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Critique de Folfaerie
Voici un sympathique roman jeunesse qui traite deux thèmes chers à mon coeur : la sauvegarde des animaux sauvages et l'identité culturelle d'un peuple autochtone, ici les esquimaux.
La petite Julie, au cours d'un séjour initiatique dans la toundra glacée, devra réapprendre les coutumes de son peuple pour survivre et choisir sa propre voie, au carrefour de deux cultures, celle des blancs (ah, le rêve d'aller vivre à San Francisco est tenace...) et celle de son peuple dont certaines coutumes ne sont pas toujours de son goût (le mariage entre adolescents entre autres).
Dans la nature, Julie redevient Miyax. Elle trouvera des alliés inattendus dans sa fuite parsemée d'embûches et de dangers : une meute de loups conduits par le mâle alpha, Amaroq.
Il est intéressant de noter que la jeune fille sait exactement comment se faire comprendre des loups : en respectant un code de communication millénaire qu'elle a pris soin d'observer. Tous les passages sur la vie des loups sont exacts, dans la mesure où l'auteur a respecté la biologie et le comportement de ces animaux.
C'est également un récit tout en nuances car Miyax est bien consciente des faiblesses de son peuple mais ne rejette pas en bloc sa culture. Comme toute adolescente, elle cherche sa place. Trouvera-telle cette place aux USA, ou chez elle, dans cette nature sauvage ? Il faudra le lire pour le savoir...
Enfin, l'auteur glisse quelques messages bienvenus, constats ou avertissements, peu importe, dans cette quête : le mode de vie autochtone affecté par l'alcoolisme sévissant dans beaucoup de familles et les "valeurs" des sociétés occidentales (avoir la tv coûte que coûte, mais aussi pouvoir suivre des études quand on est une fille), et la place de la faune sauvage (l'épisode de la chasse aux loups en est l'une des illustrations) quand la civilisation (symbolisée par la recherche de pétrole) menace les derniers grands espaces.
Il me semble que c'est un bon roman pour initier de jeunes lecteurs à l'écologie.
La petite Julie, au cours d'un séjour initiatique dans la toundra glacée, devra réapprendre les coutumes de son peuple pour survivre et choisir sa propre voie, au carrefour de deux cultures, celle des blancs (ah, le rêve d'aller vivre à San Francisco est tenace...) et celle de son peuple dont certaines coutumes ne sont pas toujours de son goût (le mariage entre adolescents entre autres).
Dans la nature, Julie redevient Miyax. Elle trouvera des alliés inattendus dans sa fuite parsemée d'embûches et de dangers : une meute de loups conduits par le mâle alpha, Amaroq.
Il est intéressant de noter que la jeune fille sait exactement comment se faire comprendre des loups : en respectant un code de communication millénaire qu'elle a pris soin d'observer. Tous les passages sur la vie des loups sont exacts, dans la mesure où l'auteur a respecté la biologie et le comportement de ces animaux.
C'est également un récit tout en nuances car Miyax est bien consciente des faiblesses de son peuple mais ne rejette pas en bloc sa culture. Comme toute adolescente, elle cherche sa place. Trouvera-telle cette place aux USA, ou chez elle, dans cette nature sauvage ? Il faudra le lire pour le savoir...
Enfin, l'auteur glisse quelques messages bienvenus, constats ou avertissements, peu importe, dans cette quête : le mode de vie autochtone affecté par l'alcoolisme sévissant dans beaucoup de familles et les "valeurs" des sociétés occidentales (avoir la tv coûte que coûte, mais aussi pouvoir suivre des études quand on est une fille), et la place de la faune sauvage (l'épisode de la chasse aux loups en est l'une des illustrations) quand la civilisation (symbolisée par la recherche de pétrole) menace les derniers grands espaces.
Il me semble que c'est un bon roman pour initier de jeunes lecteurs à l'écologie.
