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EAN : 9782226338938
384 pages
Albin Michel (28/01/2015)
3.46/5   38 notes
Résumé :
Dick Lapelouse est le premier tueur à gages discount. Après avoir exercé ses talents aux côté d’un parrain de la mafia niçoise, il a décidé d’ouvrir sa propre affaire et d’offrir au plus grand nombre ses services à prix cassés : pour un maximum de 259,00 € pièces et main d’oeuvre, il fait disparaître à peu près n’importe lequel de ces salauds ordinaires qui vous pourrissent le quotidien. Jusqu’à ce que débarque Carlos Llanos - prétendument fils d’une crevure de prem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Dick Lapelouse n'a pas eu une enfance facile et cela l'a conduit à devenir tueur à gages. Après avoir été sous les ordres d'un parrain niçois pendant de longues années, le voici à son compte mais à prix discount ! Il choisi avec soin ses missions afin de venir en aide aux gens dans le besoin mais parfois les apparences sont trompeuses...
Je n'avais jamais lu un roman de ce style, mélange de polar décalé et d'humour noir, et j'ai adoré !
Dick Lapelouse est un anti-héros au sang froid mais au grand coeur. Certes, il est déjanté, drogué, psychologiquement dérangé (sa conscience interagit avec lui sous la forme d'une blonde pulpeuse) mais c'est ce qui fait son charme, ça et sa philosophie dans son travail ! Il n'abandonne pas et même lorsque ses enquêtes l'entrainent sur des chemins qu'il préfèrerait sans doute ignorer, et c'est le cas ici, il fonce dans le tas.
J'ai aussi beaucoup aimé le personnage assez naïf de Camille, sa secrétaire fan de Cloclo, qui essaie de faire avec un patron dont elle ne connait pas le vrai métier...
Je ne connaissais pas l'écriture de Sébastien Gendron, mais rien qu'à la lecture des titres de ses précédents romans, j'ai envie de les découvrir.
Une très bonne surprise.
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Agréable à lire cette histoire de tueur à gages low cost ( 159 € pour tout contrat quel qu'il soit ) des dialogues et des développements jubilatoires à la frederic dard .
Un personnage attachant bien qu'un peu barré , sa secrétaire loufoque, et les relations cocainees avec son coloc psy en font un livre facile à lire et délassant.
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La revalorisation des déchets signe le retour de Dick Lapelouse, tueur à gages discount de son état déjà apparu en son temps dans le tri sélectif des ordures, roman-feuilleton qui accompagnait avant d'être édité la newsletter de la regrettée librairie Entre-deux-Noirs de Christophe Dupuis qui fait d'ailleurs ici une brève apparition.
Spécialisé dans le débarrassage de connards à des prix défiant toute concurrence, Lapelouse ne manque pas de boulot y compris – et peut-être même surtout – en ces temps de crise. Pour autant, quand on pratique des tarifs aussi bas, on ne peut s'attendre à s'enrichir. Et Lapelouse de partager locaux et secrétaire avec un psychiatre, ce qui lui donne aussi l'occasion de suivre une petite thérapie dont il a d'évidence besoin. Au risque que cela vienne subrepticement interférer avec une activité professionnelle dont on ne peut nier que, pour utile qu'elle soit, ne peut que laisser des traces plus ou moins profondes chez celui qui l'exerce. Ainsi le tueur discount se retrouve-t-il peu à peu plongé dans une drôle de période d'introspection durant laquelle il doit néanmoins tâcher de faire au mieux son travail. Car dans cette branche si particulière des services à la personne, il important de satisfaire le client tout en respectant une solide éthique.
Bref, Sébastien Gendron fait du Sébastien Gendron et c'est justement pour cela qu'on le lit. Comme dans ses précédents romans, il laisse libre cours à son imagination débridée et en profite pour faire passer quelques sales moments à une belle galerie de connards (mention spéciale au taxi bordelais). Mais si La revalorisation des déchets est un beau jeu de massacre, un réjouissant exutoire, Sébastien Gendron y apporte aussi une touche morale. Derrière la farce, la recherche du père de l'orphelin Dick Lapelouse est, l'air de rien, une réflexion sur ce que l'on laisse derrière soi, sur la portée de nos actes. Ainsi, sous le vernis bien appliqué du jouissif dézingage de pourritures, Gendron pose de vraies questions sans pour autant apporter de réponses prémâchées ni laisser un discours pompeux ou lénifiant l'emporter sur le côté jubilatoire de son exercice faussement foutraque dans lequel se mêlent articles de journaux, retranscriptions de bandes, définitions du dictionnaire, épopées routières, catalogue de meurtre ou fragments radioactifs de l'oeuvre de Claude François. du bon divertissement.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Cet auteur m'était inconnu. le titre et la couverture du livre m'ont incité à le découvrir. J'ai dû le lire en quelques heures, pratiquement sans interruption. C'est un polar immoral et déjanté, (halluciné et décapant dit le résumé). Il faut le prendre comme tel. Tueur à gages mais pour les petites gens à un taux de prime donc bien inférieur, Dick Lapelouse élimine les produits nuisibles des clients qu'il accepte. on le suit donc tout au long du roman dans son éradication. Jusqu'au jour où il est piégé. Dès lors il se découvre une conscience qu'il se chargeait auparavant d'occulter grâce à des séances de psychanalyse chez son voisin et ami Malcolm Braun, psychiatre de son état, confesseur du tueur, contraint au secret professionnel. Dans son style très particulier, aux métaphores très originales, Sébastien Gendron déclenche le rire et attire la lecture. Toutefois, il peine dans la dernière partie de son scénario et dans sa conclusion. Ce qui est, bien sûr, dommageable. Il est plus difficile pour un auteur (ou un acteur) de faire rire que de faire pleurer. Mais, il semble que Gendron a eu du mal à terminer son livre. En fait son héros est plus méticuleux dans l'accomplissement de son oeuvre démoniaque que son auteur. Cette impression laisse un goût d'inachevé.
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Un roman noir hilarant,qui nous emmène sur les traces de Dick Lapelouse , tueur low cost qui se charge de débarasser les cons des connards qui leur pourrissent la vie à des prix très concurrentiels. Après une enfance compliquée et des années de bons et loyaux services comme porte-flingue d'un parrain Marseillais, notre brave Dick décide se mettre à son compte ,et comme l'homme a une conscience sociale il choisit de faire dans le discount, offrant ses services à ceux qui d'habitude ne peuvent se le permettre. C'est drôle et cruel.
Les courts chapitres donne du rythme à ce roman au style enlevé et original qui nous permet de passer un moment de lecture vraiment divertissant.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
c’est sans la moindre difficulté que j’accule cet homme dans l’angle de sa cuisine, sans le moindre problème que je le maîtrise et, lorsque je lui enfile un sac plastique sur la tête, il n’a même pas la force de se défendre.
Déjà époumoné par son footing de galérien, il suffoque moins de deux minutes avant de s’effondrer sur le carrelage. Aucune trace de lutte, pas d’intrusion suspecte dans les lieux, que je quitte à la nuit tombée en retirant mes gants en latex et mes surchaussures en coton.
Sur le chemin du retour, j’appelle Sonia Van Veckt. Elle pleure un peu, avant de murmurer un tout petit merci qu’elle s’en voudra peut-être toute sa vie d’avoir prononcé.
Ou pas.
Je n’en saurai jamais rien.. (p. 16)
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Je m'appelle Dick Lapelouse et je suis tueur à gages pour les gens de peu. Ça signifie que pour éliminer les nuisibles des pauvres, j'applique des tarifs largement en deçà de ceux pratiqués pour les nantis.
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Croyez-en ma pratique, pénétrer nuitamment dans une chambre habitée n’est jamais agréable. Les odeurs d’hommes endormis sont pestilentielles, et ce, qu’ils soient riches ou pauvres. Celles des femmes présentent le net avantage d’être masquées par les fragrances de leurs crèmes hydratantes. Mais une pièce renfermant un vieux qui sommeille est à elle seule une expérience olfactive que rien ne dépasse.
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Non, il ne chante pas bien, Peyrac ; Il chante comme Claude François. Et pour ma part, j’aurais aimé que le 15 mars 1978, dans un grand mouvement de désespoir communautaire, tous les mordus de ce nain rachitique à costumes lamés rentrent chez eux après l’enterrement et tentent à leur tour d’aller changer une ampoule avec deux pieds dans la flotte.
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J’entre, je vois cet escalier devant moi et je pense à ces romans où vous ingérez cinq cents pages de rebondissements outrageux pour l’intelligence et où, quand vous sentez arriver le dénouement, vous vous rendez compte qu’il ne reste que trois pages. Trois pages pour expliquer les cinq cents autres. C’est l’effet que me fait cet escalier.
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