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Roman très dense, sans temps mort qui m'a passionné de bout en bout. D'abord pour le contexte, qu'il soit géographique, géo-politique, archéologique, historique. Les paysages sont sublimes, bien décrits et on oscille entre l'envie d'y aller et celle de préserver les lieux ; j'ai frémi aux descriptions des touristes qui consomment sans vraiment apprendre à connaître. Ensuite pour les personnages, un peu caricaturaux certes, l'homme mur désabusé et la jeune femme (qui pour une fois n'est pas un mannequin anorexique, mais plutôt une femme ronde, pas très courant dans les romans) qui ont du mal à s'entendre au début, puis qui finissent par s'apprécier voire beaucoup plus, mais ils sont attachants, intéressants et les relations entre eux (avec tous les autres intervenants, flics, Bédouins, touristes, ...) sont bien décrites, font avancer et l'intrigue et la réflexion sur le rôle, l'importance et les nuisances du tourisme, sur cette volonté des Occidentaux de toujours aller plus loin, de savoir plus, de ne rien laisser "indécouvert", parfois à n'importe quel prix. Enfin, pour l'intrigue, car intrigue il y a : l'ombre et l'âme de Lawrence d'Arabie flottent sur ce roman.
Reprenons point par point. Les paysages, les Jordaniens. On sent que Philippe Georget connaît bien le pays et qu'il s'est documenté. Il décrit le pays actuel, Pétra, le désert, le chantier de fouilles. Il parle aussi de l'histoire de la région, mais aussi des croyances, des légendes. Les personnages du roman : Mélanie l'archéologue, Lionel le journaliste qui après des échanges aigres-doux vont débuter une histoire d'amour, qui vont tout faire pour innocenter Rodolphe Moreau, ils penchent pour la thèse du coup monté. Rodolphe, justement qui se morfond dans sa cellule et dont on comprend assez vite qu'il a fait une découverte fabuleuse qui pourrait bien être la cause de son enferment. Nacer, le coordinateur local de plusieurs chantiers qui ne paraît pas très clair, ni Ali le flic. Et d'autres encore, aides ponctuelles, Bédouins énigmatiques, ...
L'intrigue qui tient jusqu'au bout en rapport très étroit avec Lawrence d'Arabie. Philippe Georget sait créer le doute dans les esprits : qui sont les "méchants" ? Les "gentils" ? Sont-ils bien distincts les uns des autres ? Y a-t-il réellement des "méchants" et des "gentils" ? C'est beaucoup plus fin et compliqué que cela. Et comme je l'écrivais un peu plus haut, il nous pousse à la réflexion sur le tourisme, la volonté des Occidentaux de ne point laisser de terres inconnues quitte à bousculer les traditions, les rites et mythes locaux. J'ai beaucoup aimé cet aspect du livre, qui en plus d'être passionnant oblige à se poser des questions.
Un roman qui sort des sentiers battus, qui fait la part belle aux pays et habitants que le lecteur rencontre. Bien écrit, pas mal dialogué, mais jamais au détriment des descriptions des lieux, plus pour booster un peu l'histoire d'amour et l'intrigue, c'est un roman qui malgré ses 342 pages en petite police de caractère se lit très vite (une fois dedans, on ne peut plus le quitter), qui dépayse et qui instruit.
Je ne suis pas vraiment parvenu à canaliser mon enthousiasme, j'aurais voulu citer plein d'extraits, montrer combien ce bouquin est excellent pour plein de raisons. J'espère néanmoins vous avoir donné envie, notamment à ceux qui ne jurent que par les romans états-uniens (et aux autres aussi bien sûr) ou qui dénigrent aisément les auteurs français ; laissez-vous tenter, vous verrez qu'en France on sait aussi faire de très bons romans d'aventures. La preuve avec Tendre comme les pierres. J'avais conclu d'une manière quasi-similaire un récent billet consacré à un autre livre publié chez Jigal, une preuve que cette maison d'édition fait un boulot remarquable !

Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Ma première expérience de lecteur avec Philippe Georget, poulain des éditions Jigal, pour son très bon roman « Tendre comme les pierres ».
http://thebigblowdown.wordpress.com/2014/10/02/philippe-georget-tendre-comme-les-pierres/
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Lionel est journaliste. le genre de journaliste que j'aime bien: bougon, désabusé et tellement grillé dans le milieu qu'il ne bosse plus que rarement. Et sur des plans un peu foireux.

Cette fois, il est embauché pour réaliser un doc institutionnel destiné à ramener des fonds. Pour ce faire, il se rend en Jordanie, sur le site de Petra et s'apprête à interviewer le professeur Moreau, archéologue. Quelques interviews, des plans du chantier de fouilles et des beaux paysages à intercaler...l'affaire sera vite réglée pense-t-il. Mais quand il arrive sur place, Moreau vient d'être arrêté par la police. le vieil homme est accusé de pédophilie. Son homosexualité remonte à la surface. L'amalgame est facile. Trop?

Le tournage du documentaire est quelque peu compromis mais Lionel va tout de même saisir l'opportunité de rédiger quelques papiers sur cette affaire. Il devrait pouvoir en tirer de quoi se payer l'hôtel quelques jours de plus et compenser le retard du tournage. L'ennui, c'est qu'il va devoir continuer avec Mélanie, l'assistante du professeur, qui lui tape sérieusement sur les nerfs. N'empêche qu'elle est convaincante...et que Lionel commence à son tour à douter et se demander si Moreau n'a pas été éjecté du circuit parce qu'il devenait gênant...

Et puis c'est parti! En route au milieu du flot de touristes à bob bleu pour visiter le site de Petra, ses alentours, le désert, les montagnes...La marche, le soleil brûlant, le thé sucré, les repas partagés avec les mains, les galettes de pain, les bédouins, les chameaux,...Comme si on y était.

Georget a ce talent d'embarquer le lecteur en toute simplicité. L'enquête tient bien la route (avec différentes pistes, un peu brouillée et des doutes qui s'immiscent petit à petit sur les différents personnages) sans pour autant en faire des tonnes. Pas de courses poursuites, pas de violence, pas de scénario super alambiqué. On y va tranquille, sans tourner les pages frénétiquement et on suit la trame tissée par l'auteur, alors que l'intérêt du roman est presque ailleurs. Dans la découverte d'un pays, la Jordanie, ses habitants, son histoire actuelle et passée, son avenir, la réflexion sur le tourisme de masse, sur le métier de journaliste aussi. Les descriptions de paysages sont sublimes. On sort de là en se demandant pourquoi on n' a pas encore acheté son billet d'avion...Mais aussi en se demandant ce qu'il se passera si tout le monde y va...

L'autre talent de Georget est de créer des personnes hyper attachants auxquels on s'identifie. Ça peut être un jeune boxer (cf. le paradoxe du cerf-volant) ou ici, un journaliste de la cinquantaine, solitaire, hargneux et revenu de tout. Y compris de la guerre en Irak. En fait non, Lionel est plutôt un séducteur au coeur tendre qui aime son boulot. Heu...En fait...comment dire...bah c'est tout ça à la fois. Les personnages de Georget sont terriblement humains parce que complexes, plein de failles,et c'est ce qui fait qu'on y croit à fond.
Lien : http://lesgridouillis.over-b..
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Philippe Georget a décidé de nous emmener vers un lieu magnifique, féerique, entouré de pays pourtant pas si magiques, entre la Syrie, l'Irak, Israël, mais aussi l'Arabie saoudite; l'auteur nous dépose au milieu du silence, dans un désert d'Asie occidentale, soit en Jordanie.

Le lecteur entre dans ce roman en écarquillant les yeux, face à un décor majestueux planté à Petra, une cité nabatéenne dans le Wadi Rum. Nous entrons dans cette oeuvre en ouvrant une porte d'hôtel situé de cette ville séculaire et nous rencontrons un vieil archéologue, Rodolphe Moreau, 82 ans, une sommité dans son domaine. Nous sommes le matin, il vient de se réveiller dans des circonstances dramatiques.

Nous découvrons également un journaliste parisien expérimenté, Lionel Terras, qui débarque dans ce magnifique site historique de Petra pour réaliser un reportage sur les fouilles archéologiques du professeur Moreau, ceci pour le compte d'une société qui finance le site.

Il apprendra rapidement que le responsable de ce chantier s'est fait arrêter par la police jordanienne, soupçonné de pédophilie. Il prendra alors contact avec l'assistante de Moreau, Mélanie Charles, un premier contact aussi dur que la pierre qui englobe la région.

Journaliste dans l'âme, Lionel Terras verra dans cette affaire de pédophilie un joli scoop à développer. Quant à la charmante Mélanie, elle ne croira pas une seule seconde à la culpabilité du vieux professeur. A en juger par les événements qui suivront, nous réaliserons assez vite que quelqu'un semble vouloir mettre un terme aux fouilles archéologiques ou même tenter de dissimuler quelque chose.

Lionel et Mélanie vont finalement s'unir, pour le meilleur et pour le pire, afin de former une petite équipe pour découvrir ce qui se trame depuis quelques jours. le journaliste semble être surveillé de près; c'est certain, il dérange.

De fils en aiguilles, ils vont tout de même découvrir certaines choses, respectivement ils vont comprendre pourquoi on tente de les écarter; notamment lorsque Mélanie va faire une curieuse et importante découverte. Celle-ci va les emmener dans le désert, un périple au milieu du silence, des roches, des montagnes et du sable. Un mot, un lieu - une légende? - va retenir toute leur attention; Sharat-Aqem.

Nous entamerons alors un beau voyage chaotique sur le pont de notre 4x4 Toyota, pour planer sur un sable sans fin, entourés de montagnes rocheuses, vertigineuses pour certaines, un paysage à couper le souffle, un paysage irréel prêtant à partir dans nos rêves les plus calmes et les plus apaisants.

Quelques haltes parmi les Bédouins nous permettrons de nous reposer, de reprendre des forces en dégustant des plats typiques arrosés de thé sucré et en rêvant encore une fois bercés par les chants bédouins agrémentés d'un oud dont les cordes vibrant entre les doigts habiles de son utilisateur nous replongeront dans les songes. Et toujours ce silence... Trop pesant peut-être...

Philippe Georget nous dévoile avec une grande passion la beauté de ce coin du monde regorgeant de valeurs. Dès les premières pages, nous remarquons déjà très clairement que l'auteur s'est rendu sur les lieux pour nous transmettre au plus proche de la réalité ce qu'il a pu observer mais surtout ce qu'il a pu avoir comme émotion, comme ressentis, en découvrant toutes ces richesses ancestrales.

L'auteur nous sert de guide et c'est avec un grand intérêt que nous nous mettons dans la peau d'un touriste, le temps qu'il faut pour démêler cette intrigue. Une belle intrigue qui nous plonge dans L Histoire.

En parlant de touristes, il faut reconnaître qu'il est omniprésent dans ce roman. Philippe Georget n'a pas le choix, en ayant choisi ce coin du monde, il ne pouvait pas atterrir dans un lieu préservé du grand public, des voyageurs curieux et fouineurs. Néanmoins, cela semble être une tare obligée étant donné que cela représente un revenu non négligeable pour le pays. Un compromis obligatoire, une cohabitation presque forcée.

Mais voilà, cela implique bien des choses, et pas des moindres. Imaginez des personnes vivant en symbiose avec le sable, le désert, le silence, devant chaque jour s'adapter toujours un peu plus à ce monde du tourisme, aux touristes, et ainsi perdre leur véritable identité, leur mode de vie, leur coutume et finalement perdre leur âme.

Ce point sera un élément clé de ce roman; Philippe Georget et les personnages de son histoire nous l'expliqueront clairement.

Pour celles et ceux qui apprécient, vous serez confrontés à bien des dialogues, des interactions intéressantes et subtiles. Cela implique, bien entendu, une panoplie de personnages relativement forts, bien décrits, qui savent ce qu'ils veulent! Quoi que... Pour certains, à l'image du journaliste Lionel Terras, vous constaterez qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis...

L'auteur nous cède même une belle histoire pleine de désire au sein de cette grande Histoire, mais une aventure difficile et probablement impossible au sein de cette grande Aventure! Car cela en est bien une...

Philippe Georget n'a pas conçu un roman d'aventure avec moult cascades, explosions, fusillades ou encore de multiples courses-poursuites à vive allure. Non, ce n'est pas ceci que vous allez retrouver dans son histoire. Mais vous allez découvrir quelque chose de vibrant, de vrai, encore une fois très subtile et clairvoyant, dans un univers dépaysant et extrêmement riche en paysage, en architecture et, - surtout! - riche d'un point de vue humain.

Entre les mains de Philippe Georget, L Histoire avec un grand "H" devient aussi malléable et tendre que les pierres qui nous entourent dans ce site historique de Jordanie, et c'est cela qui devient magique... Vous comprendrez.

Bonne lecture.
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Voici un roman à plusieurs facettes. Il commence comme un policier, avec l'enquête autour de l'arrestation d'un archéologue, pour se transformer doucement mais sûrement en roman d'aventure.
Le narrateur de ce roman est Lionel, un journaliste venu pour faire un reportage sur un chantier de fouille. C'est un personnage qui semble avoir une vie plutôt dissolue, multipliant les aventures, bougeant sans cesse, et qui, en plus, a un sale caractère. Sa rencontre avec Mélanie ne va pas être de tout repos, et les deux ne s'entendront pas toujours, au début du moins… Par la suite, il apparait aux yeux de Lionel, que l'arrestation de l'archéologue est un coup monté contre le chantier de fouille, mais le prouver ne s'avère pas aussi évident. C'est à ce moment-là que le roman bascule vers le roman d'aventure. Que s'est-il passé sur le chantier ? Quelle découverte a été faite sur le chantier qui vaille la peine de monter un tel plan pour écarter un archéologue ?
Si l'auteur écrit de longs dialogues, il n'en fait pas moins de très belles descriptions du désert, des montagnes de Jordanie, des monuments et de l'ambiance qui y règne. Ces descriptions nous font voyager, nous font aimer le désert le Wadi Rum, et le peuple bédouins si accueillant. Il y a donc un bel équilibre entre actions et descriptions dans ce roman.
Par ailleurs, traiter de ce chantier de fouille, de la vie des Bédouins qui s'est organisée autour de la vie touristique, de l'éventualité d'une nouvelle découverte est prétexte à parler du tourisme archéologique et de ses conséquences locales, positives comme négatives. En effet, le tourisme accélère la détérioration des monuments et menace le mode de vie bédouins. L'intrigue est prétexte à traiter de ses questions, mais l'auteur n'y apporte pas de réponses. Avec les divers personnages mis en scène, il mélange les points de vue que le lecteur prend et s'approprie à sa manière. Avec le personnage de Lionel, représenté comme journaliste à l'affût du moindre scoop, au premier abord sans scrupule, bref un aspect peu glorieux du métier, on note tout de même une petite critique du journalisme. Cette phrase prononcée par Lionel parle d'elle-même : " Un jour ou l'autre quelqu'un viendra, si ce n'est pas moi, ce sera autre ", autrement dit autant que ce soit lui. Il est vrai qu'il est difficile de cautionner la façon dont se comporte Lionel à diverses reprises et pourtant ce personnage n'est pas dénué d'un quelque chose, faisant qu'il n'est pas si antipathique que cela. de plus son duo avec Mélanie est très vif et ne manque pas de piments.
Bref, de l'action, de l'aventure, de la sensualité, de solides descriptions qui sont vraiment un plus dans le roman, une documentation historique qui se mêle parfaitement à l'intrigue, et de bons personnages, j'ai juste tiqué sur la descriptions très caricatural du touriste grossier, ne sachant pas profiter de la beauté qui l'entoure.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
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Arrivé à un certain âge, les réveils matutinaux sont difficiles. Les articulations rouillées refusent de répondre aux mouvements que leur suggère le cerveau, la peau du dos est tendue comme sur un tambourin. C'est ce que ressent le professeur Rodolphe Moreau, archéologue, ce matin là dans sa chambre d'hôtel à Wadi Musa mais cette douleur qui lui emprisonne le crâne est nouvelle. de plus il ne souvient pas comment la soirée s'est terminée. le livre dont il a l'habitude de lire quelques passages avant de s'endormir traîne à terre. C'est alors que des policiers fracassent sa porte et l'arrête. Un jeune garçon, couché près de lui dans son lit le regarde avec des yeux farceurs. Aussitôt le professeur Moreau, quatre-vingt deux ans est inculpé de pédophilie. Un acte qui ne pardonne pas, surtout en Jordanie où l'homosexualité est un crime grave.

Ancien grand reporter de guerre, Lionel Terras s'est reconverti comme journaliste dans des reportages alimentaires et fournit quelques prestations dans des télévisions régionales. Tout juste de quoi se sustenter. Aussi lorsqu'une agence de communication lui demande d'effectuer un reportage pour une grosse boîte, il ne daigne pas refuser. L'estomac passe avant l'honneur. Il arrive donc à Pétra, haut lieu de fouilles archéologiques nabatéennes et le chantier qu'il découvre est doublement intéressant. D'abord il rencontre pour sa mission Mélanie Charles, l'assistante de Moreau, ainsi que Nacer, un archéologue jordanien qui diversifie son temps entre plusieurs lieux de recherches. L'arrestation de Moreau est un sujet auquel il ne peut échapper, et il enfreint la demande de Mélanie de ne pas l'ébruiter. Il vend donc son papier, non pas à un quotidien pour qui va sa préférence idéologique mais vers celui qui touche le plus de lecteurs et donc susceptible de mieux payer son reportage.

Par son correspondant parisien il apprend que le professeur Moreau, éminent chercheur auprès du CNRS, traîne derrière lui une casserole : au début des années soixante-dix Moreau avait eu pour amant un de ses élèves âgé de dix-huit ans alors qu'il en avait le double. On ne peut dire qu'il s'agissait de pédophilie mais plutôt d'homosexualité, ce qui à l'époque était répréhensible. Une loi de 1982 a mis fin à cet ostracisme mais n'a pas changé le caractère des individus pour autant.

Entre Mélanie et lui, les premiers contacts sont tendus. Leur caractère irascible et soupe au lait les font se dresser leurs ergots comme deux coqs de combat, mais l'humour parvient à désenvenimer la situation. Moreau est emprisonné dans la capitale du gouvernorat alors que le chantier, fermé par un cadenas est visité. Un vol a été commis, un répertoire a disparu et il se pourrait qu'un objet aussi, lequel aurait été consigné sur le fameux carnet. Mélanie et Nacer n'étaient pas présents au moment de l'interpellation de Moreau et tout le monde est dubitatif. de plus les trois ouvriers pakistanais qui travaillaient sur le chantier ont déserté, sans laisser d'adresse. Lionel Terras pense qu'il s'agit d'un coup monté dont Moreau serait la victime seulement qui en voudrait à l'archéologue et pourquoi. Si le journaliste se méfie de Nacer, il ne ressent pas cette sensation envers Mélanie. Et la jeune femme apprécie que le reporter essaie de défendre son chef d'expédition. Un policier français émargeant à un service spécialisé est délégué sur place, ainsi qu'un attaché culturel, et il sent que des éléments lui échappent, que Lionel et Mélanie lui taisent des informations, et cela contrarie son enquête.

Voir la suite sur le blog ci-dessous :
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Agreable Roman que je qualifierais plutôt d'aventure que de Polar. Mais il ne perd rien de sa qualité. L'histoire est passionnante et bien sur l'ecriture de Philippe Georget toujours aussi agreable.
Lionel Teras, journaliste , tourne un documentaire sur les fouilles archeologiques de Petra, il se trouvera pris dans une aventure a la recherche d'un site dans le desert de Jordanie. On ressent bien que l'auteur connait parfaitement la region et la vie des bédouins. Tres beau roman.
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De retour d'un voyage incroyable en Jordanie, et notamment à Petra et dans le Wadi Rum, je rêvais de me plonger dans la lecture de ce polar dont l'action se situe sur les lieux que j'ai pu découvrir.

Quel plaisir de retrouver les paysages découverts il y a seulement une semaine ! Sur ce point, la plume de l'auteur est impeccable : on s'y croirait. Tout y est, les descriptions de ces lieux hors du commun, les sensations ressenties, la beauté de Petra, l'immensité du désert, la gentillesse et l'accueil des Bédouins... Je suis repartie en voyage le temps de cette lecture.

Malgré tout, ma lecture reste un peu mitigée - tout simplement parce que j'ai eu du mal à accrocher avec les personnages, surtout celui du héros, Lionel, désabusé et trop cru dans son langage et dans ses observations lors des chapitres narrés de son point de vue.

L'histoire est prenante, l'intrigue aussi, mais un personnage un peu moins beauf et ne commentant pas en permanence les "formes généreuses" de la jeune archéologue m'aurait fait noter ce roman une étoile de plus !
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