeuvre dans ce récit sont franchement réussis, notamment Druss la légende, Marche-Mort comme on le surnomme. C'est un héros, un vrai, un dur, un tatoué de cicatrices, auquel on n'a aucun mal à croire, ses rhumatismes et douleurs de vieillesse ne le rendant que plus crédible. J'aurais bien aimé que d'autres personnages soient plus développés, Flécheur en tête. Ulric lui-même, à la tête de son armée de Nadirs, est un personnage honorable, évitant au récit de dégouliner dans un manichéisme simpliste.
Dans Légende, il y a de l'action (beaucoup d'actions), de l'humour (beaucoup d'humour !), de l'amour (un peu trop…), des héros (mais on en redemande), de la magie (juste ce qu'il faut), des morts (pour le réalisme) et le récit est fluide, sans temps mort. Je suis absolument tombée sous le charme de ce livre. Ou en tout cas, de ses 470 premières pages.
Je ne vais pas évoquer la fin de l'histoire ici, ce serait dommage, mais quand même, je me suis sentie flouée sur la toute fin du livre. Non mais, qu'est-ce qui lui est passé par la tête, à David Gemmell, pour nous écrire une épopée belle comme ça, qui se termine n'importe comment ? Tssssss…
Bref, Légende, c'est quand même une très belle découverte réalisée encore une fois grâce à Carolire. le truc, c'est que je me demande quand est-ce que je vais avoir le temps de lire "Druss la légende" et "Drenaï, la légende de Marche-Mort" ??
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Après avoir découvert David Gemmell grâce à ses derniers livres (le cycle de Troie), je fais un grand saut dans le temps avec Légende, son premier roman écrit et appartenant au cycle de Drenaï : 1er publié, mais chronologiquement 7e de la saga. J'ai en effet décidé d'appréhender cet univers dans l'ordre d'écriture et non l'ordre chronologique, ce qui est souvent préférable en première lecture.

Dès les premiers paragraphes, le lecteur est plongé dans un monde d'inspiration moyenâgeuse, avec des personnages parfois truculents et très divers. Druss la Légende, dont le nom a donné le titre de ce livre (et qui sera le héros d'autres romans de la série), est un vieux guerrier invaincu qui décide de repartir au combat pour affronter tête haute la mort. Rek est un jeune homme dont l'avenir est encore très incertain, mais qui a déjà livré des batailles et qui a peur. Les fils du destin entraîneront ces personnages — et beaucoup d'autres protagonistes secondaires — dans une aventure pleine de rebondissements, au sein un monde réaliste malgré la présence des Trente. Ces derniers, sortes de shamans, apportent la touche de fantasy et plongent dans les mystères de la Source. J'ai apprécié ce surnaturel assez éloigné des classiques animaux magiques ou sorciers omnipotents.

Ce roman est un pur dépaysement, un voyage dans un monde où tout est possible, même si la guerre est omniprésente et les morts nombreux. L'auteur aime parfois adopter un ton mordant, mais aussi offrir une touche d'humour dans le récit, pour le teinter d'une légèreté bienvenue.

Par contre, ce premier récit est truffé de ficelles narratives si grosses qu'elles deviennent des cordes ! Les retournements de situation sont trop rapides et ne sont pas amenés par des indices antérieurs dans le roman. Je ne vais pas en citer dans ce commentaire pour ne pas divulgâcher l'histoire, mais j'ai trouvé que souvent les conclusions des événements étaient trop faciles, ou résolues grâce à une pirouette. Comme j'ai lu ce roman peu après les dernières oeuvres de l'écrivain, je sais bien que ce défaut de l'auteur s'atténue avec le temps.

Malgré ce regret sur la construction du scénario, je continuerai avec plaisir le cycle, car David Gemmell m'a offert une belle évasion le temps d'une lecture.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Je poursuis ma découverte de romans et auteurs classiques dans le domaine, et c'est au tour de Gemmell de passer sur le gril.
Légende me paraissait assez indiqué pour ce faire, et il faut reconnaître que, déjà, le titre n'est pas mensonger.

Nous voici en Drenaï, faisant la connaissance de quelques personnages que nous serons amenés à suivre au cours de ce récit, dans l'introduction à ce qui s'avère être une imminente guerre d'envergure. Les Nadirs, au nord, ont soif d'invasions, et Dros Delnoch, première forteresse sur leur passage, sera bien en peine de leur résister. Dix mille soldats, pour la plupart inexpérimentés, vont devoir faire face à une armée d'un demi-million de guerriers, autant barbares que déterminés.
Nos protagonistes, Rek, Druss et quelques autres, vont donc, chacun de leur côté, décider s'ils doivent prendre part, ou non, à l'entreprise suicidaire que représente la défense de la cité.

L'auteur nous livre là une oeuvre épique, bardée de personnages héroïques, que l'on dévore avec passion. Malgré un schéma un peu simpliste, on est complètement happé par l'histoire, qui, à n'en pas douter, alimentera les tavernes et les cours locales en chants et en poèmes, quelqu'en soit son issue.

Un style prenant, teinté d'humour, et des personnages profonds et particulièrement attachants, malgré leurs défauts, Gemmell n'est pas loin de m'avoir époustouflé avec cette première rencontre. Dommage qu'il n'ai pas développer son univers plus en profondeur, peut-être le fait il en détail dans d'autres romans. Il va falloir se pencher sérieusement sur le reste de son oeuvre.
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C'est mon premier Gemmell et je suis déjà fan de cette première aventure . Ce qui est plutôt réjouissant ,vu tout ce qui m'attends derrière.
Druss ,la légende ,le guerrier à la hache ,sort de sa retraite dans la montagne pour venir défendre la forteresse de Dros Delnoch contre les hordes nadirs. Un combat qui semble assez inégal puisque les défenseurs sont dix milles face à des milliers de Nadirs. Mais Druss va réussir à galvaniser les défenseurs et éviter les pièges de l'ennemi. Sera suffira-t-il ?
J'ai apprécié l'histoire et le fait que ce n'est pas tout à fait manichéens ! Mais aussi les personnages principaux : que ce soit Rek ,Druss, Hogunn,Serbitar ou encore Flécheur. Ils ont tous un passé et des raisons différentes de se battre. Et puis le suspens est là tout au long du livre : qui va mourir ? Vont-ils sauver la forteresse?
Un classique qui mérite vraiment son succès.
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J'avais choisi de lire le cycle Drenaï dans l'ordre chronologique, j'avais commencé par Waylander (je vais le relire, tiens, puisque je n'ai pas posté de critique), mais je termine Légende, premier dans l'ordre de parution.
J'ai, encore une fois, beaucoup aimé ce bouquin de Gemmell, mais je crois qu'il faudra que je continue en mode chronologique, car je trouve la description du monde trop succincte et certaines références (malgré ma rencontre avec Egel, Karnak et même les Trente dans Waylander) à côté desquelles je passe pour mon plus grand désarroi (la passe de Skeln, par exemple, dont il sera question dans La Légende de Marche Mort). Et puis peut-être que la saveur ne serait pas la même à la lecture de ce livre pour qui aurait déjà connu Druss dans d'autres aventures ? Qui sait.

Bon, je n'entrerai pas dans le détail, une centaine de critiques et presque le même nombre de citations parlent pour ce récit.

En bref.
Je me suis éclaté.
Gemmell à un don pour l'Epicness to the Max. J'ai même eu plusieurs frissons ^^
Je trouve peu de défauts à son récit .
Les thèmes abordés et leurs traitements sont excellents.
Je ne vais pas me faire prier pour en relire/lire un nouveau rapidement.
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Et voilà, j'ai terminé ma première incursion dans l'univers Fantasy, et donc vous l'aurez compris ma première lecture de Gemmell.

Et j'avoue que j'ai trouvé cette lecture assez jouissive par moments. Cela m'a rappelé avec nostalgie les sentiments que je ressentais quand, étant jeune, je découvrais les bons films de Stallone, Schwarzy et autres Seagal. Car il s'agit bien de ça : une histoire d'action avec son paquet de héros hauts en couleurs et en tout genre.
Ici il s'agit l'histoire d'un siège, une succession de batailles au même endroit avec un suspense, une tension et une violence montant crescendo. le tout agrémenté d'un lot considérable d'actes d'héroïsme et surtout, oui surtout, de répliques assassines et de discours de bravoure à vous arracher une larme. Druss est bien entendu en tête de liste, il est parfait tout en restant cruellement humain, avec la vieillesse qui le consume et sa vieille copine La Mort qui le guette.

Bref, j'ai passé un excellent moment à dévorer ce bouquin. Il s'agit d'un pur divertissement, et cela fonctionne parfaitement bien.
J'ai lu dans un autre commentaire que, au moment de l'écriture de ce livre, l'auteur luttait, ou pensait lutter, contre un cancer, ce qui met du coup, à travers de nombreux passages, l'histoire en perspective. Il y a effectivement un certain nombre d'allusions et de métaphores à ce propos.
Mais bon, avec Druss dans son camp, la défaite est difficilement envisageable.
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Légende.
J'ai rencontré La Légende !
Et ne vais peut-être pas m'en remettre…

J'ai adoré ce roman !

Bon, je l'admets : premier roman de cet auteur pour moi, premier roman de fantasy... mon enthousiasme s'est trouvé sans doute renforcé par la nouveauté et la beauté de la découverte.
Cependant…

Le récit du siège de cette forteresse, Dros Delnoch, dernier rempart du royaume de Drenaï, est exaltant comme rarement lu. Attention, on n'attaque pas dans le dur de suite, nan : un 1er tiers pour faire connaissance, un second pour se préparer à ce qui s'annonce comme un naufrage et enfin… le combat.
Ce dernier est inégal, quelques milliers de drenaïs pour contrer une vague de nadirs estimés à près d'un demi-million, qui pour croire qu'ils pourront résister ? C'est sans compter sur Druss, le héros légendaire de la bataille de la Passe de Skeln ; l'homme a près de 60 ans à présent mais garde une volonté inébranlable et a choisi là son dernier combat, un dernier défi à la Mort.
Autour de lui, Rek et Virae, jeune couple mobilisateur, Flécheur l'archer renégat et repentant, les Trentes, prêtres guerriers de la Source sous la houlette de Serbitar, sans oublier Gilad et Bregan, les courageux fermiers embrigadés, Bar Britan ou Elicas, ou enfin Caessa la belle et troublante archère, chacun joue son rôle et participe à sauve r ce qui peut l'être.

Épique combat ! Galvanisant mais pas seulement…
De l'amour et de la fraternité, soulignés de magie et d'émotions.
De la subtilité sur la nature réelle de cette bataille acharnée, sur la pluralité du tempérament humain ou sur la mort (injuste, cruelle, inévitable, héroïque ou trompée)

Me voilà bien attrapée !

A lire, relire et poursuivre
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui on va parler d'une lecture commune faite avec nos amis les Trolls du forum alternatif Les trolls de Babel : Légende, de David Gemmell.

-Tu parles d'une lecture commune. T'as fini après toulmonde. Et encore, quand je dis « fini », c'est parce que j'ai rendu les armes.

-Oui, ça va. Or donc Ulric prépare son offensive sur Dros Delnoch, la cité des Drenaïs. Druss, guerrier légendaire, mais vieillissant, rejoint la ville pour diriger la défense et se battre une dernière fois.

Je n'ai jamais lu David Gemmell, je craignais donc de me sentir larguée dans un roman où tout m'était inconnu. Mais point du tout ! L'auteur se révèle très bon pour planter décors et ambiances. Il vous installe confortablement, vous n'avez plus qu'à regarder l'histoire. le travail sur les portraits m'a bien plu.

-C'est vrai. Les portraits sont bien.

-Ah bon, tu trouves ?

-Mais oui.

-On est d'accord sur un truc, alors ?

-Bien sûr qu'on est d'accord !

-Nous trouvons enfin un point où nous sommes d'accord ! Méchante Déidamie, c'est merveilleux !

-Mais quel dommage que la qualité de ces portraits ne soit réservée qu'aux hommes de l'histoire.

-Hein ?

- Les femmes, on s'en fout, je suppose, on en met une ou deux pour la déco…

-Quoi ?!

-Tu as très bien entendu Déidamie. Les femmes, on s'en fout.

-Tu exagères !

-Ah ouais ? Tu te souviens de quand tu es dans la peau de Virae ? de Caessa ? Non : tu vis dans Rek, tu ressens Druss, tu saisis l'idéal de l'architecte dont le nom m'échappe, tu passes dans la peau de tout un tas de persos secondaires, mais pas une seconde tu n'es au courant de la vie de Virae ou de Caessa. Tu ne sais rien d'elles, de leur passé, de leurs pensées. Tout ce que tu apprendras, c'est qu'elles provoquent des érections. Génial.

-Tu es vulgaire !

-D'accord. On « devient désirable », hin hin hin…

-En tout cas, il y a de belles trouvailles et une habileté certaine ! J'ai adoré suivre les Trente dans leurs rituels.

-Dommage qu'on n'en sache pas plus sur leur vie.

-La montée en tension jusqu'au début de la bataille est bien amenée. Les détails sur l'entraînement, l'organisation, les jeux de pouvoir face à la foule… le travail sur la psychologie de l'armée est réussi.

-Dommage qu'il y ait autant de discours.

-Les scènes d'action sont convaincantes et palpitantes !

-Dommage qu'elles ne m'intéressent pas.

-Ah mais tu m'énerves, à la fin !

-Ben quoi ? J'ai pas aimé, qu'est-ce que j'y peux ? Au début, c'était un roman pas désagréable mais sans plus, qui a lentement glissé vers le « je m'ennuie grave » pour s'arrêter sur « là, je me fâche ». Et j'ai renoncé à lire la suite à 70% du bouquin : je m'ennuie, je ne suis pas attachée aux personnages, je ne vibre pas, je n'éprouve pas le besoin irrésistible d'en connaître la conclusion. J'ai beau m'appliquer, je reste en-dehors de l'histoire. La vie est courte, la mort est longue, passons à autre chose.

-Je tiens à rappeler que le bouquin n'est pas entièrement mauvais…

-… mais c'est pas ma came. »
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A l'occasion du challenge Trio d'auteurs SFFF, je me suis dit que ce serait une bonne occasion de me replonger dans l'oeuvre de Gemmell et pourquoi pas lire tout son cycle Drenai. C'est donc la 3ème fois que je lis Légende.

J'adore ce livre, tout y est presque parfait (une exception, spoiler : ). Je crois que ce que j'aime plus c'est que tout les personnages ont une vraie personnalité, même quand un soldat est nommé et apparait pour être tué deux paragraphes plus loin, il est là pour montrer une façette de l'état d'esprit des soldats.

C'est avec un grand plaisir que je vais continuer cette saga très bientot, avec le Roi sur le Seuil
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