Coresh aidé de Solenn pour ses prédictions et de Marween pour la partie guerrière, poursuit sa conquête inexorable du monde, allant même jusqu'à abattre l'habitat sacré des seigneurs adverses.
Rien, ni personne ne lui résiste et d'ailleurs comment pourrait-il en être autrement alors que Solenn lui prédit tous les mouvements de ses adversaires.
Malgré une défaite annoncée par Solenn, Auric et sa horde de Serpent survivent encore et encore, réussissant même l'exploit de rallier à leur cause tous les derniers opposants à Coresh.
Dans l'univers des démons, une guerre fait elle aussi rage entre ceux qui prônent un rapprochement des deux mondes et ceux qui ne le souhaitent pas.
Auric, grand fléau des Morwaak découvre d'ailleurs avec stupeur que certains d'entre eux ne lui sont pas hostiles.
De sièges en sièges, de fuites éperdues en fuites éperdues, la situation reste quand même critique et désespérée pour les Serpents, leur chef et les quelques seigneurs ralliés à leur cause face à une armée ducale forte de plusieurs centaine de milliers d'hommes.
A quoi bon continuer à se battre face aux prédictions de la prime augure qui toujours se réalisent et qui ont prédit de longue date la victoire de Coresh et la disparition des Serpents de la surface de la terre ?
Mais quand bien même la situation serait perdue, Auric n'abandonne pas, incarnant par la même l'archétypal combat inégal entre les faibles opprimés et leurs forts tortionnaires adeptes d'une dictature mondialisée.
Il refuse de se plier au fatal destin que semble lui avoir prédit Solenn.
C'est le combat de l'individu libre contre le déterminisme.
A moins que… Solenn qui semble jouer sa propre partition n'a pas encore révélé toutes ses cartes.
Un final haletant et terrible pour une trilogie de Fantasy pleine de fureur et de sang. Un univers de brutes où malgré tout des touches d'humanité transparaissent. Très certainement le meilleur opus de la série.
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la suite des aventures d'Audric n'apporte rien de bien neuf : d'embuscades réussies en fuites éperdues devant un ennemi supérieur en nombre, on suit les Serpents dans leur vie quotidienne ...
Le monde et la motivation des démons restent bien obscurs...
La chute est, pour moi, décevante : on dirait que l'auteur, surpris lui-même par l'épaisseur de son oeuvre (3 tomes), se rend soudain compte qu'il doit en finir et invente une dernière séquence sur 15 pages pour arriver à se sortir de cette histoire sans fin, alors que les combats en étaient à leur point culminant !
Happy end vraiment trop sucré à mon goût et suspense qui tourne court !
J'aurais envie de dire : "tout ça pour ça" à la fin de la lecture des 3 volumes.
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Depuis l’aube des âges, l’assassinat de parents constituait un moyen normal d’imposer ou de conserver sa lignée sur le trône, ou simplement à la cour. Dans les châteaux, l’empoisonnement était un fléau aussi naturel que la peste chez les paysans.
Lecture de Laurent Genefort : une création originale inspirée par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé depuis 2017 par la BIS en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature (MéL). Quelques mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé.
Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne".
Pour cette sixième saison, les auteurs de science-fiction français sont à l'honneur, dans le cadre de l'année de la SF à la BIS : http://www.bis-sorbonne.fr/biu/spip.php?rubrique537
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