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Alain Robert (III) (Traducteur)
EAN : 9782290006733
506 pages
J'ai lu (14/05/2008)
4.04/5   153 notes
Résumé :
Mississippi, 1857. Quel capitaine de vapeur sensé refuserait le marché de Joshua York ? Cet armateur aux allures de dandy romantique offre des fonds illimités pour faire construire le navire le plus grand, le plus rapide et le plus somptueux que le fleuve ait jamais connu. En échange de quoi ses exigences paraissent bien raisonnables : garder la maîtrise des horaires et des destinations, et, surtout, ne jamais - à aucun prix - être dérangé dans sa cabine hermétiquem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Outre son désormais célèbre cycle du « Trône de fer », G. R. R. Martin est également l'auteur de nombreux autres romans comme ce « Riverdream » prenant place sur les fleuves de l'Amérique du XIXe siècle et mettant en scène l'amitié improbable entre deux hommes que tout semble opposer : Abner Marsh, marinier un peu rustre et bon vivant, malchanceux en affaires mais mu par son amour incommensurable pour le fleuve et ses navires, et Joshua York, dandy riche et charismatique qui serait l'associé idéal si son comportement et certaines de ses habitudes n'étaient pas aussi... perturbants. Généralement peu enthousiasmée par les histoires de vampires, notamment depuis le déferlement ces dernières années de la bit-lit, ce sont, je l'avoue, avant tout le nom de l'auteur et l'originalité du cadre qui m'ont incitée à sauter le pas et à me lancer dans la lecture de ce roman. Et bien m'en a pris ! G. R. R. Martin nous plonge ici dans une histoire passionnante à l'ambiance très particulière, souvent oppressante, et qui n'est pas sans rappeler à certains moments celle du fameux « Entretien avec un vampire » d'Anne Rice.

Si le rythme est parfois un peu lent, notamment dans la première partie, pas une seule seconde l'ennuie ne pointe, tant l'intrigue et le monde dans lequel nous plonge l'auteur sont fascinants. On prend ainsi un plaisir délectable à naviguer sur ce fleuve à bord du Rêve de Fèvre, vapeur faisant la fierté des deux protagonistes et que l'on en vient presque à considérer au fil du roman comme un personnage à part entière. Ceux-ci se révèlent d'ailleurs tous captivants et très attachants, qu'il s'agisse de l'utopiste Joshua, de la belle et envoûtante Valérie, et surtout d'Abner Marsh, capitaine au grand coeur qui parvient sans mal à nous toucher et à nous faire nous émouvoir du sort de son précieux vapeur que l'on en vient également à chérir. Qu'il s'agisse des protagonistes ou des personnages plus secondaires, tous possèdent une personnalité fouillée et complexe, à commencer par ces fameux « gens de la nuit » que l'auteur parvient à rendre convaincants car à la fois fidèles à ce à quoi on pouvait s'attendre tout en possédant des caractéristiques particulières qui les rendent plus mystérieux encore.

« Riverdream » est un roman véritablement immersif dans lequel on se plonge avec délice et que l'on ne quitte pas sans un petit pincement de regret. Ce n'est pas de sitôt que je risque d'oublier la formidable histoire du Rêve de Fèvre et de ses deux capitaines !
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C'est un livre surprenant. A la fois classique et détonant dans les bouquins sur les vampires que j'ai pu lire.

Tout au plus trouvera-t-on quelques similitudes avec la série d'Anne Rice, dans les rivalités. Et une ambiance à la S. King et son Salem, aussi.

Mais les vampires de Martin ont un truc bien à eux. Comme beaucoup de personnages de Martin, en fait. Ils sont originaux, spéciaux.

Que ce soit Joshua, Damon, le "Cap'taine Marsh", ou les personnages secondaires comme Toby ou Valérie, ils sont bien décrits, bien caractérisés, profonds, et surtout surtout, très cohérents.

La première partie (moitié) se déroule au rythme langoureux du Mississippi, dans la touffeur des plantations esclavagistes, aussi. On découvre tous les personnages, avec le dandy Joshua, d'une classe impeccable, qui survole tout ce petit monde de plusieurs coudées. J'ai enlevé une demi-étoile parce que c'était un peu long à démarrer, pour moi.

Marsh, personnage haut en couleurs, est attachant dans sa "bourritude", lol, c'est le seul qui restera "tout d'une pièce" du début à la fin du bouquin. (ah non pardon, j'ai oublié Billy, l'affreux Billy...)

A partir de la moitié, je n'ai plus pu le lâcher. Tout part en vrille et les personnages se révèlent, sous les vernis divers.
On sombre dans la noirceur la plus totale. J'ai failli faire une citation de Marsh illustrant cela, mais je me suis dit que ce serait "spoiler" que de la mettre, donc je me suis abstenue.

Après "Les Elfes", j'ai donc continué dans la gore-itude, parce que Martin, on le savait, ne fait pas dans la dentelle quand il se met à l'étripage général...
C'est à la fois passionnant et révulsant, digne des meilleurs films d'horreur, je suis d'ailleurs assez étonnée qu'on n'ait pas encore une adaptation cinéma de tout ça ! En bref, c'était le top dans l'horrible !

Si je ne suis pas arrivée à lire GoT, ça se confirme, j'aime l'auteur Martin en dehors de son hit, et le fait que maintenant ses autres bouquins soient édités en France grâce à son succès bah, pour moi, c'est vraiment tout bénef !
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Nous sommes au bord du Mississipi, quelques années avant que ne débute la guerre de Sécession. le capitaine Abner Marsh est un homme fini, un marin sans emploi : tous les navires à vapeur qu'il a commandés ont terminé les uns après les autres à la casse et le dernier sous ses ordres n'est qu'une bicoque à peine capable de tenir l'eau. Mais le capitaine Marsh ne renonce pas. C'est un battant, un homme du fleuve et, tant qu'il lui restera un souffle, il sillonnera le Mississipi du Canada à la Nouvelle Orléans ! Et Marsh a bien raison de ne pas perdre espoir, car un miracle survient soudain en la personne de Joshua York : un mystérieux armateur prêt à dépenser une fortune pour construire le plus beau, le plus luxueux, le plus rapide des vapeurs qui navigua jamais sur le fleuve – « le Rêve de Fèvre ». Et prêt également à payer à prix d'or le capitaine qui acceptera de piloter cette merveille.

Une telle aubaine ne se refuse pas ! Et tant pis si Joshua York est décidément un homme bien curieux… S'il cite couramment la poésie de lord Byron, passe ses journées enfermé dans sa cabine, ne sort se promener sur le pont que la nuit tombée et possède d'étranges amis aux moeurs alimentaires un peu dérangeantes. D'inquiétantes rumeurs commencent rapidement à circuler sur « le Rêve de Fèvre » et l'équipage ne tarde pas à regarder avec suspicion York et ses intrigants compagnons de voyage, tandis qu'en parallèle une série de meurtres atroces ensanglante les abords de la Nouvelle Orléans – des esclaves sont retrouvés à moitié dévorés, des vagabonds disparaissent sans laisser de trace… Bien des horreurs se déclenchent dans le sillage du somptueux vapeur et quand l'obscurité tombera sur « le Rêve de Fèvre », le capitaine Abner Marsh devra faire un choix décisif : faire confiance à son dangereux employeur ou affronter seul les ténèbres.

On ne présente plus George R.R. Martin, l'auteur de la très populaire saga du « Trône de fer », mais on parle fort peu de ses oeuvres antérieures. Et c'est un tort ! Avec « Riverdream » et sa reprise originale du mythe du vampire, Martin prouve que, bien avant de connaître le succès international, il savait déjà manier la plume avec talent et mener ses intrigues en virtuose du suspense. Les fans de l'auteur se délecteront de cette plongée dans l'Amérique du XIXe siècle, à mi-chemin entre le roman historique et le récit fantastique. L'ensemble est à la fois délicieusement prenant, mais aussi d'une terrifiante noirceur – les fidèles lecteurs savent bien que Martin n'est pas du genre à ménager ses personnages et certains passages sont à déconseiller aux âmes trop sensibles. le rythme du récit, volontairement lent et entrecoupé de brusques explosions de violence, pourrait rebuter des lecteurs trop avides d'action, mais fait, à mon avis, tout le charme du roman : on sent le balancement du pont sous nos pieds, on entend le grondement du fleuve s'écrasant sur la coque, les cris des oiseaux nocturnes…

Une grande partie de l'intérêt du roman vient également de ses personnages : qu'ils soient principaux ou secondaires, ils sont tous intéressants et nuancés – à défaut d'être tous sympathiques, loin s'en faut. L'intrigue repose particulièrement sur la relation complexe liant le capitaine Abner Marsh et Joshua York : deux personnages aux caractères solidement campés, aussi dissemblables que faire se peut, mais qu'une étrange sympathie et leur amour commun pour « le Rêve de Fèvre » vont réunir. C'est en contant la naissance de leur amitié que le récit gagne en profondeur et parvient à susciter une émotion diffuse et troublante. Sans spoiler, j'avoue que l'épilogue m'a laissée la larme à l'oeil et une grosse boule coincée dans la gorge.

En conclusion, un excellent roman qui plaira autant aux amateurs de récits horrifiques qu'à ceux de romans historiques, doublé d'une très belle histoire d'amitié. Et également un très bon moyen de découvrir la bibliographie de George R.R. Martin, si vous avez la flemme de vous plonger dans l'excellente – mais hélas fort longue – saga du « Trône de fer ».
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Ayant une sainte horreur du terme "Bit-lit" et de toute la littérature post-twilight mettant en scène de gentils vampires amoureux dont la peau scintille au soleil, il est difficile de retrouver des vampires de la même trempe que notre cher Comte Dracula de Bram Stoker.

Quelle joie ce fut donc pour moi de lire Riverdream ! le non moins célèbre G.R.R.Martin, auteur de l'excellentissime série Game of Thrones, ne m'a pas fait hésiter un seul instant à me procurer ce roman. Son style d'écriture est toujours aussi prenant et s'adapte au niveau de ses personnages, passant des termes snobes aux insultes, avec classe néanmoins.

Sur fond d'esclavagisme du XIXe siècle et de courses de vapeurs sur le Mississippi dans une Amérique encore active de plantations et de cannes à sucre, de brigands et de putes, le fil de l'histoire est parfaitement maîtrisé et nous emporte dans cet univers.

Les personnages sont toujours profonds et attachants bien que le manichéisme ne soit pas leur fort. Pourtant, vers le milieu du livre, l'intrigue s'essouffle mais ce afin de repartir de plus belle. Et je pense, maintenant que je l'ai fini, que ce passage était de toute évidence voulu car il nous plonge dans le même désespoir que notre bon vieux Capitaine Marsh, ce "crénom de salopard" de protagoniste (pour reprendre ses insultes fétiches). Car, à aucun moment, je n'ai réussi à entr'apercevoir la fin, pensant même à plusieurs reprises rester...sur ma faim. Mais non ! C'est sans compter notre cher Martin que de penser de la sorte. Il sait toujours nous conduire là où il faut. Et avec le même délice.

Avis aux amateurs, je n'en dis pas plus pour que vous ayez une soif de lecture à en croquer à pleine dent !
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Un gros coup de coeur pour ce livre de George R.R. Martin !!!

Quand on lit George R.R. Martin, on pense tout de suite à la sage du Trône de fer et bien ici George R.R. Martin, c'est attaqué aux vampires et nous livre sa vison des vampires.

Nous sommes ici sur le Mississippi entre 1857 et 1870, c'est entre ces deux dates que va se dérouler notre histoire. Cette histoire qui ce déroule au temps de l'esclavagisme et de la toute puissance des vapeurs. En effet, tout au long de ce livre, nous allons découvrir la vie à bord de ces majestueux bateaux à aubes. Mais c'est surtout la rencontre entre nos deux héros, Abner Marsh et Joshua York.

Nos deux protagonistes :
Abner Marsh, capitaine et propriétaire d'une petite compagnie avec quelques bateaux qui ne va très bien, il est sur le point de faire faillite. Il ne lui reste que plus qu'un seul bateau après un hier très froid qui lui a pris les quelques bateaux dans la glace.
Joshua York, dandy anglais, riche, beau, grand et d'une pâleur à faire peur.

Tout commence quand Joshua York propose un drôle de marché au capitaine Abner Marsh : il veut s'associer avec lui et faire construire le plus beau, le plus luxueux et le plus grand vapeur de tout le Mississippi le « Rève de Fevre ». La condition est simple : capitaine Abner Marsh devra ne rien dire, ne rien voir et obéir aux ordres, car Joshua York va s'arrêter à des endroits étranges, inviter des amis encore plus étranges... ils dormiront toutes et tous le jour et festoieront la nuit, mais les rumeurs commencent à courir tout au long du Mississippi...

Après un début assez long en explications et détails de toutes sortes, l'histoire se met en place et on découvre les États-Unis de 1857, quand ces magnifiques bateaux étaient les rois de l'eau. On voit que l'auteur, George R.R. Martin, c'est beaucoup documenté. En effet les détails sont très précis et font qu'on ressort de ce livre avec plein de belles images dans la tête.
J'ai beaucoup aimé la construction de ce livre, l'auteur George R.R. Martin, a su fait monter la "pression"... Au fil des pages on en append de plus en plus sur les personnages, les révélations s'intensifient chapitre après chapitre, je dois dire que j'ai lu ce livre en peu de temps, impossible de le lâcher.
Mais ce que j'ai le plus aimé, moi qui ne suis pas habituée à lire des romans « vampire » c'est qu'ici George R.R. Martin change un peu la donne, c'est à dire qu'il nous livre un roman de vampires, mais à la sauce George R.R. Martin... certains aspects « vampire » sont totalement changés et d'autres sont nouveaux, voir inédit...
Et puis il y a ce défit, que j'ai beaucoup aimé, qui est un peu comme un fil conducteur tout au long du livre : le capitaine Abner Marsh veut absolument battre à la course « l'Éclipse » le bateau à aube le plus rapide du Mississippi.

George R.R. Martin a écrit ce roman en 1982, ce livre n'a pris aucune ride, bien au contraire !!! Il est tout à fait dans la mouvance du moment. J'ai adoré cette nouvelle vision, j'ai adoré l'écriture de George R.R. Martin, pour moi, cette lecture est une première puisque je n'avais jamais rien lu de cet auteur, je ne me suis pas lancé dans le Trône de fer... un jour peut-être, qui sait et comme il ne faut jamais dire jamais... Merci à Morgaxia pour cette LC, je n'aurais très certainement jamais lu ce livre dans ça...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
07 octobre 2019
Un livre qui vaut en tout cas vraiment le détour, pour tous ceux qui aiment les vampires, le style de Martin, ou tout simplement les amoureux de littérature.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
A la fin de cette soirée bien arrosée, on s'était mis à raconter des histoires de mariniers. Marsh les connaissait déjà toutes, mais les écouter à nouveau lui avait procuré un plaisir serein, rassurant. On avait évoqué le Vieil Al, roi des alligators, le bateau fantôme de Raccourci, Jack Russel le Gueulard, la grande course entre l'Eclipse et le A. L. Shotwell. On avait raconté l'histoire du pilote qui avait conduit son navire sur une portion dangereuse du fleuve, dans le brouillard, alors qu'il était raide mort, celle du vapeur maudit qui avait apporté la variole sur le fleuve vingt ans plus tôt et décimé quelques vingt mille Indiens. Un autre s'était lancé dans la description de vapeurs aux dimensions phénoménales qui cultivaient leur propre forêt sur leur pont-tempête et avaient des roues à aubes si grandes qu'il leur fallait un an pour faire un tour complet.
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Notre race est ancienne. Bien avant que la vôtre ne bâtisse ses cités dans la chaleur du Sud, mes ancêtres sillonnaient l'Europe du nord, en chasse, durant les hivers sombres. D'après nos légendes, nous venons de l'Oural, où peut-être des steppes, et nous nous sommes égaillés vers le sud et l'occident au fils des siècles. Nous vivions en Pologne bien avant les Polonais, nous hantions les forêts d'Allemagne bien avant l'arrivée des barbares germaniques, nous étions les maîtres de la Russie bien avant les Tartares, avant Novgorod-la-Grande. Quand je dis ancienne, je ne parle pas en centaines d'années mais en milliers. Des millénaires s'écoulent dans l'obscurité et le froid. Nous étions des sauvages, selon ces histoires, des bêtes nues et rusées, faisant corps avec la nuit, rapides et meurtrières, les maîtres et les seigneurs de la création. Voilà ce que rapportent nos légendes.
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Je n'ai pas de mot universel pour me définir, dit Joshua. En notre langue actuelle, vous autres pouvez m'appeler vampire, loup-garou, sorcier, nécromant, lycanthrope, goule, lamie. D'autres langues emploient d'autres mots : Nosferatu, odoroten, upir... Tant de noms pour ces pauvres créatures dont je suis. Je ne les aime pas. Je ne suis rien de tout cela. Et pourtant, je n'ai rien à proposer à leur place. Nous n'avons pas de langue. Nous nous servons de celles des hommes, de leurs dénominations. Nous ne sommes pas humains, mais nous ne sommes pas des vampires non plus. Nous sommes... une autre race. Lorsque nous nous désignons, c'est général par un mot d'une de vos langues auquel nous attribuons secrètement un sens précis. Nous sommes les gens de la nuit, les gens du sang.
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-Quel genre d'histoire essayez-vous de me conter ?
-Une histoire de vampire, répondit York avec un sourire espiègle. Je suis sûr que vous en avez entendu parler. Les morts-vivants, immortels, rôdeurs de la nuit, créatures sans âme, condamnées à l'errance éternelle. Ils dorment dans des cercueils remplis de leur terre natale, craignent la lumière du jour, chaque nuit se lèvent et boivent le sang des vivants. Ils peuvent changer d'apparence aussi, et prendre celle d'une chauve-souris ou d'un loup. Certains, qui se transforment fréquemment en loup, sont appelés loups-garous et passent pour être une espèce totalement différente ce qui est faux. Ce sont les deux faces d'une même pièce noire. 
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On me raconta aussi la légende d'une cité que nous aurions bâtie, une grande ville de la nuit, tout ornée de marbre noir et de fer, creusée dans des cavernes au cœur de l'Asie, sur les berges d'une rivière souterraine, et d'une mer qui ne voyait jamais le soleil. Bien avant Rome, ou même avant Our, notre ville était puissante. Ce mythe disait que nous avions été bannis de notre cité pour expier un crime et que nous devions errer sans attache ni mémoire pendant des milliers d'années. Mais la ville existait encore, et un beau jour naîtrait un roi, le Maître du Sang le plus puissant que la terre ait porté, qui rassemblerait notre peuple dispersé et le ramènerait à la cité de la nuit, au bord de la mer sans soleil.
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