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EAN : 9782266222112
512 pages
Pocket (15/05/2014)
3.77/5   40 notes
Résumé :
A Perpignan, l’automne est une saison tumultueuse. Le vent violent le dispute à la pluie diluvienne. Un temps à ne pas mettre un flic dehors. Pourtant un retraité pied-noir est retrouvé dans son appartement, assassiné d’une balle dans la tête… Le sigle OAS laissé près du cadavre, la destruction quelques jours plus tard d’une stèle controversée et la découverte d’un autre ancien Français d’Algérie abattu au volant de sa voiture sèment la panique dans la communauté. L... >Voir plus
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Comment ? Vous ne reconnaissez pas cette célèbre strophe des « Violents de l'automne » ?

♫ Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure… de la vengeance,
Il se souvient
Des jours anciens
Et il se meurt… en souffrance ♪

Il s'agit de Bernard Martinez, un pied-noir retraité non loin de Perpignan, qui repose en paix dans son appartement depuis trois jours, l'inscription OAS marquée ostensiblement en rouge sur une des portes.

En paix, façon de parler… Menotté à une chaise, cet ancien français d'Algérie a tout de même été torturé puis assassiné d'une balle dans la tête, laissant les murs dans un état déplorable.

Dépêché sur cette affaire par le commissariat de Perpignan, le lieutenant Sebag, que l'on avait découvert dans l'excellent « L'été tous les chats s'ennuient.... » servi à la sauce hollandaise, reprend du service pour notre grand plaisir.

En parallèle, Sebag a promis à sa fille de faire toute la lumière sur la mort d'un des camarades décédé en scooter le même jour de l'assassinat de Bernard Martinez. Mystère, mystère…

Dans un style toujours aussi fluide, Philippe Georget nous replonge dans la période trouble de l'Algérie française des années 60 et de ses possibles résurgences plus de quarante après.

Tout en mêlant histoire et polar, j'ai trouvé la mécanique bien huilée pendant la majeure partie du roman. Par la suite, j'ai été un peu déçu par le caractère beaucoup trop prévisible des évènements et une fin presque attendue. Trop de sous-entendus, pas assez de fausses pistes et au final un décryptage trop facile… d'une mécanique trop bien huilée !

Pour relativiser ma critique sur cet ouvrage, je tiens à préciser que Philippe Georget avait mis la barre très haute avec « le paradoxe du cerf-volant », un roman noir plus qu'un polar, écrit après « Les violents de l'automne », qui m'avait littéralement subjugué par son originalité et son écriture.

Ainsi, pour ceux qui ne connaissent pas l'auteur, ce roman reste donc un bon cru malgré tout, les deux autres étant bien meilleurs selon moi. Philippe Georget, une valeur sûre à suivre de près !

Note 3.5-4/5
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Une étonnante sensation me gagne au terme de cette lecture. Une sorte de bouleversement, de chamboulement dans les tripes, un désordre dérangeant et douloureux. La cause de ce séisme intérieur est tout ce qu'il y a de plus clair; Philippe Georget, dans ce roman chargé d'amertume mélangé à une bonne part de vengeance, réveille un bout de l'Histoire, une période que beaucoup de personnes auraient souhaité enterrer à jamais. Mais voilà, on ne peut pas enfouir une telle honte sous un tas de feuilles mortes, car le vent emportant la souffrance et l'incompréhension du passé sera toujours là pour déblayer cette couverture totalement inutile et illusoire.

En parlant de vent justement, Philippe Georget nous en envoie quelques bonnes rafales au visage, celles de la Tramontane. Nous sommes à Perpignan, Pyrénées-Orientales, dans la région du Languedoc-Roussillon. le mois d'octobre déploie toute sa force de persuasion pour déranger et réveiller quelques éléments naturels propres à cette saison d'automne; des pluies incessantes et un vent à décorner les boeufs; peut-être même ici un vent provenant du passé à achever les vieux, vous comprendrez...

Le lieutenant Gilles Sebag revient juste de vacances et se retrouve déjà rapidement confronter à la réalité de son métier. Une personne âgée a été retrouvée morte dans son appartement du quartier Moulin-à-Vent, mains menottées dans le dos, une balle dans la nuque. Sur la porte du salon sont grossièrement écrites ces quelques lettres, OAS.

Le commissaire Castello et son équipe de la police de Perpignan sont évidemment chargées de cette affaire qui prend rapidement une tournure sensible. Ce sigle inscrit par l'auteur du meurtre sur la porte du salon de la victime les renvoie irrémédiablement vers une période trouble, douloureuse et dérangeante du passé, celle de la guerre d'Algérie. Quel est le lien entre cet assassinat et cette guerre datant de 50 ans? OAS, trois lettres très révélatrices oui, mais comment les intégrer dans cet évènement troublant?

Lorsqu'un second vieillard sera retrouvé quelques jours plus tard, assassiné dans sa voiture, avec le sigle OAS inscrit sur le plafond de son véhicule, la pression va monter d'un cran dans les rangs de la police de Perpignan, mais également dans les associations de Pieds-Noirs de la région, soit ces français d'Algérie qui ont été contraints d'abandonner leur terre natale pour "revenir" en France. La presse s'empare évidemment de ces cas d'homicides et Perpignan devient le théâtre d'une incompréhension totale suivi de sentiments bien partagés.

Pour le lieutenant Gilles Sebag et ses hommes (et une femme), il s'agira d'oeuvrer avec des pincettes mais également avec une forte détermination pour éviter que cette situation déjà bien fumante s'enflamme et détruise tout sur son passage. La guerre d'Algérie, dans le coeur, dans l'âme et dans la conscience de certaines personnes, est loin d'être finie et la douleur demeure intacte.

Vous aurez l'occasion de suivre dans ce roman une enquête se déroulant tout en finesse, avec une certaine lenteur, un rythme totalement contrôlée; une intrigue prenante, déconcertante, exposée aux lectrices et aux lecteurs avec une grande intelligence. Philippe Georget, par les propos et les ressentiments de ses personnages - beaucoup de rancune!-, nous plonge intégralement dans la partie la plus abjecte de la guerre d'Algérie, celle qui opposa membres de l'Organisation de l'armée secrète (OAS), ses commandos, le Front de libération nationale (FLN), barbouzes, armée française et j'en passe.

Une guerre qui était censée défendre une cause, un territoire, des origines, mais qui prit une tournure anarchique - si j'ose me permettre - et qui devint du n'importe quoi. Philippe Georget, avec son écriture sensible, fine et sans aucune retenue, donne la parole à celle et ceux qui ont été bafoués par ce passé pas si simple, et cela nous permet d'avoir une approche très intime, très personnelle de cette sale guerre, ses conséquences mais aussi ses nombreux amalgames. L'auteur donne généreusement la parole aux Pieds-Noirs, ces français d'Algérie qui ont été chassés de chez eux et qui sont désormais souvent considérés comme des criminels.

Pour beaucoup de monde encore aujourd'hui, Pieds-Noirs = OAS et OAS = tueurs d'arabes, tueurs d'enfants, de femmes et de gens sans défense, tueurs finalement de tout ceux qui ont contribué à favoriser l'indépendance de l'Algérie. Philippe Georget, toujours par la voix ferme et profonde de ses personnages forts et attachants, nous explique ce que peut être la perte d'une identité, la perte de ses origines ou de ses repères, voir peut-être la perte de son âme? L'auteur, qui ne prend aucune position dans ce combat perdu, nous donne une sacré leçon d'histoire, d'une manière très poignante, percutante et saisissante.

Nous avons l'occasion de côtoyer ses hommes et ses femmes, à présent âgés, des vieillards qui nous racontent tout, avec les tripes et avec beaucoup d'honneur, comment s'est réellement déroulé les choses. Nous comprenons et en même temps nous n'approuvons pas, ou plutôt nous ne cautionnons pas tout, mais en tout les cas on écoute et on respecte. Sentiments partagés; paradoxal tout ceci, je sais... Quoiqu'il en soit, cela valait la peine de rester un moment en leur compagnie rien que pour humer les effluves et le parfum du couscous!

Quelques flash-backs nous plongent dans une Algérie déchirée par la haine et la détermination des mouvements clandestins, l'incompréhension de la population et la mort de nombreux innocents qui ne savent même pas, pour certains, ce qu'il se passe vraiment. Nous sommes au début des années 1960, nous suivons un commando de l'OAS, quelques hommes qui ont décidé d'obéir à des ordres très clairs; frapper fort, frapper juste et semer la peur et la mort partout. "L'OAS frappe quand elle veut, où elle veut." Vous l'aurez compris, l'Algérie doit rester française, et ceci par tous les moyens.

Bien entendu, au cours de cette intrigue, les pièces de ce puzzle dévoilant une image désolante vont s'assembler petit à petit; certains actes commis dans le passé vont ressurgir violemment et frapper dans la gueule de personnes qui, d'une certaine manière, devaient peut-être s'y attendre. Il y a certaines choses dans la vie qui ne s'oublient jamais et qui restent accrocher à nous; une douleur permanente et irréductible.

Une personne n'a justement rien oublié et va le démontrer.

Philippe Georget nous livre une intrigue puissante, constante et pertinente, une enquête subtile et délicate, menée par une équipe de flics qui ne sont pas des super héros, mais des hommes et des femmes vrais et authentiques! le personnage principal, Gilles Sebag, est impressionnant par sa présence, son tempérament et sa personnalité. Un homme qui s'acharne au travail comme un malade, mais aussi un homme qui porte une vision très juste, bien que pessimiste, voir fataliste sur son environnement - et je sais de quoi je parle -...

"Depuis quelques années, son travail lui était devenu pénible. La routine, la violence, le manque de reconnaissance en interne et le mépris des citoyens. Il fallait encaisser tout cela et pour quel résultat? En s'engageant dans la police, il s'était imaginé médecin d'une société malade. Il avait mis du temps à comprendre qu'il n'était qu'un petit infirmier condamné à panser des plaies purulentes avec des pommades aux dates de péremption dépassées. La criminalité ne cesserait jamais, elle ne pouvait cesser, elle était dans la nature de l'homme. Tout juste pouvait-on espérer faire baisser un peu la fièvre. Mais on n'avait pas encore réussi à inventer un thermomètre fiable."

Un homme que nous aurons l'occasion de suivre également dans sa vie privée, hors du boulot, avec une vie de famille pas toujours facile, une relation avec sa femme tout à fait correct mais tout de même ponctuée d'interrogations, de doutes, de petites douleurs passagères; une relation finalement normale! Un homme qui va également faire une promesse à sa fille, une enquête importante qui semble parallèle à la principale, mais finalement, peut-être pas...

Une écriture habile et adroite, ponctuée d'humour et de jolis jeux de mots très raffinés sortant de la bouche du lieutenant Gilles Sebag - certains un peu nuls quand-même! -. Une écriture maîtrisée, fluide, des dialogues franchement captivants et bien amenés. Cela va avec les personnages d'ailleurs...

Beaucoup de valeurs sur la nature humaine sont mises à contribution dans ce roman; on n'en ressort pas indemne, mais on assimile un peu plus les choses sur une partie de l'Histoire, sur une période qui nous a souvent été transmise d'une façon biaisée, faussée ou encore légèrement arrangée. Et pour cause... La honte n'est jamais un sentiment facile à admettre. Et cette période-là restera encore longtemps, je pense, un opprobre à la nation française. Un opprobre? Ne cherchez pas; un déshonneur.

Au terme du roman, lorsque que tout est dévoilé, on ne peut s'empêcher de se dire: "cela ne pouvait pas être autrement...". Bonne lecture.
Lien : http://passion-romans.over-b..
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Le hasard qui guide mes lectures fait que j'enchaine en ce moment deux livres qui se rapportent à la même période historique. Après de ruines et de gloire d'Akli Tadjer, voici un autre roman qui traite de la guerre d'Algérie, vue cette fois-ci cinquante ans après les événements, par ceux qui ont été rapatriés d'Algérie (terme qu'ils contestent, puisqu'ils sont nés et ont vécu en Algérie toute leur vie). le corps d'un homme, déjà âgé, est retrouvé, il a été assassiné, et sur la porte de son logement, trois lettres, trois lettres qui ne parlent pas à la jeune génération, trois lettres qui ont cependant semé l'effroi à une époque : OAS. Est-ce à dire que cet homme a fait partie de ce mouvement, est-ce à dire que ce mouvement veut se venger de lui des années après ? Parce que oui, franchement, qui peut avoir envie de se venger cinquante ans après les faits ? Plus de personnes qu'on ne le croit, il n'y a pas de prescription pour cela !
Parallèlement, le lieutenant Sebag enquête sur la mort d'un ami de sa fille, tué à quatorze lors d'un accident de scooter. Il pense que le policier chargé de l'enquête est allé un peu trop vite en besogne, mais il n'est pas facile d'enquêter quand l'enquête est officiellement terminée, il faut être discret, et ce n'est pas toujours facile.
J'ai aimé l'aspect historique de ce roman, le fait de nous replonger dans ces années dont on parle peu, voire très peu, le fait de nous montrer quel chaos régnait là-bas, ce qui parait presque incroyable vu de notre point de vue. J'ai eu l'impression que l'on avait balayé sous le tapis non seulement les événements, mais surtout les conséquences qu'ils ont eu sur le long terme - comme si, finalement, il n'y avait jamais eu de conséquences !
Moins réussi à mes yeux est la partie vie personnelle du lieutenant Sebag, qui craint que sa femme ne l'ait trompé, exprimera sa jalousie, assez constante il faut bien le dire, mais ne se confrontera pas à elle, ce qui n'aurait, d'ailleurs, peut-être pas réglé son problème. Ces passages ne m'ont cependant pas empêché d'apprécier toute la partie historique, et toute la partie policière, ce qui est déjà beaucoup.
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J'ai découvert la plume de Philippe Georget en me penchant sur feu les éditions Jigal Polar dont je voulais découvrir depuis longtemps le travail.

Mon choix s'est tout naturellement porté sur « L'été tous les chats s'ennuient », de Philippe Georget.

Pourquoi naturellement ?

D'abord, parce que ce titre est le premier opus mettant en scène le personnage récurrent du Lieutenant Gilles Sebag – et j'adore les personnages récurrents.

Ensuite parce que l'action se déroule sur Perpignan et sa Région, des lieux rarement mis en avant dans la littérature policière (si ce n'est dans mes romans que personne ne connaît).

Enfin, parce que j'avais déjà croisé l'auteur sur des salons littéraires.

Sans être totalement emballé par cette première lecture, j'avais tout de même apprécié la plume de l'auteur, quelque peu le personnage central, même si j'avais des choses à reprocher au système narratif utilisé et à l'intrigue.

Pour autant, j'enchaînais immédiatement avec le second opus de la série : « Les violents de l'automne » – oui, c'est comme les quatre saisons de Vivaldi, sauf qu'ici ce sont les quatre saisons de Gilles Sebag – un roman publié en 2012.

Pour rappel, Philippe Georget est né en 1963 en Seine–Saint-Denis et n'est arrivé au pays catalan qu'après avoir été muté à Perpignan par France 3 où il officiait en tant que journaliste.
Le Lieutenant Gilles Sebag est chargé d'enquêter sur le meurtre d'un Pied-Noir habitant dans le quartier du Moulin à Vent de Perpignan. L'homme a été abattu d'une balle dans la tête et on a retrouvé, inscrit sur une porte, trois lettres : O.A.S.

Gilles Sebag va donc devoir enquêter dans le milieu pied-noir du département afin de trouver qui est l'auteur d'une vengeance évidente prenant sa source probablement durant la Guerre d'Algérie…

On retrouve dans ce roman tout ce qui avait fait le charme du premier opus, mais également tout ce qui m'avait un peu moins emballé.

En tout premier lieu : le système narratif.

Bon, je sais, je suis probablement un des seuls lecteurs qu'un tel système narratif dérange, mais, que voulez-vous, j'ai du mal avec la systémisation des narrations alternées.

Dans le premier, l'auteur passait de l'enquête à la vie privée de Sebag – en un tout cohérent – à des passages relatant les heures d'une femme kidnappée, puis aux pensées du kidnappeur… Heureusement, les passages ne concernant pas le personnage central étaient plutôt courts, mais je déteste cet artifice qui est chargé de faussement dynamiser un récit simple et linéaire.

Ici, les passages hors enquêtes sont plus nombreux et plus longs puisque, de l'enquête, le lecteur est transporté, par à-coups, au début des années 1960 pour comprendre, à coups de flash-back, les origines des meurtres, puis au présent pour présenter l'état d'esprit du meurtrier…

Si, certes, les passages dans les années 1960 sont nécessaires à la compréhension de l'ensemble, ces retours en arrière n'ont eu de cesse de me lasser – mais c'est le procédé qui veut ça chez moi.

Je reprocherai la propension de Gilles Sebag (et donc de l'auteur) à se pencher encore sur les questionnements autour de l'infidélité de sa femme durant l'été précédent. Cela n'apporte rien à l'histoire, ni même au roman et si, déjà, c'était lassant dans le premier opus, y revenir encore et encore, des mois après (le roman se déroule l'automne qui suit) voilà qui est vraiment irritant. Après tout, le gars est un enquêteur hors pair alors, soit il enquête pour avoir sa réponse, soit il pose la question à sa femme, soit il passe à autre chose.

Quant à l'intrigue… je dois avouer que je méconnais totalement l'univers des Pieds-Noirs, que je ne m'intéresse pas à la Guerre d'Algérie et donc, l'histoire a eu un peu de mal à m'enthousiasmer.

Heureusement, reste la plume de l'auteur, un héros attachant (malgré ses ruminations sur l'éventuelle infidélité de son épouse) et la visite du département.

D'autant que, cette fois, l'auteur n'a pas oublié d'évoquer l'omniprésente Tramontane qui, chez nous, souffle, certes, en Automne, mais pas que.

Au final, un roman que j'ai lu sans déplaisir bien que le sujet ne m'intéressât pas et malgré les quelques défauts évoqués…
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Un bon polar sur un thème toujours d'actualité. Mais j'ai eu la surprise de trouver les réponses aux questions avant le commissaire, enfin le lieutenant, ex-inspecteur, pour être précis. de deux choses l'une, soit je fais des progrès, soit l'intrigue était cousue de cheveux blancs... J'aurais pu me passer complètement de l'histoire de Sebag et des ses doutes vis à vis de l'infidèlité de sa femme. Superflu. En résumé, du solide polar régional (quelques touristes de plus assurés!) sur un fond historique franco-algéro-international.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Parce que nous, nous avons payé. On a perdu notre combat et l'Histoire du coup, nous a donné tort. Elle est toujours chienne, l'Histoire, avec les perdants. Elle a fait de nos actions des crimes et de celles de nos adversaires des hauts faits de guerre. Les anciens fellagahs sont devenus ministres et nos combattants des parias qui n'ont même pas le droit d'avoir des monuments publics à leur mémoire. Pourtant nous n'avons pas fait pire que le FLN.
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- Chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle.
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- C'est ma tournée, insista Molina.
- Alors, un Coca-Cola.
- Cap de cony ! éructa Rafel. Je fais pas dans le chimique moi.
- Tu n'as pas de Coca ?
- J'ai du Cat Cola.
- Ce n'est pas chimique ça peut-être ?
- Si ! Mais c'est de la chimie de chez nous. C'est moins mauvais.
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