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Clémentine et Auguste Roussel fondent leur chocolaterie à Royat à la fin du XIXème siècle. En 1900, ils la baptisent « A la Belle Marquise », suite à une suggestion d'Edmond Rostand, rencontré au Pavillon Sévigné à Vichy. Ils rendent ainsi hommage à la Marquise de Sévigné, elle-même très friande de cette douceur chocolatée. le couple de chocolatiers emploie Gaétan Narcat, un personnage singulier, un peu naïf mais doté d'une personnalité attachante, dont les mésaventures donnent corps et pimentent un récit bien construit autour d'une intrigue, dominée par un romantisme peut-être un peu trop exacerbé. En effet, tout est bien qui finit bien…. Cette histoire romancée, adaptée de faits réels et historiques, pourrait ressembler à un conte de fées si l'ombre menaçante de la « Grande Faucheuse » ne venait en troubler la quiétude, tout au long de l'ouvrage.

A la faveur d'une écriture très élégante et empreinte de sensibilité, Gérard Georges se transforme en véritable « passeur de rêves » et sous nos yeux ébahis, il s'emploie à raviver les us et coutumes de la société provinciale de cette époque. Il nous plonge avec bonheur dans le charme et l'innocence de l'amour et réveille délicieusement nos papilles devant les boules chocolatées, parfumées à la pistache ou parsemées de pralines et de graines de noisettes... Bonne lecture à toutes et à tous et mangez du chocolat : c'est bon pour la santé !
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Ce livre, roman de gare dénué d'épaisseur, de profondeur, et de vraie sensibilité, est un produit commercial destiné à flatter les goûts d'un public peu exigeant et qui ne souhaite surtout pas réfléchir. Les personnages sont des marionnettes; l'intrigue est plate ; le style, qui se veut soigné, très discutable. J'ai perdu mon temps en le lisant. J'espère que l'auteur a fait mieux !
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Mérite à peine une critique. Sans intérêt. On pense apprendre l'histoire du chocolat, son arrivée en France et rien de cela. Juste les mésaventures d'un homme et l'histoire d'une famille qui réussit. Rien de passionnant.
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En se mariant au crépuscule du XIXe siècle, Auguste et Clémentine ne savent pas encore qu'ils vont révolutionner l'art de la chocolaterie, en mettant sur le marché un chocolat exquis, dont la réputation se répandra dans toute la France et leur vaudra une renommée au-delà des frontières nationales. En mêlant d'excellents produits de qualité, le couple prospère en moins de dix ans et transforme la modeste entreprise en florissante enseigne avec, à l'aube de l' an 1900, près de quinze boutiques ouvertes dans l'Hexagone. On raconte que les curistes de la petite cité thermales de Royat ont été leurs premiers clients, avant que l'intérêt atteigne des personnalités aussi insignes que Maurice Maeterlinck et Georges Clémenceau. Sans arabesques, Gérard Georges raconte l'histoire d'une success-story. Son style fluide et des dialogues dynamiques rendent ce récit attachant dès les premiers chapitres. Bien entendu, il s'agit d'une biographie légèrement romancée. Pour les besoins du récit, l'auteur s'est réservé le droit de faire intervenir des personnages de fiction et de modifier certains noms. Néanmoins, on le sait « adaptation » ne signifie pas forcément trahison. Liberté également pour les passages qui se déroulent en Côte d'Ivoire. L'objectif consiste ici à abreuver la soif du lecteur et à ne jamais lui faire perdre le fil de l'intrigue. Pari réussi !
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En se mariant au crépuscule du XIXe siècle, Auguste et Clémentine ne savent pas encore qu'ils vont révolutionner l'art de la chocolaterie, en mettant sur le marché un chocolat exquis, dont la réputation se répandra dans toute la France et leur vaudra une renommée au-delà des frontières nationales. En mêlant d'excellents produits de qualité, le couple prospère en moins de dix ans et transforme la modeste entreprise en florissante enseigne avec, à l'aube de l' an 1900, près de quinze boutiques ouvertes dans l'Hexagone. On raconte que les curistes de la petite cité thermales de Royat ont été leurs premiers clients, avant que l'intérêt atteigne des personnalités aussi insignes que Maurice Maeterlinck et Georges Clémenceau. Sans arabesques, Gérard Georges raconte l'histoire d'une success-story. Son style fluide et des dialogues dynamiques rendent ce récit attachant dès les premiers chapitres. Bien entendu, il s'agit d'une biographie légèrement romancée. Pour les besoins du récit, l'auteur s'est réservé le droit de faire intervenir des personnages de fiction et de modifier certains noms. Néanmoins, on le sait « adaptation » ne signifie pas forcément trahison. Liberté également pour les passages qui se déroulent en Côte d'Ivoire. L'objectif consiste ici à abreuver la soif du lecteur et à ne jamais lui faire perdre le fil de l'intrigue. Pari réussi !
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A la fin du XIXè siècle, à Royat près de Clermont-Ferrand, en Auvergne, Auguste Roussel, un ingénieur des mines, épouse Clémentine, la fille d'un chocolatier-confiseur. Aidé de Gaétan, un jeune garçon que l'ingénieur a sauvé lors de l'effondrement d'une galerie souterraine, le couple ouvre une chocolaterie.

Celle-ci devrait profiter de l'essor de la station thermale et de ses nombreux curistes venus de Paris et de toute la France, pour se faire connaître. La venue du dramaturge Edmond Rostand à quelques kilomètres de là, à la faveur d'une représentation de son Cyrano de Bergerac, donne à Clémentine l'idée de lui offrir une boîte de ses chocolats les plus raffinés.

L'auteur, friand de ces douceurs, séjournant au Palais Sévigné, le nom de la fabrique est toute trouvé : ce sera la Marquise de Sévigné

Gérard Georges nous propose ici un roman très gourmand, inspiré de l'histoire du couple de chocolatiers auvergnats, les Rouzaud et nous dévoile l'ascension de ces amoureux des chocolats qui partent d'une petite fabrique artisanale pour en faire une entreprise au succès florissant.

Entre 1900 et 1914, pas moins de onze magasins ouvrent à l'enseigne Marquise de Sévigné, dont deux dans la capitale, qui seront un haut lieu de la gourmandise, accueillant notamment Rostand, Maeterlink ou Clémenceau.

Comment, en une dizaine d'années, leur modeste entreprise artisanale deviendra-t-elle la florissante enseigne A la Belle Marquise, qui jusqu'à Paris et à l'étranger, fera le bonheur des gourmands et des célébrités ?

C'est ce que nous raconte en un peu plus de 300 pages Gérard Georges. Nous suivons la destinée de ce couple et de leur chocolaterie sans oublier Gaétan, poursuivi par le frère de son meilleur ami, décédé dans l'effondrement de la galerie et que ce dernier tient pour responsable.

Tout au long du récit, le jeune garçon devenu homme, amputé partiellement d'un pied, sera traqué et victime de plusieurs tentatives d'assassinat, ce qui ajoutera un peu de piment à ce gourmand onctueux et sucré, qui pourrait sembler un peu plat sinon.

L'auteur nous donne à lire le processus de création des chocolats de la marquise depuis l'achat des fèves en Côte d'Ivoire jusqu'à sa réalisation et à sa vente à Royat, sans tomber dans une surenchère de descriptions techniques, il arrive à nous intéresser à ce processus et j'ai aimé en apprendre un peu sur ce sujet.

A la Belle Marquise est un roman plaisant, porté par la plume fluide de Gérard Georges, les pages se tournent toutes seules et si vous aimez les romans du terroir, il vous plaira à coup sûr.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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