L'air du dehors me permet de respirer vraiment. Je me sens mal, comme si j'avais été happée, aspirée par une meute délirante. On m'a tapé sur l'épaule, on m'a serré le bras, on m'a couverte de compliments... j'ai cru mourir. Heureusement, j'ai pu me glisser dans la cour numéro 2 et, comble de bonheur, j'aperçois Mehdi. Demi-bonheur!
"Dans la tête des autres" de Mano Gentil, aux éditions Calmann-Lévy. Rédaction et lecture de la chronique littéraire : Karine Fléjo.