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Inspecteur Lynley tome 18 sur 21
EAN : 9782258085107
896 pages
Presses de la Cité (02/10/2014)
3.41/5   263 notes
Résumé :
Jusqu’où peut-on aller pour aider un ami ? Lorsque l’adorable fillette de son voisin pakistanais, Hadiyyah, est enlevée par sa mère, puis kidnappée sur un marché toscan, le sergent Barbara Havers ne se pose même pas la question. Elle ira jusqu’au bout. Quitte à flirter avec l’illégalité, frayer avec de louches personnages, manipuler les tabloïds et entraîner l’ami et célèbre inspecteur Thomas Lynley dans une affaire qui se révélera bien plus complexe qu’un simple en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (79) Voir plus Ajouter une critique
3,41

sur 263 notes
Dans mon entourage, il y a des lecteurs et des lectrices assidus de tout ce que porte le nom d'Elizabeth George. Je n'avais personnellement jamais franchi le pas.

C'est Babelio dans le cadre d'une opération « Masse critique » en partenariat avec les éditions « Presses de la cité » qui m'ont mis le pied à l'étrier ! Merci donc d'avoir ouvert de nouveaux horizons à mon petit univers.

L'intrigue semble simple, bien qu'au fur et à mesure du déroulement de l'histoire, il nous manque un certain nombre de mobiles aux faits proposés.
On démarre avec une aventure de l'inspecteur Thomas Linley, héros récurent, mais l‘intrigue se centre vite sur l'univers de Barbara Havers, sa coéquipière dans un des services du « Yard ».
Elle souhaite aider des amis d'origine Pakistanaise dont la fille de neuf ans a été mystérieusement enlevée.
Barbara, enquêteur très « déjanté », efficace mais bornée et maladroite, est mal vue de ses supérieurs . Seul, Linley a su déceler en elle un élément de valeur, aussi bien au niveau professionnel qu'humain. D'autant plus qu'elle se met toujours dans des situations aussi incroyables qu'inextricables.

Elle se révélera en grande détresse psychologique et même amoureuse, désespérément seule, ayant toujours compensé par son aspect et son investissement dans le travail, voire par ses rebellions …. Une vie sans vrai but…
Elle n'hésite pas pas à contourner tout ce qui est permis et a surfer entre le légal et l'illégal pour défendre les causes pour lesquelles elle a foi.
Il faut avouer que dans cette histoire tout le monde est un peu coupable et fait des erreurs, des entorses à la loi.

L'intrigue se déroule assez tranquillement (700 pages !). On dirait une série télé, de celles que je ne veux pas regarder de peur de se laisser prendre au jeu et de stagner devant l'écran… avec l'impression d'avoir perdu du temps.
Il y a cependant quelques coups de théâtre intéressants. le thème surfe parfois sur l'actualité : Enlèvement d'enfant, peur de problèmes de pédophilie, évocation du syndrome de Stockholm...etc.

Le livre est bien écrit, avec un style adapté et très très agréable (On finit par ne pas pouvoir sortir du bouquin au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire)
En fait, Elizabeth George sait parfaitement gérer le suspense et tenir son lecteur en haleine. Au fil des pages, tout va s'avérer bien plus compliqué que prévu.

Pour terminer, j'apporterai un léger bémol à ma perception du document : Il y a beaucoup de dialogues en Italien non traduits, dont le sens sens trouve parfois induit dans le reste du texte, mais pas toujours. L'Italien étant une langue latine comme une grande partie du Français, on s'en sort.
Quid du texte original ?
Je veux bien imaginer que ce parti pris de l'auteur veuille traduire l'isolement des enquêteurs Britanniques en Toscane, mais cela gêne un peu la lecture et à mon avis reste un peu discutable.
De plus, je regrette sincèrement la présence de quelques fautes d'orthographe basiques (Fautes d'accord ou coquilles). Je sais bien que nous ne pouvons plus nous permettre d'avoir des correcteurs, mais alors il faut des traducteurs irréprochables. (Même si je ne suis, moi non plus, malheureusement pas à l'abri de l'erreur…)

Pour conclure, j'ai découvert un auteur intéressant, qui délaie un peu ses énigmes mais qui sait écrire de façon agréable et efficace ce genre de polar.
Je pourrai donc relire du « Elizabeth George » avec plaisir, et c'est un très bon résultat de cette opération.
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Chère Barbara, quel genre d'amie êtes-vous pour risquer ainsi votre carrière à Scotland Yard, pour cette petite voisine hadiyyah qui vient d'être kidnappée par sa propre mère ?
Peu vous importe ! Vous irez jusqu'au bout et rien n'entravera votre détermination. Ni votre hiérarchie, ni votre ami et collègue Thomas Linley, ni cet autre collègue prêt à tout pour vous faire tomber, ni les tabloïds et leurs journalistes foireux, ni ce détective privé ébloui par l'appât du gain facile, ni même l'Italie et sa langue si imagée que vous ne connaissez pas...
Il faut ruser, surfer sur le fil de l'illégalité, se méprendre, bluffer l'entourage. Et bien soit, vous le ferez car quand un ami sollicite votre aide, c'est toute entière que vous vous jetez dans la bataille.
Sergent Barbara Havers, soyez sûre que tout le monde rêverait d'avoir une amie telle que vous !

J'ai adoré cette nouvelle enquête (enfin nouvelle dans le sens de la découverte car du point de vue éditorial deux autres enquêtes après celle-ci sont déjà parues) dans laquelle on découvre encore mieux la personnalité et le physique du sergent Havers : têtue, jusqu'au-boutiste, intelligente, rusée, fonceuse, mais aussi terriblement seule, petite et rondelette, aux yeux bleus et au sourire charmant, sans oublier ses tenues vestimentaires extravagantes et son appétit d'ogre.
«  Barbara avait eu le temps d'engloutir quatre kebabs et une pomme de terre en robe des champs au fromage et au chili. Les restaurateurs lui jetaient des regards intrigués. Peut-être se demandaient-ils de quel trouble alimentaire souffrait ce gros tas mal fringué qui avait élu domicile derrière leur devanture. Ils n'en acceptèrent pas moins son argent et lui servirent tout ce qu'elle demandait avec des sourires engageants. Ils voulurent savoir si elle était célibataire. Peut-être imaginaient-ils qu'elle ferait un bon parti pour un fils quelque peu retardé qu'ils cachaient quelque part ? »

Et puis avec cette enquête, nous quittons les brumes de Londres pour le soleil de la Toscane, et en particulier la ville de Lucques (Lucca) où l'auteur nous servira de guide touristique pour nous vanter la beauté des lieux. Un voyage qui ne se refuse pas ! D'autant que nous y apprenons aussi le fonctionnement de la police italienne, avec l'inspecteur Salvatore Lo Bianco et le procureur-boxeur Piero Fanucci.
Une enquête aux multiples rebondissements et ce qui ne gâche rien un humour bienvenu qui détend les zygomatiques quand la tension est intense.

Juste une mauvaise action mais par amour ou par amitié, on pourrait presque pardonner.
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Ce n'est un secret pour personne que le sergent Barbara Havers est très liée avec ses voisins, le séduisant professeur de microbiologie Taymullah Azhar et sa fille Haddiyyah. Aussi est-elle effondrée quand la mère de la fillette s'évapore en emmenant la petite avec elle. Barbara va prendre tous les risques pour aider son ami à retrouver la fillette. Mais rien n'y fait, Angelina n'a laissé aucune trace. Quand enfin, des nouvelles parviennent à Londres, c'est sous la forme d'une Angelina hystérique, accompagnée de son nouveau compagnon, le sanguin Lorenzo Mura qui accusent Azhar d'avoir enlevée Haddiyyah. La petite a disparu alors qu'elle arpentait le marché de la jolie ville de Lucques, joyau de la Toscane et, alors qu'Azhar crie son innocence, il faut finalement admettre qu'elle a été enlevée. Devant la passivité de Scotland Yard, Barbara s'acoquine avec un journaliste à scandales pour faire réagir ses supérieurs. Dans le collimateur de la commissaire Ardery, elle voit, impuissante, l'inspecteur Lynley s'envoler pour l'Italie...

Délocalisation en Toscane pour cette dix-huitième enquête dont Barbara Havers est incontestablement la vedette. Une Barbara aveuglée par ses sentiments qui joue avec le feu et avec sa carrière pour aider son voisin et ami à prouver son innocence et à récupérer sa fille. L'occasion est belle pour Elizabeth George de quitter la grisaille londonienne pour nous promener dans les ruelles de la belle Lucca ou dans les collines environnantes, mais aussi dans les méandres du système judiciaire italien. Lynley, plus discret dans ce tome, reprend goût à la vie auprès d'une jolie vétérinaire, tout en essayant dans la mesure de ses moyens de couvrir les arrières de sa coéquipière qui désobéit aux ordres, garde des informations, contourne la loi et collabore avec la presse. Centrée sur l'enlèvement d'Haddiyyah et le couple Azhar/Angelina, l'enquête italienne va de rebondissements en rebondissements et n'épargne pas une Barbara dont les sentiments sont mis à mal. Connaît-elle vraiment le discret professeur pakistanais qui vit près de chez elle depuis deux ans ? Malgré ses doutes, elle risque tout pour lui, au nom d'un amour qu'elle ne veut pas s'avouer.
Mais le gros atout de cette histoire est la belle rencontre avec l'ispettor Salvatore Lo Bianco, le policier toscan amateur de caffè qui vit chez sa mamma depuis son divorce d'avec une suédoise qui lui a brisé le coeur. Freiné dans ses investigations par le système qui veut que le ministère public dirige l'enquête, il est suffisamment frondeur pour contourner les ordres et agir à sa guise. Un homme qu'on aurait plaisir à retrouver si Elizabeth George avait l'idée d'un spin-off dont il serait le héros...
Un bon cru, pas le meilleur, mais plutôt addictif et qui ravira les fans de la policière la plus mal habillée et la plus obstinée de la MET.
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J'ai un avis assez mitigé concernant ce roman… Et après l'avoir lu, je comprends assez les critiques négatives que j'ai pu trouver à son sujet. Je ne pourrais cependant pas le comparer avec les autres romans d'Elizabeth George ayant aussi pour héros l'inspecteur Thomas Lynley, car je ne les ai pas lu. J'ai seulement lu Saratoga Woods du même auteur, et j'avais bien apprécié le style de l'auteur. Mais, j'avoue que même si il me manquait quelques informations concernant le passé de l'inspecteur, je ne me suis pas du tout senti perdu, et c'est vraiment quelque chose de très appréciable.

Tout d'abord, parlons de l'intrigue… Enfin de l'intrigue au singulier si l'on veut, parce que ce n'était vraiment pas cela qui manquait… Et du coup, j'ai trouvé que cela faisait un peu trop. le kidnapping en lui-même est déjà assez complexe. J'ajoute à cela quatre autres « éléments » clés ayant chacun sa propre histoire, mais qui s'entremêlent avec notre dit kidnapping. On arrive à suivre, pas de soucis, mais franchement, en plus d'être tiré par les cheveux, trop, c'est trop. A ce demander pourquoi l'auteur a voulu faire un pavé de 700 pages alors qu'il aurait été beaucoup plus agréable de se focaliser sur un élément et de l'exploiter à fond. J'ai trouvé que cela partait dans tous les sens, même si, encore une fois, cela est bien négocié. Mais franchement… on est carrément dans la fiction pure, si bien que quelque fois, ce n'est pas vraiment crédible…

Autre point qui m'a passablement énervée : les dialogues en italien… Vous vous en doutez, je ne parle pas italien, et même si on arrive à comprendre quelques petites choses, c'est assez fatiguant. Je ne vois pas du tout l'intérêt ! Surtout, pour nous traduire en partie dans la narration ce qui se dit, et un peu plus loin voir les personnages qui « parlaient » en italien, parler français ! Je veux bien qu'on utilise certains mots typiques d'un pays, mais là, à part alourdir le récit… Je sautais carrément ces passages pour tout vous avouer.

Ce qui sauve en partie ma lecture sont les personnages. J'ai beaucoup aimé l'inspecteur Lynley. On ne le voit pas assez à mon goût cependant. L'histoire est plus centré sur sa coéquipière Barbara. Mais, le fait de le découvrir un peu dans ce roman, m'a donné envie de lire d'autres de ses aventures, et par la même occasion d'en apprendre plus sur lui. L'inspecteur italien, Salvatore, m'a aussi beaucoup plu. Sa complicité avec Thomas et Barbara étaient très agréable et le voir mener l'enquête donner un petit coup de peps à l'histoire. J'aime beaucoup ce genre de personnage droit mais capable d'écouter son coeur. Il ferait un très bon personnage principal ! Charlie, Dairdre et Winston sont aussi un petit brin de soleil dans ce roman. Par contre… Barbara et Azhar… Je vais être méchante, mais j'aurais bien pris l'un pour cogner l'autre. Barbara est imprévisible, mais aussi complètement irréfléchie (ce qui ne fait jamais un bon mélange). Elle peut se montrer touchante à certains moments, mais la plupart du temps, on a l'impression d'avoir à faire à une obsessionnelle compulsive qui ne cherche qu'à se détruire et qui avance avec des oeillères. Et Azhar… Trop lisse, trop mollasson, trop parfait. Je ne sais pas, mais ce personnage m'a laissé de marbre. Il semblait irréel.

Le style de l'auteur est toujours aussi plaisant, et je ne me suis pas ennuyée. Je me demandais juste où l'auteur voulait nous emmener en fin de compte. La fin est aussi un peu étrange même si je ne voyais pas trop comment Elizabeth George pouvait faire autrement. Mais dans l'ensemble, même si j'ai trouvé l'histoire un peu longue et avec quelques défauts, c'était une lecture plutôt plaisante. Avis mitigé, je vous l'avais dit !
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Voilà ça y est, j'y suis arrivé ! Je suis enfin venu à bout de ce pavé indigeste ! Je mentirai en disant que je n'ai pas sauté quelques passages. Qui a dit quelques pages ?!...

Tout commence quand Hadiyyah, la fille d'Azhar, le meilleur ami de Barbara Havers, est enlevée par sa mère. Tout se complique quand la jeune fille disparait étrangement sur un marché de Toscane. L'angoisse et les tensions plus que légitimes entre les parents vont mener à bien des déboires.

Havers va souvent manquer de discernement au cours de son enquête, aveuglée qu'elle est par les sentiments qu'elle ressent à l'égard de son ami. Sentiments dont elle ne semble elle-même pas vraiment consciente. Entre l'amitié et l'amour, la frontière est parfois bien ténue.

Seul Lynley va être dépêché à Lucca en Toscane pour faire la lumière sur cette affaire tandis qu'Havers sera pieds et poings liés à Londres. Mais elle n'est pas du genre à se laisser dicter sa conduite surtout quand un de ses amis a besoin d'elle. Quand un effroyable meurtre est commis, toutes ses certitudes s'effondrent…

Dix-huitième enquête du détonnant duo composé de l'aristocratique inspecteur Thomas Lynley et du sergent Barbara Havers, Juste une mauvaise action, pourrait être un polar passionnant. Pourrait.

Même si j'ai eu un immense plaisir à retrouver Lynley et Havers, tellement différents et pourtant tellement proches, mon plaisir a été sérieusement entaché par l'accumulation de descriptions en tous genres.

Elizabeth George décrit, détaille, dépeint, énumère tout ce qu'il est possible de décrire, de détailler, de dépeindre, d'énumérer. Les personnages, les personnalités, leur psychologie passent encore mais on a aussi droit en long, en large et en travers à la campagne, aux multiples décors, aux variétés de fleurs, d'arbres, au style des vêtements, aux types de menus, aux meubles, aux motifs des tapisseries, à la couleur des rideaux… C'est long, c'est lourd, ça n'en finit pas, trop, c'est trop ! le délayage est rarement payant et encore moins dans un roman policier…

Juste une mauvaise action n'est pas un mauvais livre mais un livre qui aurait été deux fois plus efficace s'il avait été deux fois moins long !



Merci à Babelio et aux Presses de la Cité.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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critiques presse (1)
LeFigaro
24 octobre 2014
Elizabeth George joue volontairement avec les nerfs du lecteur, l'emmenant lentement, très lentement au cœur d'une intrigue aux multiples ramifications. Se croit-il sur la bonne piste? Celle-ci s'interrompt brutalement et on passe à autre chose.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Salvatore, n'ayant pas réfléchi à ce à quoi pouvait ressembler une enquêtrice britannique, n'était évidemment pas préparé au choc qu'il ressentit en voyant celle qui franchit le seuil de son bureau deux heures après sa conversation téléphonique avec Greco. Peut-être était-il trop influencé par les séries policières de la BBC qu'il regardait, doublées en italien, depuis des années ? Car il aurait plutôt imaginé une de ces actrices flamboyantes à l'allure décidée, dotées de longues jambes, élégantes, séduisantes. Ce qu'il vit entrer était l'inverse exact de cette image virtuelle, sauf pour l'allure décidée. Petite, du genre costaud, attifée d'un débardeur bleu marine qui bâillait sur ses épaules rondes. Aux pieds, des baskets rouges. Ses cheveux semblaient avoir été coupés avec un sécateur mal affûté. Mais sa peau était ravissante - les Anglaises avaient ce teint de pêche grâce à l’humidité de leur climat -, quoique perlée de sueur.
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Salvator marcha jusqu'au bout de la serre en admirant les orchidées au passage. L'air sentait bon le terreau mouillé. Il fut tenté d'en prendre un peu au creux de sa paume pour en malaxer la riche et granuleuse texture. Il aimait la terre, la terre ne mentait pas. Elle était ce qu'elle était, un point c'est tout.
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Barbara Havers:
Quand elle était sur une enquête, elle s’y plongeait tout entière et donnait le meilleur d’elle-même. Elle n’avait jamais peur de tenir tête à quelqu’un dont elle ne partageait pas l’opinion. Elle ne faisait jamais passer ses chances de promotion avant la résolution d’une affaire. Et quand elle tenait ce qu’elle pensait être une piste, on ne pouvait pas plus la lui faire lâcher qu’à un pitbull un morceau de steak. Son esprit frondeur et sa faculté à ne se laisser démonter par personne, si haut placé que soit ce personne…En un mot, Barbara était hors normes, et c’était exactement le genre d’officier dont on avait besoin dans une équipe.
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Elle portait des lunettes qui rappelèrent à Salvatore les religieuses de son enfance. Et derrière les verres de ses bésicles, dont le côté vintage avait un cachet de modernité paradoxal, deux yeux se fixèrent sur lui avec une insistance qui lui fit froid dans le dos : c'était le même regard qui avait été posé sur lui en ces temps lointains où il usait ses fonds de culotte sur les bancs de l'école primaire. Un regard qui exigeait la vérité, toute la vérité, car il prétendait percer toute tentative de la dissimuler.
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Doughty la dévisagea gravement. Il savait d’expérience que personne n’était digne de confiance, et pourtant il accordait la sienne à Emily. N’empêche, à ce stade, il devait la rassurer. Car vu son affolement, si jamais elle se retrouvait en garde à vue même pour une petite heure en compagnie d’officiers de police déterminés, il était probable qu’elle craquerait. Il répondit donc avec prudence :
— Je mettrais ma vie entre tes mains, Em. Et j’espère que tu ferais pareil pour moi. A présent, écoute attentivement ce que j’ai à te dire.
— Je suis tout ouïe.
— Ce sera fini bientôt.
— Tu peux traduire ?
— Les choses bougent, en Italie. L’affaire est sur le point d’être résolue, et on ne va pas tarder à sabler le champagne.
— Dois-je te rappeler que nous ne sommes pas en Italie ? Et si tu te fies à ce Di Massimo, un type que t’as jamais rencontré, merde, et qui va soi-disant tout régler à l’insu de tous et de toutes…
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