Cet ouvrage, conçu et rédigé par des universaitaires est avant tout conçu pour des étudiants avec des chapitres qui permettent une très bonne introdution sur les différents sujets, tout en sugérant des lectures d'approfondissement. Les crates en fin d'ouvrage permettent de mieux ncarner le sujets, tout comme les courtes notices de présentation des différents personnages ou notions évoqués placées dans les marges.
L'ouvrage permet de balayer de nombreux champs de connaissance et se divise en trois grandes périodes :
Le haut moyen âge allant de 410 à 1050 avec les premiers royaumes, les changement liés à la chrétienté mais aussi les crises des royaumes barbares puis l'expansion des royaume francs et la fondation de l'Empire avant b'aborder la renaissance carolingienne et l'échec politique d el'unité de l'Empire avant de se clore par les dernières insvasions barbares et l'éclatement féodal.
Le moyen âge classique va du XIème au XIIIème siècle et permet d'aborder la relation d el'homme à la terre, la féodalité, le renouveau de l'Etat, du commerce, mais aussi la vie urbaine et le commerce, l'Eglise et la société politique, le monachisme, la vie culturelle et artistique et l'expansion de l'occident.
Enfin la dernière partie, consacrée à la fin du Moyen Age va jusqu'au XVème siècle et se centre sur la vie économique, le destin des Etats, le monde rural et reprend ensuite les thèmes de l'urbanisation etdu commerce, la vie religieuse et artistique.
Le livre permet à chacun de se faire une idée assez concise mais très juste de ce que fut le Moyen Age.
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Un manuel bien documenté et riche en informations.
Pour les amoureux d'histoire du Moyen-Âge et du début de l'époque moderne, une source très intéressante !
Petit +, la chronologie à la fin de l'ouvrage qui est extrêmement rigoureuse.
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Issue de la recommandation, couramment pratiquée pendant tout le haut Moyen Age, la vassalité demeure un contrat conclu entre deux individus et n'engageant que deux personnes, au cours d'une cérémonie dont l'hommage est l'acte essentiel. Décrit par les chroniqueurs et les actes de la pratique, illustré par maintes représentations figurées, le rite comporte un don de soi-même du dépendant au seigneur. Le futur vassal se présente tête nue, sans armes, s'agenouille, place ses mains dans celles du seigneur (immixtio manuum), geste qui rappelle sans doute le mélange des sangs qui scellait les compagnonnages anciens ou le don total de soi-même puisque les mains sont sans armes. Il devient ainsi l'homme du seigneur. Ce geste rituel suffirait à créer les liens de subordination, mais afin de préciser que la dédition est l'acte volontaire d'un homme libre, il est souvent accompagné d'une déclaration de volonté qui en renforce la portée. La subordination du vassal, contrairement à celle de l'esclave, est librement consentie.
p.120.
Il y avait là quelque contradiction avec les exigences de la règle cistercienne. L'action contre les hérétiques, bien souvent infructueuse, la participation aux grandes tâches de l’Église entravaient la contemplation et la fuite du monde. La richesses des maisons cisterciennes acquises grâce à une bonne gestion, posait de redoutables problèmes. Faute de pouvoir concilier l'idéal originel et les réalités du temps, l'expérience cistercienne perdit de son dynamisme dès la fin du XIIe siècle.