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Critique de Chiwi


Chiwi
02 décembre 2012
Elizabeth George , est l'un des rares écrivains américains ayant réussi à écrire des romans  à l'anglaise. Elle réussi aisément à recréer l'atmosphère londonienne ou celle de la campagne anglaise, Atmosphère typique que l'on ressentait dans les romans de P.D. James.

Elle a crée ses deux enquêteurs: Barbara Havers et Sir Thomas Linley. Ils sont présent dans une grande majorité des ses romans. Mais leur présence n'est pas exclusive. Mal d'enfant laissait une place importante aux habitants du village où se déroulait l'enquête.

C'est encore le cas avec Anatomie d'un crime. Il faudra attendre les 20 dernières pages pour avoir enfin le lien avec les autres romans de la série.
Ici on suit trois enfants, dont le père a été assassiné, dont la mère est internée, abandonnés par leur grand-mère à leur tante.
Ils vont essayer de se créer une vie dans ce quartier qu'ils ne connaissent pas. Ils vont vite découvrir la délinquance. L'aînée d'abord mais après une condamnation à des TIG, on sentira la volonté de s'en sortir. C'est le parcours de Joel qui sera le plus inquiétant. Possédant certaines capacités de rédaction, il grillera ses chances de réussiren s'alliant avec un caïdlocal pour protéger sa soeur et son frère.
Le roman est une lente ascension vers un point de non retour, jusqu'à la rencontre fatale avec Lady Helen, la femme de Thomas Linley ( je ne vous raconte pas comment cela finit).

Le roman n'est pas vraiment un policier, je le verrai plutôt comme un descendant des Rougon-Macquart. Où on prend une famille et son milieu et l'on voit ce qu'il est possible de se passer. L'atmosphère est plus crue, plus violente que les romans d'Elizabeth George. Et il fait réfléchir.
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