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EAN : 9782812201257
250 pages
RAM (20/09/2019)
3.75/5   8 notes
Résumé :
Hiver 1996 en Auvergne. Hiver particulièrement rude, avec un enneigement considérable. Marcellin Latour, la soixantaine, veuf et ancien professeur de Lettres, homme bourru, un peu réac, vit dans une maison à l’orée d’un bois, dans la montagne. En ce matin de novembre, le téléphone sonne : c’est la gendarmerie de Saint-Pierre-sur-Dorette. Une jeune femme, originaire d’Europe de l’Est, est recherchée. Elle aurait été aperçue aux abords le la maison de Marcellin. Celui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Tout d'abord, comme le veut la plus humble politesse et l'usage, merci à Babelio (Masse Critique de septembre 2019) et aux éditions Ramsay pour cette lecture.

Marcellin a 60 ans. Veuf, professeur à la retraite, il s'emmerde dans sa maison dans le Livradois. C'est l'hiver, dans sa vie comme dans la météo. Seule Maïa, sa chienne, rompt un peu la solitude et lui évite de parler tout seul.

Il est prévenu par la police qu'une femme, polonaise, est recherchée. Mais quand il la découvre dans sa grange, transie de froid, il ne pense qu'à la cacher. Cette belle blonde de l'Est va lui faire penser à Mariette, sa femme décédée voici presque 20 ans. D'ailleurs, Mariette, Maïa, Maryla... les femmes de la vie de Marcellin commencent par MA... de là à croire que la mère de Marcellin s'appelle Madeleine... je déconne.

Le début est intéressant (même si cela fait un peu penser à Purge de Sofi Oksanen si mes souvenirs sont bons). On pourrait fouiller les rouages des comportements de Marcellin. Qu'est-ce qui pousse un ancien prof à héberger une femme recherchée par la police? Finalement, on ne le saura jamais. Gérard Georges va nous emmener à la découverte du parcours chaotique et brumeux de la Polonaise. Viol, drogues, raprt, bagarres, violences... C'est là que je coince.


D'une part parce que c'est banal à pleurer. C'est cliché, lu et relu, lourd et relou, éculé. D'autre part parce que la langue de Gérard Georges s'accommode assez mal de ces dérives. L'auteur possède une verve assez atypique, en ce qui me concerne. Il possède un vocabulaire assez recherché... rets, céans, nival... pour ne citer que 3 mots que j'ai retenus. le tout agrémenté d'une pointe d'argot (qui tombe parfois un peu mal à propos, cela dit). On dirait Gérard Georges fait pour une littérature rurale. Pour nous conter la vie paisible du Massif Central sous la neige. Il y a de belles envolées poétiques parfois.

Mais, pétri de bons sentiments, l'auteur passe (à mon avis) à côté de l'effet qu'il souhaite produire. J'ajouterai que la psychologie des personnages est mal rendue. Au terme des 350 pages, on n'en sait pas énormément sur les gens. Rien sur la vie du village (évidemment, c'est l'hiver). Plusieurs répétitions assez malvenues, non débusquées par la lecture finale. Et les clichés sur les pulsions masculines, sur l'Est, sur le communisme, Solidarnosc, la police, etc. Cela ne m'a pas du tout convaincu.
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On rencontre un retraité de l'éducation nationale, veuf depuis 18 ans, sans enfant. C'est un personnage bourru dont la seule compagnie est Maïa, une chienne Colley, âgée d'environ 17ans. Sa maison est un peu isolée. Elle est située à six cent mètres du bourg de Maronnes. (Auvergne).
Un matin la gendarmerie l'appelle pour l'informer qu'elle recherche une jeune femme, originaire d'Europe de l'Est. Elle aurait été aperçue du côté de sa maison. Il lui est demandé de prévenir la gendarmerie en cas de rencontre.
Bien entendu il va trouver la jeune femme, une polonaise parlant très bien le français, cachée dans une remise. Elle est affaiblie par la faim et le froid. Il la ramène chez lui et ne prévient pas la gendarmerie.
Il va la protéger pendant quelques semaines. Pendant son séjour elle lui racontera sa vie et les raisons qui l'ont amenée jusqu'en Auvergne. Entre ce septuagénaire et la jeune femme d'une trentaine d'années les relations vont évoluer de la compassion à la tendresse pour ne pas dire l'amour.

Petit roman pas désagréable à lire. Les trois personnages principaux (Marcellin, le retraité, Maryla, la jeune femme et Maïa, la chienne) sont forts sympathiques. Les méchants sont méchants !
Merci à Babélio et aux éditions Ramsay de m'avoir adressé cet ouvrage.


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Merci à Babelio pour la Masse Critique de septembre 2019 et aux Editions Ramsay pour ce livre.

L'histoire : Marcellin a 60 ans. En cet hiver rigoureux, il mène une vie paisible et solitaire dans un village isolé du Massif Central avec pour seule compagnie, sa chienne Maïa. Il est prévenu par les gendarmes qu'une jeune polonaise est recherchée. Lorsqu'il la découvre dans sa grange, il décide de l'héberger. Cette belle jeune femme lui rappelle sa femme Mariette, décédée il y a 18 ans ; la tendresse les rapprochera. Peu à peu, la belle Maryla, confie à Marcellin sa vie chaotique en Pologne et son arrivée en France.

Le début intéressant nous transporte tel un roman de terroir dans un village isolé bloqué par une tempête de neige, du café-bar-tabac-épicerie à la maison de Marcellin. Malgré un vocabulaire recherché, l'auteur utilise parfois une belle plume poétique. Même si la tendresse entre Marcellin et Maryla est avérée, les personnages manquent de profondeur. Que se passe-t-il dans la tête de cet homme de 60 ans pour qu'il en arrive à faire l'amour à cette belle inconnue ? Je ne sais pas.

Globalement, j'ai passé un bon moment de lecture, calée dans mon fauteuil sous un plaid, tasse de thé à la main et réchauffée par un bon feu de cheminée avec les personnages principaux : Marcellin, Maryla et Maïa.
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Ce livre n'a pas été un grand succès et en même temps, je pense qu'il pourra plaire à beaucoup d'entre vous.

Commençons par la couverture qui n'a absolument pas pu séduire mon coeur. L'illustration est sur un bandeau détachable et cela me déplaît fortement. Ce bandeau, je le retire systématiquement de mes livres et du coût pour celui-ci ça me fait une couverture toute rouge. Cela ne donne pas forcément envie d'ouvrir le livre. Dommage !

Prenez votre plaid et une bonne tasse de thé, car dans ce livre il fait froid, vraiment froid. Direction pour la Pologne et l'Auvergne ! Si j'ai pu me fondre dans cette ambiance hivernal et politique, je n'ai malheureusement pas accroché à l'intrigue. Pourtant, il faut avouer que cette belle polonaise est énigmatique, mais cela n'a pas suffit. Marcellin va l'accueillir chez lui, malgré la gendarmerie qui la recherche activement, mais ça ne suffit toujours pas à m'accrocher. Je suis restée en retrait et je n'ai pas réussi à me sentir concerné par ce qui se passait sous mes yeux. J'étais là face à ce Marcellin bousculé par ces émotions et Maryla qui tente de raconte son histoire, mais je n'arrivais pas à ressentir le moindre sentiment.

Marcellin est un vieux monsieur bourru, veuf et vraiment attachant. Je l'ai senti sincère, honnête et fragilisé par son vécu. J'aurais tellement voulu vivre cette histoire avec lui, mais non je n'ai pas pu. Maryla est trop mystérieuse et opaque pour que je m'attache à elle. Je n'ai que des soupçons concernant ce personnage et rien de positif.

Difficulté supplémentaire, Maryla raconte son passée en Pologne, donc beaucoup de noms de villes, prénoms et noms de personnages Polonais et je dois avouer que ce n'est absolument pas facile à déchiffrer. J'ai eu beaucoup de mal à les lire et je butais beaucoup sur ses mots. D'habitude je passe pas dessus, mais là ... ça m'accrochais et me coinçais. J'ai trouvé cette complication vraiment désagréable.

En bref: Un livre qui n'a pas su me retenir et que je n'ai pas su finir. J'ai réussi à lire un peu plus de la moitié, mais je n'arrivais vraiment pas à entrer dans cette histoire et à me sentir concerner. La difficulté de la langue Polonaise et le manque d'attachement aux personnages m'ont décrocher totalement. L'histoire et ni bonne ni mauvaise, chacun y fera son propre opinion.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
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Mon avis

Je remercie RAMSAY Editions et en particulier Christophe de m'avoir permis de lire, en avant-première, en service de presse « La Perle de l'Est », roman de Gérard GEORGES et ainsi de découvrir la plume fluide et majestueuse de cet auteur.
Gérard GEORGES nous emmène en 1996, en Auvergne où Marcellin, retraité de l'Education Nationale et veuf depuis une vingtaine d'années, vit seul avec sa chienne Gaïa. Marcellin est solitaire et a pour habitude de se rendre chaque matin au café de son village pour acheter son pain et son journal..

Sa petite vie tranquille est toutefois bouleversée lorsqu'il reçoit un appel téléphonique de la gendarmerie lui signalant qu'une jeune femme originaire de l'Europe de l'Est, qu'ils recherchent, aurait été vue près de chez lui.

Qui est la jeune Maryla ? Quels méfaits a-t-elle bien pu commettre ?

L'auteur décrit avec moult détails les paysages enneigés de l'Auvergne et l'on imagine aisément les grandes étendues neigeuses et l'on ressent vraiment le froid par ses mots....
Il dresse également un portrait précis tant physique que psychologique des protagonistes de son roman les rendant ainsi vrais et attachants pour certains mais détestables pour d'autres.

J'ai bien aimé la restitution des dialogues des habitués de bars en milieu rural et souri lors de certains passages !

L'histoire est sympathique et le suspense bien mené, l'auteur distille avec parcimonie, au fil des confidences de Maryla et ce tout en nous faisant voyager en Pologne, des informations nous permettant de découvrir le passé de l'intéressée et nous donne ainsi l'envie de poursuivre au plus vite notre lecture.

J'ai beaucoup aimé ce roman original, très bien écrit, empli de tendresse que j'ai lu d'une traite et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.
Lien : https://leslecturesdecerise7..
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
-- Pardon ! j'ai eu vraiment très peur quand j'ai vu les gendarmes avec vous dans la cour et...
De nouveau, les larmes affluèrent à l'ourlet de ses paupières. Face à son hôte, elle se sentit soudain comme un petit animal sans défense, incapable du moindre geste. Elle se redressa pourtant et s'assit sur le lit, encore toute tremblante. Sans façon, la chienne Maîa bondit à son côté et posa son long museau sur ses cuisses.
- En voilà une, en tout cas, qui saurait bien te défendre si quelqu'un s'avisait de vouloir te faire partir d'ici, voulut plaisanter Marcellin.
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Au passage, et même s’il en ressentit après coup un peu de honte, il eut le temps d’entrevoir les jolies formes des seins de la Polonaise. Ensuite, il se saisit de la première petite coupole de verre, alluma un briquet et enflamma un morceau de coton qu’il glissa dans la ventouse avant de plaquer celle-ci sur le dos de la malade. Une boursouflure violette se forma presque aussitôt et aspira la cloche qui se maintint ainsi en équilibre. Ce furent bientôt huit autres ventouses qu’il posa et qu’il fallut que Maryla garde sur elle durant un gros quart d’heure. Les enlever fut pour certaines un peu délicat. La peau avait gonflé, les coupoles semblaient récalcitrantes à tout arrachage. Il y parvint pourtant et, pudiquement cette fois, il regarda ailleurs quand Maryla rabattit sur elle sa chemise et se repositionna dans sa position initiale.
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La demoiselle possédait aussi un talent certain pour les études où elle excellait tout particulièrement dans les disciplines littéraires. Baccalauréat en poche – obtenu elle aussi avec mention très bien, et avec deux ans d’avance ! –, elle s’inscrivit à la faculté de Lettres. Ce fut au cours d’une soirée d’étudiants que la très belle Mariette Bertrand avait rencontré le très beau Marcellin Latour. Les deux jeunes gens se plurent dès l’abord. Certes, Marcellin avait connu quelques amourettes avant elle, mais cela avait toujours été superficiel. Et, en tout cas, sans grandes conséquences.
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Souvent, jusqu’aux premières lueurs de l’aube, elle luttait en vain pour que le sommeil la prenne. Combien de temps encore ce cauchemar durerait-il ? Ne risquait-elle pas d’y laisser la raison ? Son cursus universitaire prenait fin. Diplôme de troisième cycle en poche, elle allait pouvoir prétendre à un poste d’enseignante à la prochaine rentrée scolaire et elle avait hâte de connaître sa future affectation. Mais c’était sans compter sur Michał. Le bougre n’avait pas encore baissé pavillon…
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C’est dans cette atmosphère que grandit Maryla. La fillette avait tout pour elle : la beauté, l’insouciance, l’amour de ses parents, ainsi qu’un goût prononcé pour les études. À six ans, elle était bilingue, ne mélangeant plus le polonais et le français, et sachant déjà parfaitement user des subtilités de l’un ou l’autre idiome.
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Video de Gérard Georges (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gérard Georges
Lors de la rencontre du 12 juin 2014 à la librairie Georges, pour la présentation du livre le chant des possibles, disponible sur www.lacheminante.fr
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