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EAN : 9781091555136
Atelier des Cahiers (07/01/2015)
4.27/5   11 notes
Résumé :
On connaît bien le manga japonais, qui a fait école en Europe. On connaît moins bien la BD sud-coréenne (le manhwa), pourtant très présente en France. La production est grande, les styles variés : cet ouvrage vous aide à vous y retrouver et à comprendre le meilleur du roman graphique coréen.

Ce livre présente ainsi les acteurs essentiels de la BD coréenne à travers 15 portraits accompagnés de planches, dessins, photos, bibliographies et d’une introduc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Prenant ce livre beau et soigné entre les mains, je me dis : 15 biographies d'auteurs de BD, à la queue leu leu, ça va être dur à avaler….
Mais en introduction un dessin s'impose; un visage de femme superbe de grâce et de douceur. Alors mon regard se forme, devient bienveillant et je parcours les pages...

Les textes sont concis et bien écrits avec juste ce qu'il faut d'humour. Ils nous dressent les portraits pleins d'une douceur impressionniste faite de touches des couleurs de leurs vies, de leurs histoires, de leurs traumas de quinze Bédéistes sud-coréens.
Les figures sont complétées par des extraits de leurs oeuvres et par un questionnaire de Proust. La recette est très agréable et efficace, une véritable vitrine de la BD Sud-coréenne qui nous permet de faire nos courses.
Moi qui ne connaissait que le manga japonais (sommairement) et pas du tout le Manhwa coréen (il n'est d'ailleurs pas certain que j'ai su placer la Corée du premier coup sur une mappemonde), j'avoue être à présent très tenté par certains de ces auteurs. Mission réussie donc pour les auteurs.
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"De case en case : portraits de 15 bédéistes sud-coréens" de Keum Suk Gendry-Kim et Loïc Gendry est paru à l'Atelier des cahiers en 2015. On apprend que "manhwa" le mot coréen pour désigner la BD est tiré du mot 漫畫 qu'un Japonais, aujourd'hui assez connu en Occident, Kazushika Hokuzai inventa en 1814. Il n'aurait pas été inintéressant de donner le sens de ces caractères chinois, nous allons donc le faire par nous-même ; le premier idéogramme renvoie à l'idée de "fantaisie" et le second désigne un dessin. Rappelons que de 1905 à 1945 la Corée fut un protectorat japonais.

Si la presse généraliste ou des ouvrages spécialisés d'informations (comme un manuel de formation pour adultes) utilisent ce qui me semble relever plutôt du dessin de presse (une case unique), il semblerait qu'il faille attendre 1923 pour voir une suite d'images, quatre en l'occurrence. Les premiers magazines coréens de BD apparaissent pour les enfants en 1948 et pour les adultes en 1949.

Ce livre présente les manhwas classés selon leur thème : humour, récit historique, histoire sportive, vie quotidienne, autobiographie avec une part plus ou moins grande de fiction. Suivent quinze portraits de bédéistes du Pays du matin calme. En accompagnement du texte qui leur est consacré, on trouve des planches, dessins, photos et bibliographies. On peut regretter que les reproductions de pages de BD en coréen ne soient pas accompagnées d'une traduction hors de la case (en-dessous par exemple). On a toutefois pages 32-33 un récit dont on peut très bien deviner le sens, des histoires traduites en français pages 44-45, 63, 65, 67, 85, 91, 93, 94-95, 119, 120-121, 122-123, 124…

Kim Dong-hwa, dont les ouvrages sont publiés par Casterman, est le plus connu de ces auteurs coréens. D'autres artistes ont eu au moins un de leur ouvrage traduit en français. Nous ne donnerons qu'un seul titre même si certains ont plusieurs albums dans la langue de Molière. Ce sont : Ancco ("Aujourd'hui n'existe pas"), Kim-Su-Bak ("Quitter la ville"), Kim Hanjo ("La Mémoire du corps"), Sim Heung-Ah ("Woo-Lee et moi"), Park Kun-woong ("Fleur"), Keum Suk Gendry-Kim ("Le chant de mon père"), Choi Kyu-sok ("Nouilles Tchajang"). Frédéric Ojardias présente en fin d'ouvrage le webtoon coréen.
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Je tiens à remercier tout d'abord l'Atelier des Cahiers et Babelio pour l'envoi de ce livre à travers la Masse critique du mois de décembre.
De case en case est un bel objet. La présentation est soignée, la couverture et le papier de qualité.
Dans l'introduction, les auteurs resituent la bande-dessinée en Corée du Sud. Tout le monde lit des webtoon (bande-dessinée en ligne) en Corée du Sud. Il existe même des manhwabang, lieux aux plages horaires très étendues où l'on peut consulter sur place ou emprunter des manhwa ou bande-dessinées coréennes. Plusieurs types de manhwa existent : humoristiques, éducatives, historiques, réalistes ou des mélanges d'autobiographie et de fiction.
Le livre est découpé en 15 chapitres portant chacun sur 15 bédéistes sud-coréens.
La présentation est similaire pour chaque auteur : à travers un cours résumé de la vie ou des moments marquants de la vie de chaque auteur, on découvre ce qui a amené chacun à la bande-dessinée, ces motivations et en quoi son vécu est perceptible ou a engendré les oeuvres produites. Les thématiques abordées sont très différentes d'un auteur à l'autre. Toutes les oeuvres dont il est question ne sont pas traduites en français. Cependant, les oeuvres disponibles dans notre langue sont présentées en fin de chapitre. Et surtout, de nombreuses pages de manhwa, traduites ou non, sont reproduites dans le livre. Il est donc possible d'avoir un aperçu du coup de crayon de chaque artiste. Chaque dessinateur possède son style, les dessins sont en noir et blanc, ou en couleurs... Il y en a pour tous les goûts. Enfin, à la fin de chaque chapitre, chaque auteur répond à un questionnaire de Proust.
Pour moi qui ne connaissais pratiquement pas les dessinateurs coréens, ce livre m'a permis grâce à une lecture agréable d'avoir un aperçu rapide des différentes oeuvres de 15 auteurs de manhwa coréens. On apprend également beaucoup sur l'histoire de la Corée du sud et sur le mode de vie de ses habitants. Cette lecture m'a amené à relever plusieurs titres qui me font envie et que j'espère trouver pour me faire ma propre idée et pour pouvoir continuer à apprendre sur ce pays et ses occupants.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Atelier du cahier pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de la Masse Critique Babelio.

De la Corée, le pays du Matin calme, je ne connais que les histoires des éditions Picquier. du manga, je ne connais que le travail des japonais. de case en case, nous plonge et nous invite à une balade reposante à travers certaines villes et villages de la Corée du sud. Dédale qui nous mène à croiser la route de quinze bédéistes coréens toute génération confondue. Quinze parcours de vie différents, quinze visions du monde différentes et pourtant celles-ci tendent à promouvoir le manhwa que l'on peut traduire par la BD coréenne. J'ai beaucoup aimé lire l'évolution des médiums utilisés comme l'encre de Chine.

J'ai, également, beaucoup apprécie la lecture, et plus particulièrement les parcours de vie des différents protagonistes. Parfois des vocations sur le tard, parfois vocations innées, chacun y va de son médium et chacun nous offre une vision de la Corée bien éloignée de la vision idyllique que, nous, les occidentaux avons. Que cela du bédéiste militant à l'interrogatif, chacun nous offre sa vision tout à fait personnelle de son pays, de ses aspirations, de ses conflits et de de histoire de la Corée. Chaque chapitre est accompagné d'une photographie du bédéiste, d'un portrait chinois, ainsi que différentes planches manhwas qui permettent de saisir le travail des quinze artistes, mais aussi d'un lien internet permettant de suivre le travail de chaque auteur.

Un autre aspect non négligeable de ce bouquin est l'ensemble des terminologies liées à la Corée que cela soit au niveau des plats alimentaires ou au niveau de la BD dont le traducteur à prit soin de faire des annotations, mais aussi un chapitre intéressant sur l'évolution de l'édition en Corée, mais aussi sur la manière dont on devient bédéiste là-bas. Les Coréens lisent beaucoup sur des tablettes contrairement à nous et le monde de l'édition s'est adapté à cela. Un autre point fort intéressant est le lien un peu fusionnel entre les auteurs et la Corée que cela soit du fait de fuir Séoul ou de quitter la campagne.

Ce beau livre est une très belle invitation au voyage au pays du Matin calme.
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J'ai reçu ce livre grâce à la dernière Masse Critique Babelio et aux éditions Atelier des Cahiers, que je remercie pour cette lecture.

Jusqu'à ce que je commence à visionner des dramas coréens il y a quelques mois*, tout ce que je savais de la Corée se résumait à ce que j'avais vu de la guerre dans la série M*A*S*H. Autant dire que je partais de très très loin ^^ Au fil des épisodes, j'ai commencé à m'intéresser au pays, à son histoire, à sa culture. Après mon visionnage de W, c'est le manhwa qui a titillé ma curiosité, d'où mon intérêt pour ce livre que proposait Babelio dans sa dernière Masse Critique.

J'avoue que je craignais que cette lecture soit fastidieuse du fait de ma totale ignorance sur le sujet, le classement du livre parmi les essais ajoutait à mon appréhension. Quelle ne fut pas ma surprise de trouver un texte aussi facile d'accès et aussi passionnant!

L'ouvrage s'ouvre sur une préface où l'un des auteurs explique ses motivations, puis une préface nécessaire qui pose le contexte historique et culturel dans lequel les manhwas sont nés et se sont épanouis. Suivent les portraits d'acteurs de cette industrie: auteurs, éditeurs, critiques, ainsi qu'un texte sur l'évolution de la BD papier vers le webtoon. Chaque chapitre est illustré par les dessins des auteurs présentés ou par des planches complètes et suivi d'un portrait chinois de la personne interviewée et de références bibliographiques.

J'ai appris énormément de choses grâce à cette lecture que j'ai trouvée absolument passionnante. le parcours des auteurs est super intéressant et s'inscrit à la fois dans l'histoire du pays et dans celle du manhwa. Plus que des interviews, ce sont des rencontres qui sont racontées ici et la perception qu'ont les auteurs du livre est aussi intéressante que la description du 9e art à la coréenne. J'ai vraiment littéralement dévoré cet ouvrage et j'ai regretté que le livre ne soit pas plus épais ^^ Bien sûr j'ai noté de nombreux titres, en espérant faire de jolies découvertes à l'avenir.

Je n'ai que 2 reproches à faire à ce livre: certaines planches appartenant à des manhwas non traduits en France sont proposées en coréen, des sous-titres auraient été nécessaires; toutes les illustrations sont légendées en fin de volume, là où il aurait été plus agréable et plus simple de savoir de quoi il était question sur la même page.

Pour le reste, je n'ai que des éloges à faire à cette lecture que j'ai trouvé passionnante et que je recommande aux amateurs de BD et à ceux que la Corée intéresse.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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critiques presse (1)
BDGest
05 mai 2015
Éclectique et varié, ce panel se révèle être une véritable invitation à la découverte.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
( A propos de l’auteur Kim Hanjo) Les maux de l’âme ne trouvent pas de remède, Hanjo n’est pas un chirurgien, il ne recoud pas, ne soigne pas. Il découpe, observe. Aucune réponse, aucune solution n’est donnée. A la lecture de son œuvre, vous vous retrouvez seul face à la psychologie complexe des personnages qui vous renvoie, tel un courant auquel il est vain de résister, inévitablement vers la vôtre. Hanjo propose une œuvre à lire, pour se lire dedans.
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(Le Printemps) Alors qu'il ne reste plus rien des récoltes précédentes, on attend fébrilement que les céréales atteignent leur maturité. Les femmes, prévenantes, évitent de cuisiner durant la journée afin de ne pas faire flotter dans le village l'odeur des aliments.
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J'admire les personnes qui sont sociales, car c'est une qualité que je ne semble pas posséder.

Page 53.
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Cette colère prend racine dans ses origines familiales et géographiques.

Page 92.
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Les contours de l'absence.
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Videos de Keum Suk Gendry-kim (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Keum Suk Gendry-kim
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+ Lire la suite
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