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Feu et sang (George R.R. Martin) tome 1 sur 3
EAN : 9782756427874
512 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (21/11/2018)
3.84/5   447 notes
Résumé :
« Au septième jour, une nuée de corbeaux jaillit des tours de Peyredragon pour propager la parole de Lord Aegon aux Sept Couronnes de Westeros. Ils volaient vers les sept rois, vers la Citadelle de Villevieille, vers les seigneurs tant petits que grands. Tous apportaient le même message : à compter de ce jour, il n'y aurait plus à Westeros qu'un roi unique. Ceux qui ploieraient le genou devant Aegon de la maison Targaryen conserveraient terres et titres. Ceux qui pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
3,84

sur 447 notes
Le succès de la série télévisée « Game of thrones » rend désormais superflu toute présentation de l'univers de Westeros ou de son auteur, G. R. R. Martin, qui s'attelle depuis maintenant neuf ans à l'écriture du sixième et pénultième tome de la série. Neuf ans, c'est long. Heureusement, les fans ont la possibilité de patienter en se tournant vers d'autres écrits de l'auteur situés dans le même univers, bien que consacrés à des personnages et des époques différents. Outre les novellas mettant en scène le chevalier Dunk et son écuyer l'oeuf, l'auteur a récemment sorti un ouvrage intitulé « Feu et sang », une histoire des rois Targaryen de Westeros racontée par un archimestre de la Citadelle de Villevielle. Publié initialement en un seul volume, le roman a évidemment fait l'objet d'une scission en version française, ce qui illustre une fois encore le profond respect que portent les éditions Pygmalion aux textes qu'ils publient et à leurs lecteurs. Fort heureusement, le premier tome est désormais disponible en poche chez J'ai lu, à un prix plus raisonnable. L'occasion pour les amateurs de se voir narrer l'unification du royaume de Westeros sous le règne des premiers Targaryens, depuis la conquête du continent par Aegon Ier jusqu'à la mort de la reine Alysanne (pour la première partie). Au cours de ces quelques quatre cent pages, G. R. R Martin retrace les événements qui ont eu lieu sous le règne des quatre premiers Targaryens, qu'il s'agisse des intrigues de cours, des guerres, des rébellions, des morts et naissances signifiantes, ou des bisbilles plus ou moins conséquentes opposants les membres de la famille royale. Tout commence avec l'arrivée d'Aegon Ier et ses soeurs, Visenya et Rhaenys, qui, venus de la lointaine Valyria, débarquent à Westeros et conquièrent un à un les sept royaumes de Westeros (même si le cas de Dorne est un peu particulier). Aenys succédera à son père des années plus tard, tout comme son fils après lui, mais tous deux laisseront un souvenir fade de leur passage sur le trône de fer, à la différence du second fils d'Aegon, Maegor le Cruel dont le règne est davantage détaillé. le troisième « gros morceau » de cette histoire des premiers Targaryens est consacré au règne de Jaehaerys et Alysanne qui, avec Aegon, sont considérés comme les principaux artisans de l'unification du royaume.

Guerres, alliances, trahisons, tragédies… : l'action se situe trois cent ans avant les événements relatés dans « Le trône de fer », mais la recette reste la même. Ce qui change, en revanche, c'est la manière de narrer ces événements. Car si la série d'origine adopte la plupart des caractéristiques des oeuvres de fiction traditionnelles (narration à la troisième personne, alternance de points de vues, présence de dialogues…), « Feu et sang » se veut au contraire une retranscription de chroniques historiques. On a donc affaire à un texte dense, quasiment exempt de dialogues, écrit à posteriori et dont le seul narrateur est le mestre qui raconte les événements. Ce choix d'un narrateur unique est cela dit largement contrebalancé par la multiplicité des sources (et donc des points de vue) évoquées par l'auteur qui, en bon historien, prend le temps de questionner les textes et témoignages qui lui sont parvenus et de pointer du doigt leurs limites (authenticité douteuse, parti pris de l'auteur, lacunes...). Cette compilation de dates et d'événements pourraient, à première vue, paraître rébarbatives et relevées du pur verbiage réservé aux fans inconditionnels de la série. C'était sans compter le talent de conteur de G. R. R. Martin, qui prouve une fois encore ici qu'il est de la trempe des très grands auteurs. Car ces chroniques se révèlent absolument passionnantes du début à la fin, tant par la forme que par le fond. Outre les règnes successifs des premiers Targaryens, l'auteur retrace la naissance de Westeros tel qu'on le connaît, avec ses institutions, ses traditions, son histoire. On assiste par exemple à la création de la ville de Port Réal située à l'embouchure de la Néra (là où Ageon le Conquérant aurait débarqué pour la première fois) et qui, au fil des ans, évolue du petit village à la ville grouillante et désorganisée, pour ensuite finir par être réaménagée afin de mieux coller à son statut de capitale du royaume. On remonte également aux origines de la construction du Donjon rouge, ainsi que de la création de la Garde royale, de la fonction de Main du roi, et même du trône de fer lui-même. Sans compter les détails donnés concernant l'instauration de telle loi, telle taxe, tel impôt…

Déjà particulièrement étoffé dans la série d'origine, l'univers de Westeros acquiert ici une épaisseur folle tant l'auteur pousse à son paroxysme le degré de précision et la complexité de sa création. Un travail d'autant plus colossal que l'auteur se permet le luxe de poser en permanence les jalons d'autres histoires, notamment via l'évocation des îles et continents qui entourent Westeros mais dont celui-ci n'a pas toujours une bonne connaissance. Difficile de réfréner sa curiosité à la mention des îles d'Été, ou d'Asshaï-lès-l'Ombre, la ville noire des ensorceleurs, ou même de l'ancienne Valyria que l'on sait habité mais par des créatures dont on ignore (et redoute) la nature. Si l'envie de repousser les limites du continent est bien là, il faut reconnaître que le lecteur a déjà suffisamment affaire avec un Westeros plus ancien que celui que l'on connaît, mais qui nous semble néanmoins familier. Et pour cause ! Car si les personnages diffèrent, les dynasties, elles, demeurent, aussi retrouve-t-on pléthore de Starks, de Lannister, de Barathéon, de Tyrell et j'en passe. L'occasion de changer de perspectives et de comprendre comment telle famille a obtenu tel territoire ou telle position, et donc comment des alliances ou des inimitiés ont pu naître et être entretenues au fil des générations. On découvre par exemple la manière dont les Barathéon ont gagné leur blason et leur devise, mais aussi d'où vient au château d'Harrenhall sa sinistre réputation, ou encore la raison pour laquelle les relations entre la couronne et Dorne ont toujours été particulièrement tendues. La famille Targaryen occupe évidemment le devant de la scène et l'auteur revient à de multiples reprises sur ce qui fait leur spécificité : leur physique, leurs dragons… et leur pratique du mariage entre frère et soeur. Un sujet abondamment discuté dans le royaume et qui fournit l'occasion à l'auteur d'aborder en détail l'évolution des relations entre la couronne et les représentants successifs du pouvoir religieux (dans un premier temps farouchement hostiles à la pratique).

Même si le travail réalisé par l'auteur pour enrichir toujours plus son univers est incroyable, le plus impressionnant reste malgré tout la formidable galerie de personnages qu'il est parvenu à créer. Ils sont presque une centaine à défiler en l'espace de quatre cent pages, et pourtant jamais le lecteur n'a l'impression de n'être confronté qu'à des noms, et non des êtres de chair et de sang. le plus grand talent de l'auteur vient en effet de sa capacité à donner une vraie consistance à ses personnages, alors même que certains d'entre eux ne sont présents que le temps de quelques lignes. La plupart des personnages secondaires exposés (et, encore une fois, cela représente un nombre colossal) pourrait ainsi tout à fait se retrouver le héros ou l'héroïne d'un roman à part entière tant l'auteur parvient, en peu de mots, à mettre en scène des destins exceptionnels. Difficile de ne pas être captivé par le Vautour de Dorne, la cheffe des rebelles Jeyne la Vérolée, le septon Lune, les épouses noires de Maegor le Cruel, ou bien la capitaine Elissa Farman. En ce qui concerne les personnages, il convient d'ailleurs de saluer la place conséquente accordée dans l'oeuvre de Martin aux femmes, et ce alors même que la société qu'il met en scène est clairement patriarcale et inspirée du Moyen âge. Guerrières, rebelles, capitaines de navire, reines, putains… : les profils ne manquent pas et permettent d'aborder de nombreuses problématiques liées à la condition féminine, qu'il s'agisse de la jeunesse des mariées, du taux atrocement élevé de mortalité en couches, des viols occasionnés par le droit de cuissage, du sort peu enviable des deuxièmes épouses de seigneur une fois devenues veuve… Parmi toute la galerie de personnages mis en scène, les plus développés reste malgré tout les membres de la famille royale et leur entourage, et là encore les femmes se révèlent particulièrement touchantes ou impressionnantes, qu'il s'agisse de l'inflexible Rhaena Targaryen, de son intrépide fille Aerea, ou encore de la reine Alysanne et de ses filles au tempérament tous très différents (l'occasion cette fois d'aborder la question de la mortalité infantile élevée).

« Feu et sang » a à la fois tout et rien à voir avec la série du « Trône de fer » avec laquelle l'ouvrage partage le même univers et les mêmes ressorts scénaristiques. La forme, elle, diffère considérablement mais le résultat n'en est pas moins passionnant, plein de suspens, de sang, de fureur, de tragédies et de surprises. A lire absolument.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Feu et sang première partie
100 ans de règne de la Maison Targaryen, de Aegon le conquérant, celui qui prit les 7 royaumes a ployer le genou devant lui et ses deux soeurs par le feu et le sang, à Jaehaerys le conciliateur, le roi qui apportera la paix sur le royaume de Westeros, qui accordera le pardon à ses anciens ennemis et qui réconciliera la couronne avec la religion. George R. R. Martin nous fais voyager à travers le temps et Westeros. de la création du trône de fer, des conquêtes et du règne des Targaryen, des dragons et de leurs familles. L'auteur, telle un maître n'omet Aucune facette de l'histoire du trône bien que fantastique, on y croirai presque.

Il est évident que ce roman est un complément à la saga Game of throne.
George R.R. Martin suit les traces de Tolkien et cela lui réussi. Malgré l'attente pour les derniers tomes de game of Throne, ce 1er roman de la saga feu et de sang a été un plaisir, et j attend avec impatience la suite.
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Pour un livre qui traînait depuis tant de temps dans ma PAL, j'avoue le refermer avec une petite pointe de déception. Je m'imaginais une belle surprise, être transportée dans l'univers des sept royaumes avec les Targaryen au faîte de leur puissance. En un sens, c'est le cas. C'est juste la forme qui m'a déplu.

Feu et sang est une chronique. On énumère années après années les faits marquants des différents règnes de Targaryen. Autant dire, que niveau narratif, c'est particulier et peu immersif, du moins pour moi. Ajoutons à cela que les Sept Royaumes est un univers très dense avec pléthore de noms de lieux et de personnages et vous aurez un contenu un peu indigeste au début.

Le temps de s'y habituer, on finit par découvrir l'histoire de ces premiers rois, leurs défauts, leurs faiblesses, mais aussi leurs qualités et leurs mérites.

C'est donc une lecture qui, si elle n'est pas passionnante, reste intéressante en proposant un préquel à cet univers. Il faut juste se laisser le temps de s'adapter à ce style. Nul doute que la série HBO soit beaucoup plus palpitante.
La faute reste mienne : j'ai porté mes attentes et mes frustrations sur ce livre au lieu de le découvrir, comme je le fais trop souvent. C'est simple, j'imaginais que le garder au chaud et le lire après coup calmerait mon impatience à découvrir la fin du Trône de Fer. Dans tous les cas, même si un peu déçue, je n'attends pas avant de me mettre à la partie 2. Tant que je suis dans l'ambiance, autant s'y atteler sinon j'ai peur de ne jamais le lire...
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Un nouveau livre de George R.R. Martin ! Joie ! Ce n'est pas le sixième tome du Trône de Fer, certes, mais c'est presque aussi intéressant. Feu et Sang, si vous n'avez pas la référence, est la devise de la maison Targaryen, représentée presque exclusivement par Daenerys du Typhon, première du nom, reine des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes, Khaleesi de la grande mer herbeuse, Mère des Dragons… heu, je m'égare. Dans ce livre, nous sommes catapultés trois cent ans avant les évènements retranscrits dans le Trône de Fer, alors qu'Aegon I er décidait d'unifier les sept royaumes de Westeros et d'en devenir le roi. Nous n'avons ici que la première partie, de la conquête d'Aegon jusqu'à la fin du règne de Jaehaerys Ier. La suite (jusqu'au règne d'Aegon III) sortira en mai 2019. Il faudra attendre 2020 pour obtenir une intégrale illustrée pour la sortie française. Il ne s'agit cependant (pour les versions américaine et française) que d'un début : un deuxième tome est prévu après la fin de la saga originelle. Parce que George R.R. Martin est un coquin et qu'il ne voulait, bien sûr, pas raconter la tragédie de Lestival dont je MEURS d'envie de connaitre les détails.

Feu et Sang n'est donc pas vraiment un roman, c'est plutôt un livre d'Histoire… fictive. George R.R. Martin ne fait que rapporter le texte de l'archimestre Gyldayn qui retranscrit l'Histoire Targaryenne. Certains textes sont des nouvelles présentes sur d'autres supports, d'autres sont inédits. Pour un fan, c'est forcément passionnant. Cependant, vous ne trouverez peut-être pas dans ce livre ce que vous avez aimé dans le Trône de Fer : il n'y a presque aucun dialogue, aucune introspection, rien n'est mis en place pour qu'on s'attache aux personnages. Feu et Sang retranscrit la vie détaillée de chaque Targaryen depuis Aegon Ier et c'est ce que, personnellement, je recherchais. Nous découvrons les aïeux de Daenerys et leurs façons de faire, à l'époque où les Targaryen imposaient les traditions de Valyria à Westeros et maintenaient leur pouvoir grâce à la puissance de leurs dragons. Nous sommes à Westeros, donc c'est toujours un plaisir de découvrir toutes les alliances, les trahisons, les secrets et les manipulations et de voir comment se sont construites les familles que nous connaissons. Car même si les Targaryen sont au coeur de l'histoire, les autres familles ne sont pas tant que ça laissées dans l'ombre. Mais ce que j'adore vraiment avec George R.R. Martin, c'est que rien n'est laissé au hasard, et que de nombreux petits détails viennent faire échos aux évènements du Trône de Fer. Par exemple, la malédiction qui touche Maegor le Cruel n'est pas sans rappeler celle qui touche Daenerys trois cent ans plus tard… Mais je n'en dirais pas plus.

J'ai donc vraiment hâte de découvrir la deuxième partie (en mai 2019) et surtout d'en apprendre plus sur la disparition des dragons. Il faudra être encore plus patient pour la fin du Trône de Fer, puis pour le second tome de Feu et Sang, mais l'auteur nous a habitué à la patience ! N'hésitez pas à découvrir Feu et Sang, première partie si vous voulez en savoir plus sur le règne des Targaryen et l'Histoire de Westeros. Pour ma part, je le lis en numérique avec A World of Ice and Fire sous la main pour accompagner ma lecture, en attendant la version intégrale et les illustrations de Doug Wheatley. Je ne recommande cependant pas une découverte de l'univers du Trône de Fer par ce livre, qui pourrait être vraiment indigeste pour les néophytes. Mais en ce qui concerne les lecteurs et lectrices de G.R.R. Martin : foncez !
Lien : https://allison-line.blogspo..
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Les chroniques du règne des Targaryen 300 ans avant le Trône de Fer, génial une fois encore !

Pour commencer, je me dois de noter la beauté de la couverture qui nous fait penser aux écailles de Balérion, la Terreur Noire, le plus grand des dragons monté par Aegon 1er. Elle nous donne vraiment envie de l'admirer et de nous plonger dans le récit !

Cette première partie de "Feu et Sang" nous conte les règnes successifs des différents rois et reines Targaryen. Ce serait un mestre qui aurait compilé ces souvenirs du passé que George R.R Martin nous rapporte dans ce premier volume.

Pour tout dire, j'ai eu un peu peur au début de trouver lassant ce gros volume puisqu'il n'y a presque pas de dialogues, uniquement de la narration. de plus, on nous abreuve de noms de personnages, de dates. J'ai donc bien cru m'y perdre un moment, mais c'était sans compter sur le talent énorme de George R.R Martin (et de son traducteur Patrick Marcel) qui m'a tellement passionnée que finalement, j'ai lu ces chroniques d'une seule traite !
Par ordre chronologique, l'auteur nous raconte les faits marquants du règne de chaque roi et reine, dévoilant les intrigues, les mariages, les guerres, les grands changements, les naissances, le devenir des divers enfants Targaryen et bien sûr, l'histoire des dragons !
J'ai été ravie de découvrir l'intimité des Targaryen, leur passé, et notamment deux rois emblématiques qui ont laissé leur empreinte et ont fortement marqué l'histoire de Westeros : Aegon 1er et Jaehaerys 1er et sa soeur Alysanne. le premier a mis fin à la guerre en unissant par la force les royaumes, l'autre l'a fait grâce à beaucoup de bonté en régnant avec sagesse avec l'aide de sa soeur et épouse.
L'amour et la tragédie se sont souvent mêlés au cours de l'histoire, et l'on prend conscience que beaucoup de choses se répètent, que le passé n'a pas servi de leçon aux nouveaux postulants au Trône de Fer.

J'ai vraiment hâte de découvrir la suite !
Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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critiques presse (4)
Syfantasy
15 juillet 2021
Tout au long de sa promotion, George R. R. Martin a décrit son Feu et Sang comme un « Silmarillion de Westeros ». Une juste description qui, en plus de rendre hommage à l’une des sources d’inspiration majeure de l’auteur (Tolkien et sa Terre du Milieu), témoigne de l’ambition de l’œuvre et de la dense et tortueuse histoire qu’elle livre. En somme, il s’agit d’un incontournable pour les fans du Trône de Fer et des univers de fantasy au lore étendu, travaillé et cohérent.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Elbakin.net
07 février 2020
Si l’ouvrage se montre “appliqué” dans ses démonstrations, on se demande tout de même s’il était vraiment nécessaire [...] Sans aller jusqu'à avancer que le tout s’avère un poil besogneux, il faut bien avouer que la lecture n’est jamais autre chose que purement informative.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
LaPresse
13 décembre 2018
Ainsi, l'ouvrage est truffé de «on dit», de «il paraît» et de «on n'en sait pas plus». Puisque la suite de Feu et sang est prévue pour 2019 et qu'il reste encore deux autres livres à la saga originale, ainsi qu'une saison à la série télévisée, les réponses ont encore le temps de nous arriver.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Elbakin.net
30 novembre 2018
On a parfois l’impression d’un repas trop copieux, que l’on n’avait pas forcément désiré, mais que l’on se force tout de même à manger pour ne pas paraître impoli vis-à-vis de son hôte et des efforts déployés. Sans aller jusqu’à avancer que le tout s’avère un poil besogneux, il faut bien avouer que la lecture n’est jamais autre chose que purement informative.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Aegon Targaryen lui-même, chose étrange, était autant une énigme pour ses contemporains que pour nous. Armé de la lame d’acier valyrien Feunoyr, on le comptait au nombre des grands guerriers de son temps ; toutefois, il ne prenait nul plaisir à ses prouesses aux armes et ne chevauchait jamais dans les tournois ou les mêlées. Sa monture était Balérion la Terreur Noire, mais il ne volait que pour la bataille ou pour se déplacer rapidement sur terre ou sur mer. Son impérieuse prestance attirait les hommes sous ses bannières, et pourtant il n’avait aucun ami proche, hormis Orys Baratheon, le compagnon de sa jeunesse. Aegon plaisait aux femmes, mais toujours il resta fidèle à ses sœurs. Devenu roi, il plaçait une grande confiance en son Conseil restreint et en ses sœurs, leur laissant une large part du gouvernement du royaume au jour le jour…
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En fin de compte, pourtant, les ennemis d’Aegon n’avaient rien à opposer à ses dragons. Les hommes du Val envoyèrent par le fond un tiers de navire Targaryen et en capturèrent pratiquement autant, mais lorsque la reine Visenya fondit du ciel sur eux, ce furent leurs vaisseaux qui s’embrasèrent. Les seigneurs Errol, Fell et Buckler se tapirent dans leurs forêts jusqu’à ce que la reine Rhaenys lâche Meraxès et qu’une muraille de feu balaie les bois, changeant les arbres en torches. Et les vainqueurs des Saules Éplorés, rentrant à Harrenhal en traversant le lac, se trouvèrent fort dépourvus quand Balerion fondit sur eux du ciel matinal. Les snekkars d’Harren flambèrent. Ainsi que les fils d’Harren.
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Tous les hommes sont pêcheurs, nous enseignent les Pères de la Foi. Même les rois les plus nobles et les chevaliers les plus admirables peuvent se voir submergés par la rage, le désir et la jalousie, et commettre des actes qui leur font honte et ternissent leur renommée. Et de même façon, les plus vils des hommes, les plus méchantes femmes peuvent de temps en temps faire le bien, car on retrouve l'amour, la compassion et la pitié jusque dans le plus noir des coeurs. "Nous sommes tels que les dieux nous ont faits", a écrit septon Barth, l'homme le plus sage qui ait jamais servi comme Main du Roi, "forts et faibles, bons et méchants, cruels et doux, héroïques et égoïstes. Sachez-le bien, si vous voulez gouverner les royaumes des hommes."
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Tous les hommes sont pécheurs, nous enseignent les Pères de la Foi. Même les rois les plus nobles et les chevaliers les plus admirables peuvent se voir submergés par la rage, le désir et la jalousie, et commettre des actes qui leur font honte et ternissent leur renommée. Et de même façon, les plus vils des hommes, les plus méchantes femmes peuvent de temps en temps faire le bien, car on retrouve l'amour, la compassion et la pitié jusque dans le plus noir des cœurs. "Nous sommes tels que les dieux nous ont faits", a écrit septon Barth, l'homme le plus sage qui est jamais servi comme Main du Roi, "forts et faibles, bons et méchants, cruels et doux, héroïques et égoïstes. Sachez-le bien, si vous voulez gouverner les royaumes des hommes."
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- Mais ne vous imaginez pas que vous dénouerez ce mariage. Nous ne faisons plus qu'un, et ni les Dieux ni les hommes ne nous sépareront.
- Jamais, confirma son épouse. Envoyez-moi aux confins de la terre pour me marier au roi de Mossovy ou au Seigneur du Désert gris, mais toujours Aile-D'argent me ramènera à Jaehaerys.
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Videos de George R.R. Martin (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de George R.R. Martin
George RR Martin à la librairie Grangier le 3 juillet 2014
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