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3,75

sur 313 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Depuis que les chevaliers de la Gabala ont disparu, tout périclite. Privés de leurs défenseurs légendaires, les faibles ne peuvent plus faire valoir leurs droits et nombre de lieux sont devenus de vrais coupe-gorge. Sur ordre du Roi, nouvellement entouré de chevaliers rouges, tous les nomades et leurs descendants sont arrêtés, dépossédés et déportés.
Il n'en fallait pas plus pour que la populace se cherche un sauveur, un chef rebelle, quitte à le forger à son insu...

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Ma première expérience avec un Gemmell peut se résumer en deux mots : MONTAGNE & SOURIS.

Car c'est un vrai monument de plaisir que l'univers que nous offre Gemmell. Crédible et bien décrit (on s'y croirait), novateur (la magie colorée telle qu'envisagée ici ne me semble pas empruntée) rempli de personnages bien trempés, attachants, souvent perturbés ou rongés, complexes mais compréhensibles, pas de héros invincibles mais des hommes réalistes et mortels (les noms sont empruntés des légendes celtes, et même si l'on voit bien les influences, nul besoin d'être connaisseur pour apprécier ou comprendre). le tout agrémenté d'un scénario bien ficelé qui réserve des surprises et s'explique petit à petit, de thèmes forts (avec ce roi, ersatz de Führer entouré de ses SS Begleit-Kommando à l'armure rouge), d'une écriture limpide (l'agencement des chapitres est suffisamment frustrant pour en faire un vrai page turner) qui met en place ses pièces petit à petit, lentement mais sûrement, pour arriver à un final... décevant, frustrant, expéditif, bâclé (?) !
Mais... Pourquoi ???... ^^
Je troquerai bien le dernier chapitre contre un tome supplémentaire !
Raaah que c'est frustrant, même si ça s'accorde plutôt bien avec l'ambiance générale (rien de trop grandiloquent, d'excessivement grandiose ou théâtral, le tout est assez pudique), je regrette le manque d'ampleur de cette fin. Avec un tel univers, et du peu que j'ai lu de Gemmell, c'est une vraie frustration que de tourner la dernière page.
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c'est mon chéri qui me la offert, car il avait rencontré un homme qui faisait sa thèse sur David Gemmell.
Renégats est le livre qui m'a fait découvrir cet auteur.
ce n'est pas son meilleur livre, mais il garde une place importante car c'est le premier que j'ai lu.
Roman dark fantasy ou chevalier, la guerre, la mort, l'immortalité, et la magie y ont une place importante.
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Après une très longue absence (encore et j'en tiens à m'excuser), je reviens une nouvelle fois sur Babelio en faisant la critique de mon premier Gemmel : Renégats !
J'avais entendu parler de cet auteur, considéré comme un des plus talentueux de la fantasy avec des titres comme Légende, Waylander... mais c'est sur Renégats que je me suis lancé.
Verdict ? Un livre éblouissant, vraiment puissant.
Autrefois, neufs chevaliers preux, loyaux et courageux veillaient sur les Neufs Duchés. Les chevaliers de la Gabala. Ils ont disparus mystérieusement en traversant un portail conduisant un autre monde. Depuis, ils ont été remplacés par les chevaliers rouges et rien ne va plus. le mal règne, apportant corruption, désolation, malheur avec lui. le roi veut notamment "purifier" le royaume en se débarrassant des Nomades. Mais un groupe se forme, des Renégats, qui tentent de sauver le royaume des chevaliers rouges. Pourtant, tous ignorent qu'un des chevaliers de la Gabala est encore vivant, resté dans les Neufs Duchés...
Quelle histoire ! Sombre mais épique, avec quelques rebondissements que je ne m'attendais pas.
L'univers de Gemmell est fascinant, assez intéressant. C'est un monde riche mais désespéré que nous offre l'auteur, ou les ténèbres sont maîtres mais que l'espoir est encore là... j'ai beaucoup aimé le système de magie, que j'ai trouvé assez original par rapport à ce que j'avais vu. En outre, les références à la mythologie celtique sont bien présente. Ainsi, par exemple, les noms de certains personnages comme Lug ou Nuada viennent des noms des dieux. Ou que la Gabala vient d'un livre des conquêtes d'Irlande... Il y a aussi des références à la mythologie arthurienne (rien que la Gabala qui serait proche des chevaliers du roi Arthur...).
Les personnages ont tous l'air crédibles. En effet, bien qu'il y a un certain manichéisme ( Les gentils contre les méchants, c'est universelle), les personnages sont tous emplis de doutes, de fautes où de personnalité pas toujours 'chevaleresque" (rien que le personnage d'Agrain par exemple...), ce qui les rend d'une certaine manière humain. En revanche, les fameux chevaliers rouges sont bien inquiétants...
Le roman aussi, ose faire des allusions à notre histoire ; ainsi, le roi veut exterminer les Nomades qu'il considère comme inférieur et égal à une vermine... ça vous rappelle pas un certain génocide ?
Mais le gros point fort reste l'apparition des Vyres ! Qui sont-ils ? Je vous dis pas plus mais leurs apparitions embellit encore plus le récit...
En revanche, je pardonne pas à l'auteur d'avoir baclé la fin ! Sérieusement, même cinq pages de plus m'aurait suffit !
De mêmes, quelques situations assez prévisibles...
Mais bon, c'est un roman très passionnant, très noir,, à l'univers attirant. J'ai été conquise par ce roman.
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Encore un pt'it detour par cet auteur decouvert sur le tard mais disparu , lui , trop tot...
Ce qui est bien avec Gemmell , c'est que l'on est jamais déçu...Les bouquins alternent le bon avec le tres bon sans qu'il y ait , a ce jour , de fausse note...
Une fois de plus , l'auteur nous conte l'histoire des forces du bien contre celles du mal , un peu manichéen certes , mais toujours aussi efficace!!
Ce qu'il y a de nouveau , ce sont des personnages beaucoup plus travaillés que d'habitude , avec leurs forces et leurs faiblesses , leur droiture , leur soif de liberté , de justice (sortez les mouchoirs) , et leur coté sombre..
La patte de Gemmell , c'est egalement de proscrire toute happy-end en reservant systematiquement un sort funeste (sortez les serpilleres) a bon nombres de ses heros...

Bref , c'est encore du tout bon qui se boit comme du pt'it lait..Du whisky serait plus de saison.. A la votre!!
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Les Chevaliers de la Gabala étaient bons et justes. Ils traversaient tout le royaume pour aider chacun, jusqu'au jour où ils disparurent, laissant le pays plonger lentement dans les ténèbres.
A travers la vie de plusieurs personnes, le lecteur pourra découvrir chaque lieu, chaque niveau hiérarchique du pays et constater que tout ne va pas pour le mieux. Qui saura sauver le peuple et tous ces nomades arrêtés qui disparaissent ensuite? Certainement pas ces chevaliers rouges qui sèment la mort...

Voilà un bon livre de fantasy ni trop long ni trop court...bon peut-être trop court, parce qu'on en redemande. Si l'auteur avait été sadique, il aurait pu raconter l'histoire en deux, voire trois tomes.
Mais là au moins, on a juste ce qu'il faut, les personnes et l'aventure qu'il faut. On ne peut pas s'endormir, on ne peut pas lacher le livre. Accroché aux pages, on essaye de deviner, de comprendre, de voir où l'histoire va en venir.
Et puis pour une fois (surtout parmi mes lectures) c'est une ambiance sombre et brutale qui est mise en avant. Pas de fleufleur dans les près ni de superbe héros torse nu (quoi que...). Non, une vie, une vraie : terrible, pleine de tristesse et réaliste, boudiou.
J'ai aimé le croisement des personnages, les différentes vies relatées et cette ambiance froide et sombre.
Il y a des chevaliers, des sorciers, des brigands, nan vraiment, on ne s'en lasse pas.
Que dire de plus sans raconter le livre?
Je n'ai pas vu de défaut, aucune lourdeur. Ce n'est pas non plus essouflant, mais assez vivant pour nous garder accroché.
Et dire que ce n'est pas son meilleur livre?! Je veux lire les autres!
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En cette semaine marquée par la rentrée scolaire et après un été un peu mouvementé, j'ai eu une envie de retour aux sources.
Et pour cela, rien de mieux qu'un roman d'un auteur chouchou. Ici, j'ai donc nommé David Gemmell, dont les livres arrivent toujours à me remonter le moral.
Je n'avais cependant pas envie d'entamer une nouvelle série (je n'ai même pas fini Waylander, honte à moi!), je me suis donc tournée vers un one shot.

Une fois encore, je n'ai (globalement) pas été déçue. J'ai beaucoup aimé suivre l'épopée de ces chevaliers, suivre tous les fils qui peu à peu se tissent entre eux, pour finalement se nouer en une seule et même intrigue quand tous se trouvent enfin réunis.

Et puis faire de ces hommes si différents les nouveaux chevaliers de la Gabala était une bonne idée (ça me fait un peu penser à Wyld, dont j'attends la sortie poche avec une impatience non dissimulée), où l'on voit une fois encore que sous chaque homme peut se cacher un héros et que les salauds ne sont pas toujours ceux que l'on croit.

Le seul bémol? C'est un peu long.
Oui, on se doute bien que tous ces héros, que l'on suit plus ou moins séparément, vont finir par se retrouver unis par une cause commune.
Oui, on se doute assez facilement de la véritable identité des chevaliers rouges.
Oui, on se doute bien que Lug sera promis à un très grand destin.
J'ai trouvé que par moments ça se traînait franchement en longueur, alors que par comparaison la fin est très rapide, voire bâclée. Je n'ose pas imaginer quel pied ça aurait pu être si on avait eu 100-150 pages de plus...

La vraie surprise pour moi, ça a été de trouver le thème du vampirisme. J'avais lu le résumé vite fait bien fait, je savais du fait des thèmes abordés que ce bouquin me plairait - mais je ne savais pas grand chose de plus. du coup, jolie surprise, puisque cela me permet de valider une sous-catégorie du Pumpkin Autumn Challenge sans même le vouloir ^^

J'ai également trouvé ce livre bien noir, bien plus que d'autres romans de l'auteur, mais au final ça m'a bien plu, justement parce que jusqu'à présent je n'avais pas rencontré ce genre d'atmosphère dans ses autres romans.

Petit bonus: le roman foisonne de références celtes: le Dagda, Lug, Nuada...
Pour ma part, le nom de Llaw m'a fait penser à Llew Main d'Argent, que l'on retrouve dans la trilogie du Chant d'Albion de Stephen Lawhead (qu'il faudrait que je relise un jour).
Il y a aussi dans tout ça un petit goût de Chevaliers de la Table Ronde qui n'a pas été pour me déplaire!

Bref, ce roman a parfaitement rempli son rôle, il m'a apporté pile ce que j'étais venue chercher, mais Dieu que la fin a été frustrante!
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RÉSUMÉ:
"Il était une fois les Chevaliers de la Gabala, légendaires protecteurs des neuf Duchés. Leurs coeurs étaient purs; leurs armures brillaient d'un éclat incomparable. Ils étaient plus grands que des hommes, plus puissants que des princes. Pour combattre les forces des ténèbres, ils ont accepté de franchir un mystérieux portail. Ils ne sont jamais revenus.

Depuis, le meurtre et la magie noire ont envahi les Duchés. Les rumeurs courent: le Roi a été envoûté et son âme est morte. Et face au danger, le seul espoir est entre les mains d'une poignée de mercenaires, voleurs ou artisans, renégats sans attaches et sans foi ni loi..."

C'est toujours un plaisir d'embarquer dans les mondes magiques et puissants que crée L'auteur David Gemmel.
C'est un maître dans le genre de l'héroic-fantasy et cette fois aussi je me suis laisser porter par ce récit épique.

Le royaume est en péril depuis que ses chevaliers de la Gabala l'ont quitté. La folie, la peur, la noirceur règnent sur tout et sur tous.
Pourtant une poignée d'hommes et de femmes qui a priori n'ont rien de héros, va se dresser pour combattre le mal.
Manannan, le chevalier déchu, Elodan le guerrier manchot, Law Gyffes le forgeron, Errin le noble et Ubadaï son serviteur et ami, Agrain le voleur, Nuada le conteur, Lamfhada jeune magicien, Roem le duc destitué et Morrigan la corrompue. A eux tous ils vont reformer l'ordre des chevaliers disparus. Un groupe hétéroclite certes, mais unis dans la bataille.

Les personnages sont denses, habités par leurs convictions, en proies au doute, à la peur, ou aveuglés par le pouvoir, mais se jettent férocement dans un combat dont l'issue est incertaine.
Et nous lecteurs nous nous avec eux, dans la foret glacée, dans la boue, sentant les flammes d'un bûcher, et la douleur atroce de crocs puissants qui déchirent les chairs.
Nous éprouvons aussi de la tendresse, de l'amour, ou du mépris pour les uns et les autres car David Gemmel a su les faire vivre pour un moment, dans notre imagination, le temps d'une histoire.

Une grande aventure que j'ai vécu là. Et je n'en ai pas fini avec les autres livres de l'auteur, il m'en reste encore quelques uns à découvrir.

Un plus dans cette lecture, sa belle édition de luxe qui en fait un livre ayant une place de choix dans une bibliothèque.


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Comme avec certains Gemmell, (en particulier les romans isolé comme pour Renegats) j'ai trouvé de la difficulté à m'immerger complètement dans l'histoire du aux grands nombre de personnages principaux à introduire. Introduction qui a mon goût m'a souvent laisser sur ma faim, à peine on s'attache au personnage que l'on passe au suivant. Mais une fois se passage fait et la réel intrigue lancer,ce livre se lit tous seul. Un vrai régal! Plein de rebondissements! D. Gemmell réussi à nous attaché à certains personnage pour lequel on ne pourrait avoir que de l'aversion. Je recommande se bouquin, qui en plus d'un beau moment de lecture, est vraiment un beau livre dans une belle édition.
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Gemmell nous invite dans son univers où l'on retrouve de la magie, des chevaliers, des héros et anti-héros, ... On est dans un monde en changement où la couleur rouge -de la colère, de la férocité - prend de plus en plus de place et écrase les autres couleurs. Les neuf chevaliers qui devaient protéger le royaume ont disparus sauf un et ont été remplacé par de nouveaux qui ne sont plus vraiment humains. L'espoir du royaume va reposer sur le seul chevalier toujours présent, sur un jeune garçon, un forgeron considéré comme un criminel, un bandit qui ne s'intéresse qu'à lui et à l'argent, un poète,... Bref pas l'équipe qu'on penserai voir vaincre les méchants !

David Gemmell est décidément un maître de la fantasy ! Certes ce n'est pas ça plus grande oeuvre, mais elle reste très agréable à lire. Il va droit à l'essentielle et ne nous inonde pas de détails inutiles.

Dans ce livre, l'auteur maîtrise son histoire et son univers. Gemmell nous présente une multitude de personnages divers et variés qui sont tous aussi attachants les uns que les autres (même ceux qu'on voudrait détester au début). le pire c'est que quand on s'attache vraiment à eux, ils risquent de disparaître lors de leur combat et ça c'est triste pour moi et mon coeur de guimauve...

La manière dont ça se termine est un peu frustrante, un peu rapide, mais la lecture reste quand même fort sympathique.
Lien : https://imeliodas.blogspot.c..
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Imaginaire médiéval (chevaliers en armure, châteaux forts ) , onomastique celte (irlandais, gallois ) . Opposition classique entre un passé héroïque (les chevaliers de la Gabala) et un présent maléfique (les chevaliers rouges) . Originalités : la magie des couleurs , l'idée de purification ethnique . Des personnages marginalisés et courageux qui luttent contre le mal avec une aide venue du passé. du bon Gemmell .
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