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Gagner la guerre (BD) tome 2 sur 4
EAN : 9782803675418
56 pages
Le Lombard (20/09/2019)
3.76/5   44 notes
Résumé :
Benvenuto est un tueur à gages, sans doute le meilleur de toute la république de Ciudalia. Il est à présent au service du machiavélique podestat Ducatore. C'est pour le compte de ce dernier que Benvenuto a embarqué avec la flotte ciudalienne. La guerre avec l'empire de Ressine fait rage et Benvenuto doit mettre ses armes au service de la république. A moins qu'il n'ait une autre mission, bien moins avouable…
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Le 1er tome était une adaptation de la nouvelle "Mauvaise Donne", mais avec ce tome 2 intitulé "Le Royaume de Ressine" on débute le récit du roman donc on entre dans le vif du sujet. C'est la guerre entre la République de Ciudalia qui incarne l'Italie de la Renaissance (dans ses plus mauvais aspects car le roman d'origine cultive le grimdark martinien) et l'Archipel du Royaume de Messine qui incarne les Arabes / Turcs / Perses (pour les Occidentaux ce sont tous des métèques orientaux donc sont du pareil au même). Benevuto est monté en garde au près du Podestat Ducatore en devenant moins son bras droit que son maître espion, autrement dit l'exécuteur de ses basses oeuvres exploitables et sacrifiables à merci. Et l'aristocrate sociopathe (pléonasme ?) est passé du parti de la paix à celui de la guerre juste parce que ça sert bien ses intérêts politiques du moment. En effet il collabore activement avec l'ennemi pour que celui-ci élimine ses rivaux à sa place, ce qui lui permet de récupérer l'argent, la gloire et le pouvoir qu'ils auraient dû recevoir. On sait que Don Ducatore est un monstre prêt à tout et au reste pour écraser le reste du monde et monter quelques marches de plus sur l'escalier du pouvoir pour pouvoir écraser encore plus du monde, ce qu'on ne sait pas encore c'est jusqu'où vont ses ambitions. Connaissant le boulard et l'inhumanité du personnage, on imagine qu'il préfère le monopole à la concurrence et qu'il préfère être « nec plus ultra » que « primus interpares » (quel connard, encore un hominus crevaricus dont le monde entier se serait bien passé !)... Pour notre antihéros au service d'un Lex Luthor vénitien, il faut qu'il n'y ait aucun témoin pour que tout se passe bien, et avec sa poisse légendaire les choses ne peuvent tourner que de mal en pis. To Be Continued !

Il y a un Don Machin qui déboule presque à chaque page et je n'ai pas fait d'efforts pour retenir leurs noms et leurs visages puisqu'ils sont tous des victimes potentielles du crevard en chef, mais j'attends toujours plus de Frédéric Gênet sur le charadesign. Toutefois il y a clairement de beaux voire de gros progrès sur les décors et les arrière-plans avec quelques cases vraiment superbes, et pour ne rien gâcher les batailles navales au coeur du récit et qui dégagent beaucoup d'énergie sont très réussies. Hâte de voir s'il va continuer sur cette bonne lancée.

PS : encore une fois ça s'enflamme du côté des prescripteurs d'opinion… Ainsi Ecran Large nous dit que « la plus grande aventure fantasy s'impose en BD » :
- déjà ce n'est pas un récit d'aventure, mais un succession de complots et d'intrigues vus du côté des crevards
- ensuite si "Gagner la guerre" a sans doute été le plus gros succès français de ses dernières années, il y a quand même un paquet d'oeuvres au moins aussi bonne que celle-ci donc on va éviter de dégainer la gatling à superlatifs comme les journalistes et les gens du marketing savent si bien le faire
- « s'impose en BD » : je ne connais pas les chiffres de ventes, d'après ce que j'ai entendu dire ce n'est pas la folie non plus… C'est adapté, c'est de qualité et c'est déjà bien, après on ne va vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué et on va croiser les doigt pour qu'elle aille jusqu'à son terme avec la même bonne volonté manifeste de bien travailler !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Ceux qui croient me connaître, moi, Benvenuto Gesufal, savent que je suis un mercenaire, un assassin, à présent au service du machiavélique podestat Ducatore. Je suis monté en grade… Je suis devenu son bras-droit. Officiellement ! Parce qu'officieusement, je suis bien plus que ça : je suis son espion, son homme des basses oeuvres…

Je suis prêt à tout pour m'enrichir. Vous me trouvez ignoble ? Pourquoi, moi, mercenaire, devrais-je être différent de ces nobles qui ne poursuivent d'autres buts que l'accroissement de leur puissance et de leurs richesses ? En quoi sont-ils plus « nobles » que moi ? Je travaille pour celui qui est probablement le plus retors, le plus fourbe (le plus doué) d'entre eux, le podestat Ducatore …

Assez parlé de Benvenuto. La République de Ciudalia est en guerre. Etonnant, non ? le Royaume de Ressine (des espèces d'enturbannés) est sur le point de tomber. La ville portuaire de Cyparissa s'est déjà écroulée sous les coups de boutoir du régiment Burlamuerte. Ces magnifiques soudards ont bien profité de leur prise, si vous voyez ce que je veux dire… Cassio Cladestini est sur le point d'emporter une victoire décisive à la tête de la flotte…

Critique :

Avant d'aborder la lecture de cet album, il est souhaitable de lire le 1er tome de « Gagner la Guerre », histoire de faire connaissance avec Benvenuto qui est le fil conducteur au sein de cette histoire pleine d'intrigues, de trahisons, de coups fourrés, de batailles et de meurtres en tout genre…

Il y a tellement de complexité dans les relations entre protagonistes qu'on est obligé de lire et de relire certains passages pour s'y retrouver entre faux-alliés et vrais ennemis… Avec qui il est parfois intéressant de s'entendre pour se débarrasser de rivaux encombrants…

L'auteur belge Frédéric Genêt, en adaptant une histoire du célèbre Jean-Philippe Jaworski, nous entraine dans une histoire qui, dans le genre sans foi ni loi, n'est pas sans rappeler « le Prince » de Machiavel et les luttes pour le pouvoir et la richesse dans l'Italie de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, d'autant que les adversaires ressemblent furieusement aux Arabes, à moins que ce ne soient des Turcs ou des Perses… On s'en fout ! Ce sont des ennemis qu'il faut dégommer car la République de Ciudalia ne fait pas dans la dentelle et l'humanisme. Si vous avez un côté sentimentaliste, que vous êtes allergique aux anti-héros traîtres, aux paroles non tenues, passez votre chemin ! Même si vous éprouverez de la sympathie pour Benvenuto, ne vous y trompez pas ! Ce type n'est qu'une crapule amorale, il n'agit que pour ses intérêts personnels… Et comme il n'est pas le seul…

N'ayant pas lu l'oeuvre originale de Jaworski il m'est impossible d'établir une comparaison. Ma critique ne tient donc compte que de la BD. Celle-ci est impressionnante par la qualité du dessin de Frédéric Genêt qui alterne de nombreuses scènes d'une violence incroyable avec quelques décors tranquilles de toute beauté. Son dessin est à l'image de son propos : sanglant, rapide, percutant. Un petit mot pour signaler que la superbe mise en couleurs est le fruit d'une collaboration entre Annelise Sauvêtre et Frédéric Genêt. Hé, oui, encore lui !
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L'adaptation du roman Gagner la guerre, de Jean-Philippe Jaworski, par Frédéric Genêt se poursuit chez Le Lombard avec ce deuxième tome centré sur le royaume de Ressine.

Complots politiques et manoeuvres militaires
Après un premier tome très introductif aux cercles de pouvoir de Ciudalia, nous suivons désormais la mise en place méthodique et réfléchie d'une guerre de long terme entre Ciudalia et son voisin oriental, le royaume de Ressine. Benvenuto Gesufal, mercenaire au service de Don Ducatore, est l'instrument de cette stratégie puisqu'il va devoir encourager et régler certains aspects de cet affrontement qui est censé permettre à son commanditaire de se maintenir au pouvoir. Or, évidemment, les missions sont multiples, enchevêtrées parfois et se déroulent rarement comme prévu. À bord d'un vaisseau de combat ciudalien, en course-poursuite sur les mers, en négociations chez les adversaires ressiniens, les occasions ne manquent pour Benvenuto de se mettre en lumière, mais aussi en mauvaise posture, d'autant que la magie commence à pointer le bout de son sortilège. Tout l'enjeu de cet opus est alors de saisir si sa vie vaudra quelque chose face aux projets démesurés de son commanditaire si ambitieux…

Retour dans le Vieux Royaume
Alors que le premier tome adaptait en fait la nouvelle « Mauvaise donne » parue dans Janua vera, Frédéric Genêt se lance là véritablement dans l'adaptation de Gagner la guerre, roman fleuve sur les conspirations au sein d'une république ressemblant fort à la Florence de la Renaissance. Léonide Ducatore est podestat et compte bien garder la main sur le palais curial. Or, il a besoin d'effectuer un retournement d'alliance. Particulièrement opportuniste, il mise tout sur le lancement d'expéditions punitives contre l'archipel de Ressine, groupe d'îles voisines de la République de Ciudalia dirigé par le Shah. Dans ce tome, les tractations se font en extérieur, si on peut dire, car entre les difficultés de commandement en pleine bataille navale et les coulisses des discussions diplomatiques sur une île ensoleillée de Ressine, le voyage n'est pas de tout repos.

Adapter, c'est faire des choix.
Pour reprendre à son compte Gagner la guerre, Frédric Genêt a dû opter pour un cadre très méditerranéen et les paysages sont plutôt variés : île ressinienne inondée de soleil, palais de Ciudalia dans un style XVe siècle et nefs au large. le style se veut plutôt réaliste, davantage porté sur les détails liés à l'action (impacts de traits d'arbalètes, chocs des navires, expressions soudaines) que sur la profondeur des paysages ou la beauté des visages des personnages secondaires. Corroborant ce choix, le découpage se fait plus dynamique dans ces moments d'action et donc plus intéressant à suivre, et ce d'autant plus quand l'action est une bataille navale où l'auteur réussit à rendre deux champs différents : à vue d'hommes pour les ordres et les faits d'armes et en vue aérienne pour les mouvements stratégiques des navires. le déchirement de certaines cases sert également à marquer l'extrême violence subie par un personnage ou la magie qui intervient dans le récit. le début de Gagner la guerre comporte déjà quelques tournants fatidiques et ils sont heureusement bien placés dans l'enchaînement des cases et surtout des pages, afin de les découvrir dans le bon timing.

En somme, l'album passe décidément trop vite qu'on voudrait la suite illico !

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Benvenuto est devenu le bras droit du podestat Ducatore qui est aussi machiavélique qu'ambitieux. Une guerre arrange ses petites affaires politiques? Il n'hésite pas un seul instant. Et voilà Benvenuto en plein bataille navale, lui qui a le mal de mer.

Notre anti héros a beau avoir tous les attributs d'un salaud, on s'y attache tout de même. Il assassine et sert un maître particulièrement détestable sans états d'âme mais il a son charme certainement ce petit côté poissard qui garde l'humour.
En tout cas ce tome est riche en action et en intrigues politiques bien retorses. Il y a un bon rythme et c'est très plaisant à lire.
J'aime beaucoup le trait de Genêt. Ces batailles ont un bon rendu, y a du mouvement, de l'expressivité.
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Cette fois-ci pas de préface de Jaworski, auteur du roman éponyme.
Nous retrouvons directement notre anti-héros en train de croupir au fond d'une cellule dans la ville portuaire de Cyparissa, Archipel du royaume de Ressine.. Comment est-il arrivé là ? C'est ce que va nous conter la bande-dessinée.

La planche suivante est une gigantesque scène de massacre. Ca commence fort on est tout de suite dans le bain. La guerre entre la république de Ciudalia et le royaume de Ressine fait rage.
Benvenutto est devenu le maître-espion du Podestat Ducatore, sorte de premier magistrat de la ville. Alors que ce dernier prônait la paix dans l'opus précédent, ici il soutient pleinement la guerre puisqu'elle lui apparaît comme le meilleur moyen de conserver son pouvoir. Benvenutto est donc chargé des plus viles besognes pour le compte de Ducatore, sans que cela n'émeuve notre anti-héros. Lors d'une bataille navale, ce dernier va être fait prisonnier et emmener au royaume de Ressine.

Les batailles, qu'elles se déroulent sur terre ou sur mer, sont une nouvelle fois magnifiquement illustrées. La colorisation en particulier m'a beaucoup plu. L'univers s'étoffe, d'autres personnages tout aussi peu recommandables font leur apparition et l'écheveau politique est loin d'être démêlé. de rebondissements en rebondissements, on finit malheureusement sur un beau cliffhanger.
C'est bien dommage, je trouve ce procédé toujours peu honorable comme s'il fallait courir acheter la suite… Mais après tout, Jaworski nous avait prévenus : l'immoralité de son personnage finit toujours par déteindre.
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critiques presse (3)
Sceneario
22 novembre 2019
On pourra saluer la très belle partition graphique de Frédéric Genêt, qui, en plus d’un découpage averti, fait preuve d’une énergie palpable. Les scènes de combats multiples, les batailles navales dans leur stratégie, apportent un réel effet sur l’ambiance générale de l’album. [...] Un excellent deuxième tome à la trame subtile dont on attendra la suite avec impatience.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
25 octobre 2019
On est captivé par les très nombreuses scènes maritimes et la violence de ses combats, on se délecte des jeux de stratégies qui se tissent dans les alcôves du pouvoir [...]. Surtout, on profite pleinement de ces superbes cases qui confèrent toute la dimension d’un univers aussi séduisant qu’addictif.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
24 septembre 2019
Le récit se déroule quasiment exclusivement en territoire marin. Grâce à la variété des plans et du cadrage bien pensé, le regard navigue au milieu des scènes de combats savamment orchestrées, sans mal de mer. Quelques problèmes de proportions persistent, mais n'entament cependant pas le plaisir de lecture.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Citoyens ! Trois bâtards de Ressine nous talonnent. Parce qu’ils sont plus nombreux, ils se croient les plus forts.
Il va falloir leur rappeler qu’au cap Scibylos, nous avons engagé la bataillé à six contre cent. Il va falloir leur rappeler la férocité de l’escadre Mastiggia.
Il va falloir leur enfoncer dans le crâne que nous sommes les maîtres des mers ! La bataille sera rude. Il y aura des morts.
Mais suivez mes ordres sans flancher… et je vous jure qu’on enverra ces toquards par le fond.
Et après-demain, quand vous poserez le pied sur les quais de Ciudalia… vous serez tous des héros !
Mastigiaaaa !
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- Au nom de la république, unissons-nous et gagnons cette guerre !

- Je t'ai dit que j'avais un mauvais pressentiment ?
- Ouais ! Fini la belle vie, on part en mer avec le patron.
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-Alors, ça vous fait quoi de quitter la terre ferme?
-M'en parlez pas. La flotte c'est déjà pas bon à boire, alors imaginez naviguer dessus...
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Gagner une guerre c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand il s'agit de nobles pourris d'orgueil et d'ambition, on en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire.
Pour rafler la mise, c'est désormais au sein de la famille qu'on sort les couteaux.
Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon.
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La guerre nourrit la guerre.
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Frédéric Genêt - Gagner la guerre. Volume 1, Ciudalia
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