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Critique de Naselusa


Quelque part en France, en bordure du domaine du vieux seigneur Abdon, commence la grande forêt sans âge dont nul ne sait où elle finit. Abdon, si grand chasseur qu'il soit, a respecté cette forêt « pour qu'il y ait un monde sans hommes, sans armes d'hommes, où la vie et la mort ne voient point transgresser leurs lois, où les bêtes puissent mourir enfin, serait-ce sous la griffe ou la dent, de leur vraie mort de bêtes, de leur belle mort ». Tout au contraire le
fils d'Abdon, Bonavent, et son piqueux La Brisée, loin d'être inspirés par la même sagesse, sont hantés par un rêve de conquête et de possession. Passionnément, ils vont poursuivre la Bête splendide et symbolique, le grand Cerf de la forêt, comme le capitaine Achab poursuit la baleine blanche…..

Un roman qui a la grandeur intemporelle des légendes, et où les lecteurs d « La Dernière Harde » et du « Roman de Renard » retrouveront, à leur point de perfection, les prestiges d'un art incomparable.

L'action se situe dans les temps anciens, du temps de la seigneurie ; de ce fait le vocabulaire utilisé par Genevoix reprend parfois des termes également anciens, ainsi que des mots appartenant à la vénerie.
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