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EAN : 9782882412805
300 pages
Bernard Campiche (13/01/2011)
3.7/5   5 notes
Résumé :
Il y a quelques années à peine, ses poèmes tout nimbés de «soleil ovale» se révélaient, nonobstant l'évocation de paysages familiers, comme d incontournables miroirs où Claire Genoux, déjà, était confrontée à sa «bouche de mortelle».
Une mélancolie tenace ombrait ses chants d'azur. On reconnut d'emblée une autorité naturelle à cette voix qui tremblait si peu au bord du gouffre en lequel bascule ce qui eût dû consoler d être au monde : la beauté, la pérennité ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'errais dans les rayons de la FNAC à la recherche de poésie féminine... J'ai pris ce livre un peu au hasard, sans savoir à quoi m'attendre, étant très novice dans le domaine poétique...
Cette compilation de trois précédents recueils de poésies de Claire Genoux ("Soleil ovale", "Saisons de corps", et "L'Heure apprivoisée"), met en scène la nature, les corps (ceux d'une femme, d'un homme, d'un couple tout ensemble), des étreintes recherchées et douloureuses, parfois un chat, le passage des saisons, que ce soit dans les champs, dans la forêt, ou surtout sur l'eau et les berges d'un lac, ce lac qui revient si souvent...
Ces poèmes sont comme une recherche fière, perplexe et inquiète....
La langue est très imagée, sensuelle; la ponctuation réduite à des tirets, encore plus rarement à des points d'interrogation; la manière de lire ces poésies à haute voix n'est donnée, souvent, que par la mise en page des vers les uns par rapport aux autres, en retrait ou en lignes serrées, qui leur donne une certaine musicalité rien qu'à la lecture visuelle...
Parfois certains textes sont mis en exergue grâce à des italiques (dans le chapitre "saisons du lac", in "saisons du corps", ils sont à droite et plutôt en prose; tandis que dans "l'étrangère", in "l'heure apprivoisée", ils sont à gauche et redeviennent des poèmes).
Ils sont beaux, agréables à lire, mais ce n'était pas ce que je cherchais, ça ne m'a pas parlé plus que ça.
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Une belle poésie, que je suis heureux d'avoir lu.
Claire Genoux m'a emmené dans des territoires et des paysages que j'ai imaginé être des panorama propre à la mélancolie et nostalgie féminine.
C'est difficile a dire pourquoi ce ressentit. Comme il avait était tout aussi difficile pour "Parties communes" d'Anne Vassivière de dire pourquoi je ressentais le cri de l'âme féminine, étouffée dans un monde finalement encore très misogyne, très bourgeois et encore très phallocrate.

Finalement je découvre que ma raison et mes sentiments rapprochent ces trois femmes Claire Genoux, Anne Vassivière et Monna Chollet.
Lien : https://tsuvadra.blog/2019/0..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Nos rêves nous échappent à l’heure de l’étreinte
et la soif fait flamber nos bouches
remplies à ras bord par les ronces complices
j’entends de très loin
ta voix à la respiration rare
qui me supplie d’apaiser ta langue
mais la terre s’est déjà entassée
entre nos deux épaules
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Un soir je partirai seule
rendre à la nuit mon cœur de craie
j’échangerai l’or des chemins
contre un ciseau d’argent
pour découper les siècles
je partirai
et je ne me souviendrai plus d’avoir
un jour été ici
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Hôte de cette terre
malgré moi foulant sa poussière et ses prés
je gaspille la vie fraîche
et m’entretiens volontiers
avec l’été si calme sous les ponts
accrochée au convoi des soleils
il y a longtemps que j’agite mon mouchoir
pour perdre la mémoire de la mort
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Je guette le passage des mots
leurs petits pas sur la mousse
s’entassant parmi les futaies de l’aube

ces mots vagabonds
qui battent ma page
de leurs cils de soie

et déjà le jour dans la parole pluvieuse
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J'écris seule
pour planter mes gros souliers
dans la boue du temps

j'écris maintenant et c'était déjà hier

[dans "la parole ficelée", in "Soleil ovale"]
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