J'errais dans les rayons de la FNAC à la recherche de poésie féminine... J'ai pris ce livre un peu au hasard, sans savoir à quoi m'attendre, étant très novice dans le domaine poétique...
Cette compilation de trois précédents recueils de poésies de
Claire Genoux ("Soleil ovale", "Saisons de corps", et "L'Heure apprivoisée"), met en scène la nature, les corps (ceux d'une femme, d'un homme, d'un couple tout ensemble), des étreintes recherchées et douloureuses, parfois un chat, le passage des saisons, que ce soit dans les champs, dans la forêt, ou surtout sur l'eau et les berges d'un lac, ce lac qui revient si souvent...
Ces poèmes sont comme une recherche fière, perplexe et inquiète....
La langue est très imagée, sensuelle; la ponctuation réduite à des tirets, encore plus rarement à des points d'interrogation; la manière de lire ces poésies à haute voix n'est donnée, souvent, que par la mise en page des vers les uns par rapport aux autres, en retrait ou en lignes serrées, qui leur donne une certaine musicalité rien qu'à la lecture visuelle...
Parfois certains textes sont mis en exergue grâce à des italiques (dans le chapitre "saisons du lac", in "saisons du corps", ils sont à droite et plutôt en prose; tandis que dans "l'étrangère", in "l'heure apprivoisée", ils sont à gauche et redeviennent des poèmes).
Ils sont beaux, agréables à lire, mais ce n'était pas ce que je cherchais, ça ne m'a pas parlé plus que ça.