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Critique de lecassin


Maurice Genevoix affiche quatre-vingt-six ans quand il publie « Un jour », un roman sans intrigue vraiment, où l'on voit vivre Fernand d'Aubel, « le double » de l'auteur… Mais là n'est pas le propos : il s'agit plus d'une ode à la vie, à la nature et à la simplicité d'être, à l'évidence de l'être pourrait-on dire...

Et puis Maurice Genevoix n'a pas son pareil pour décrire son Val de Loire adoré tel un envol de migrateurs au petit matin sur un plan d'eau brumeux… Cliché pourrait-on dire ? Oui, sous ma misérable prose…
Un ouvrage que d'aucuns ont qualifié de testamentaire… Sans doute vu l'âge de son auteur quand le texte est édité ; d'autant qu'on sent poindre comme une acceptation de la mort quand la vie fut aussi longue.
On est bien loin des romans sur la grande guerre ou l'auteur s'indignait de la mort, de la mort à vingt ans : « Je me rappelais les lentes larmes coulant sur le visage d'un mourant et son regard faisant passer en moi, dans tout mon être, la peine de mourir à vingt ans ».

Un ouvrage poétique et serein…à la gloire de la nature et à l'évidence de l'être. Un texte comme celui de quelqu'un qui attend serein l'inéluctable.
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