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EAN : 9782911253553
684 pages
Centre Vendéen de Recherches Historiques (21/03/2013)
5/5   1 notes
Résumé :
L'enfant n’a pas quatre ans, son petit frère treize mois, et ils sont avec leur mère que les soldats emmènent pour la fusiller, le 15 février 1794 à Chavagnes, en Vendée. On les presse tant qu’il perd son sabot et la main qui tenait la sienne. Comme il retourne au village en pleurant, il est recueilli par le chef des massacreurs, qui l’emmène… Écartant les faux, même célèbres, débusquant nombre d’inédits souvent dérangeants, cet ouvrage livre des témoignages horrifi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Alain Gérard est chercheur à l'Université de Paris-IV-Sorbonne. Il a également fondé le Centre Vendéen de recherches historiques. Cet ouvrage représente un travail colossal regroupant 600 pages d'analyses et de textes issus des Archives de la Révolution Française ; et plus particulièrement de la période située entre 1792 et 1794, concernant la Terreur puis…, la Grande Terreur.
Alain Gérard, pour caractériser le Crime de masse Vendéen, parle d'Extermination de masse. Un autre grand spécialiste de la Vendée, Reynald Secher, parle lui de : « Génocide Vendéen Franco-Français » (confer ses travaux pionniers sur le sujet : « Vendée du Génocide au Mémoricide : Mécanique d'un crime légal contre l'humanité » ; « La Vendée-Vengé : le génocide franco-français » ; et « La guerre de la Vendée et le système de dépopulation »). Mais on pourrait tout aussi bien caractériser ce Crime de masse de : Crime contre l'Humanité. Cependant, je trouve que la thèse de Reynald Secher quant à l'analyse de l'Extermination Vendéenne, en tant que : Génocide, me paraître particulièrement bien étayée… En fait, comme l'explique fort bien Jean-Baptiste Jeangène Vilmer dans son formidable ouvrage : « La guerre au nom de l'humanité : Tuer ou laisser mourir », toutes ces terminologies relèvent de définitions juridiques, mais ne donnent pas de critères spécifiques liés à l'intensité de la barbarie exercée, ou du nombre de victimes, pour caractériser un Crime de masse. de toute façon, quelque soit l'intitulé donné à un Crime de masse, cela ne change absolument rien pour les victimes assassinées ; et cette caractérisation relève plutôt du débat d'experts !
En revanche, au-delà de la terminologie, Alain Gérard et Reynald Secher s'accordent sur le fait crucial que, depuis plus deux 200 ans, de nombreux historiens ont, au minimum, cherché à minimiser ce Crime, voire pour certains, ont carrément NIÉ la volonté d'Extermination du Peuple Vendéen. Or, les Archives pléthoriques et particulièrement explicites, parlent d'elles-mêmes. Ces curieux comportements de la part d'historiens portent une grave atteinte à la Mémoire des victimes de cette région Française, sauvagement martyrisées ; et plus largement à toutes les victimes de la Révolution Française. Reynald Secher parle même dans son prodigieux ouvrage de…, « Mémoricide » !

La Révolution Française engendra donc, dès ses débuts en juillet 1789, une foultitude d'actes de barbarie innommables comme, entre autres, les tristement célèbres visions d'horreurs de : têtes, diverses organes (notamment génitaux) et restes humains, exhibés aux bouts de bâtons, de piques et de fourches, par la population Française, dans les rues de Paris et en province. Malheureusement, ce n'était que les prémisses d'une violence inouïe qui allait être décuplée à travers notamment : les Massacres de Septembre 1792 dans les prisons parisiennes ; puis lors de la Guerre Civile en 1793 ; et enfin dans l'apogée de son Inhumanité, lors de l'Extermination de masse (ou Génocide) Vendéen de la fin 1793 à la fin 1794. Une violence Étatisée et Institutionnalisée sous la Terreur du Comité de Salut Public dirigé par les Jacobins et Robespierre .

Ce premier type de violence constaté dès les débuts de la Révolution Française en 1789, est très bien décrit par Patrice Gueniffey dans son ouvrage : « La politique de la Terreur : Essai sur la violence révolutionnaire, 1789-1794 ». Il s'agit d'une violence Populaire, improvisée, spontanée, non-idéologisée et faisant partie d'un phénomène de Foule, dans le déroulement de la Révolution Française (confer Gustave le Bon : « Psychologie des Foules »). Ce qui n'explique absolument pas l'aspect particulièrement intense et barbare de cette violence, qui nous saisi d'effroi lorsque l'on constate que des êtres humains ordinaires peuvent soudainement, et dans un contexte particulier, se transformer en criminels, capables d'une sauvagerie indescriptible…

Mais laissons donc à la conscience humaine, le soin de juger les innombrables actes de barbarie perpétrés par des citoyens Français, dans le cadre Révolutionnaire. Précisons toutefois et encore une fois que, ces actes de barbarie ont été commis dès juillet 1789, parallèlement à la mise en place des nouvelles lois et décrets dont : les Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789.
Intéressons-nous donc au sujet qui nous occupe dans ce formidable ouvrage, à savoir : l'élaboration de la Terreur de masse par le Comité de Salut Public et la Convention…

Alors que la Révolution Française suit sont cours chaotique en se débarrassant des vestiges de l'Ancien Régime, avec la mise en place d'Institutions, de lois et de décrets ; dans le même temps, les massacres individuels et de masse se poursuivent, notamment à Paris. C'est alors que se produit entre le 2 et 6 septembre 1792, le massacre de masse que l'on nomme depuis : « les Massacres de Septembre » (pages 38, 40, 44 et 57) :
« Si les massacres parisiens frappent par leur ampleur, quelque 1 300 victimes dans les principales prisons, ils mettent en oeuvre une procédure spontanée susceptible d'éclairer ceux que nous venons d'évoquer. Comme à La Rochelle, les massacreurs sont des artisans et des boutiquiers dépourvus d'antécédents judiciaires, parfois sous l'uniforme des volontaires, les fédérés, accourus de toute la France avant de se porter aux frontières. Même dûment informées des tueries en cours, ni l'Assemblée ni la Commune ne mobilisent la force armée : tout au plus délègue-t-on quelques observateurs.

(…) L'horreur des massacres de Septembre culmine dans ce qu'on hésite à qualifier de dérives. Lors du procès qui sera tenté beaucoup plus tard à quelques-uns des assassins, le vinaigrier Damiens sera accusé d'avoir ouvert le côté de l'adjudant-général Delaleu pour lui arracher les poumons, un autre d'avoir prélevé sur un cadavre un coeur qu'il a voulu faire embrasser : deux actes qui paraîtront si peu invraisemblables au tribunal qu'il expédiera les deux inculpés au bagne. le boucher Godin aurait aussi été vu brandissant » de la chair humaine au bout d'une pique ». Ce sont pourtant deux femmes qui sont l'objet des pires sévices. Jacques-Charles Hervelin, tambour des canonniers de la section de la Halle est accusé par les citoyennes de son quartier « d'avoir participé à l'assassinat de la princesse de Lamballe, d'avoir promené sa tête, ses parties génitales et mangé son coeur, qu'il a fait griller sur un fourneau chez un limonadier ». de son côté, Roch Marcandier, ancien secrétaire de Camille Desmoulins, rapporte que la foule aurait coupé la tête et les seins de l'amie intime de la reine, lui aurait arraché le coeur, et l'un de ses bourreaux lui aurait coupé « la partie virginale » pour s'en faire des moustaches. Quant à Marie Gredeler, la boutiquière du Palais Royal coupable d'avoir émasculé son amant lors d'un accès de jalousie, son supplice est inracontable.

Ainsi, du 2 au 6 septembre, cinq longues journées durant, une foule d'artisans, de boutiquiers et de fédérés, tous Français moyens, dépourvus d'antécédents judiciaires, vident consciencieusement les principales prisons parisiennes, massacrant quelque 1 300 détenus.

(…) Au total, des massacres parisiens des 2 au 6 septembre 1792, à la création du Tribunal révolutionnaire le 10 mars suivant, on assiste à l'irruption d'une Terreur populaire bientôt relayée par ce qui est déjà de la Terreur étatique. Sans que quiconque se sente responsable. L'ère des massacres démocratiques s'ouvre, qui fabrique des victimes sans coupables : plus que le nombre de morts, c'est cela qui est le plus neuf. Paradoxalement, la Terreur résulte moins d'un excès de pouvoir, que du renoncement à la responsabilité personnelle qui seule rend un pouvoir légitime.

(…) de septembre 1792 à mars 1793 s'opère bien davantage qu'une mutation politique : le basculement de la Révolution dans une logique purificatrice. Hier l'adversaire, l'ennemi même pouvait être seulement vaincu. Désormais le Mal devra être éradiqué, et la mort sera le prix de la défaite. »
Puis, c'est essentiellement la levée, la conscription des 300 000 hommes les 23 et 24 février 1793, officiellement destinée à guerroyer en Europe, qui est considérée par le Peuple Français comme particulièrement injuste et arbitraire, et qui engendre des soulèvements partout en France, se transformant en Guerre Civile à la fin du mois d'avril 1793.

Le 10 mars 1793, Jean-Baptiste Carrier propose aux extrémistes de mettre en place une Institution parfaitement anti-Constitutionnelle, bafouant les principes élémentaires juridiques du Droit, totalement anti-Démocratique et Liberticide, à savoir : le Tribunal Révolutionnaire, permettant de : « condamner à mort, sans recours et sous 24 heures, les ennemis de la Révolution ». Danton valide alors cette sinistre proposition.
Dans la foulée, le 19 mars 1793 est voté la loi de sang (pages 47 et 76) :
« Invraisemblable coïncidence : le 19 mars 1793, le jour même où pour la première fois, comme nous venons de le voir, une véritable armée, celle de Marcé, se fait étriller à Pont-Charrault par les Vendéens, à Paris la Convention, sur la base de nouvelles alarmantes mais floues en provenance de l'Ouest, adopte une loi terrible, une loi de sang qui va transformer ce qui n'est encore qu'une révolte populaire, en la plus inexplicable des guerres civiles. Une loi pourtant si peu justifiée par le rapport de forces aux yeux de ses propres initiateurs, que le 10 mai, alors que l'insurrection est partout victorieuse, l'Assemblée décide qu'elle ne s'appliquera qu'à ses seuls chefs. Une loi dont cependant Turreau se réclamera pour justifier l'extermination de la population du début de 1794, complétée il est vrai par celles du 1er août et du 1er octobre, qui prescrivent de transformer la Vendée en un vaste désert.

(…) Si les massacres de Machecoul, tels que contés par les maximalistes, autorisent ceux-ci à détruire, un nom du Peuple, le peuple réel de la Vendée, réputé monstrueux ; si la loi de sang du 19 mars permet de mettre à mort, dans les 24 heures et sans possibilité d'appel, tout suspect de s'être insurgé ou d'avoir arboré un signe de rébellion ; en revanche la destruction du pays, telle qu'elle sera mise en oeuvre par les colonnes infernales dans les premiers mois de 1794, n'a pour l'instant pas été systématisée. C'est l'objet de la loi du 1er août 1793, dont précisément Turreau se servira pour se couvrir, et qui, nous allons le constater, est le fruit d'une extraordinaire mystification.
Nous avons vu comment, le 19 mars, les Montagnards ont enferré les Girondins dans une guerre civile. le but était de les abattre, et c'est donc chose faite avec le coup d'État du 2 juin. Désormais débarrassés des « hommes de gouvernement », Robespierre et ses affiliés sont les maîtres de la Convention. Dès le 10 juillet, au Comité de salut public, Danton et Cambon laissent place à deux durs, Prieur de la Marne et Thuriot, tandis que l'Incorruptible se prépare à y entrer le 27 juillet. »
Après une précision fondamentale d'André Gérard, sur la nature « Proto-Totalitaire » (selon l'expression de l'historien Stéphane Courtois) du Comité de Salut Public, voici donc les articles particulièrement révélateurs du contenu à caractère Terroriste de la loi de sang du 19 mars (pages 54, 55 et 56) :
« Autrement dit, ils seront tués non pas pour un acte qui leur serait reproché, mais pour le crime d'être ce qu'ils sont, dès lors qu'ils habitent le territoire insurgé. Un article dont Turreau fera l'usage que l'on verra.

« [La Convention vote la loi de sang du 19 mars : Comme d'ordinaire, les députés commencent par entendre diverses lettres.]

(…) « Cambacérès lit un projet de loi qui est adopté en ces termes : La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité de législation, décrète ce qui suit :
Art. Ier. Ceux qui sont ou seront prévenus d'avoir pris part aux révoltes ou émeutes contre-révolutionnaires qui ont éclaté ou qui éclateraient à l'époque du recrutement dans les différents départements de la République, et ceux qui auraient pris ou prendraient la cocarde blanche, ou tout autre signe de rébellion, sont hors de la loi. En conséquence, ils ne peuvent profiter des dispositions des lois concernant les procédures criminelles et l'institution des jurés.
II. S'ils sont pris ou arrêtés les armes à la main, ils seront, dans les vingt-quatre heures, livrés à l'exécuteur des jugements criminels, et mis à mort après que le fait aura été reconnu et déclaré constant par une commission militaire formée par les officiers de chaque division employés contre les révoltés. Chaque commission sera composée de cinq personnes prises dans les différents grades de la division.
III. le fait demeurera constant, soit par un procès-verbal revêtu de deux signatures, soit par un procès-verbal revêtu d'une seule signature, confirmé par la déposition d'un témoin, soit par la déposition orale et uniforme de deux témoins.
IV. Ceux qui, ayant porté les armes ou ayant pris part à la révolte et aux attroupements, auront été arrêtés sans armes, ou après avoir posé les armes, seront envoyés à la maison de justice du tribunal criminel du département. Et après avoir subi interrogatoire, dont il sera retenu note, ils seront dans les vingt-quatre heures livrés à l'exécuteur des jugements criminels et mis à mort, après que les juges du tribunal auront déclaré que les détenus sont convaincus d'avoir porté les armes parmi les révoltés, ou d'avoir pris part à la révolte ; le tout sauf la distinction expliquée dans l'article VI.
V. Les moyens de conviction contre les coupables seront les mêmes pour les tribunaux criminels que pour les commissions militaires.
VI. Les prêtres, les ci-devant nobles, les ci-devant seigneurs, les agents et domestiques de toutes ces personnes, les étrangers, ceux qui ont eu des emplois ou exercé des fonctions publiques dans l'ancien gouvernement ou depuis la Révolution, ceux qui auront provoqué ou maintenu quelques-uns des révoltés, les chefs, les instigateurs, et ceux qui seraient convaincus de meurtre, d'incendie et de pillage, subiront la peine de mort. Quant aux autres détenus, ils demeureront en état d'arrestation, et il ne sera statué à leur égard qu'après un décret de la Convention nationale sur le compte qui lui en sera rendu.
VII. La peine de mort prononcée dans les cas déterminés par la présente loi emportera la confiscation des biens, et il sera pourvu sur les biens confisqués à la subsistance des pères et des mères, femmes et enfants qui n'auraient pas d'ailleurs des biens suffisants pour leur nourriture et entretien. On prélèvera en outre, sur le produit desdits biens, le montant des indemnités dues à ceux qui auront souffert de l'effet des révoltés.
VIII. Les biens de ceux dont il est parlé dans la première partie de l'article VI, et qui seront pris en portant les armes contre la patrie, seront déclarés acquis et confisqués au profit de la République, et la confiscation sera prononcée par les juges du tribunal criminel, sur le procès-verbal de reconnaissance du cadavre.
IX. Les commandants de la force publique feront incessamment publier une proclamation à tous les rebelles de se séparer et de mettre bas les armes. Ceux qui auront obéi et seront rentrés dans le devoir, aux termes de la proclamation et dans le délai de vingt-quatre heures, ne pourront être inquiétés ni recherchés. Ceux qui livreront les chefs ou auteurs et instigateurs des révoltes, dans quelque temps que ce soit, avant néanmoins l'entière dispersion des révoltés, ne pourront être poursuivis, ni les jugements rendus contre eux être mis à exécution. Les personnes désignées dans la première partie de l'article VI ne pourront profiter des dispositions du présent article, et elles subiront la peine portée par la présente loi.
X. La loi portant établissement du Tribunal criminel extraordinaire sera exécutée, sauf les distractions d'attribution déterminées par la présente loi ».
Le Moniteur. »
C'est donc le 6 avril 1793 qu'est constitué officiellement le Comité de Salut Public.
En pleine Guerre Civile, le Comité de Salut Public menace alors d'amplifier le processus de Terreur de masse sur l'ensemble du territoire Vendéen, ce qu'il fera en rendant, mensongèrement, la Vendée, responsable de tous les problèmes. le Comité de Salut Public incite donc les insurgés, partout en France, à se lancer dans le terrorisme de masse contre la population Vendéenne. D'ailleurs, sous la pression des Jacobins l'Assemblée promulgue la Terreur par décret, le 5 septembre 1793 ; puis, la loi des suspects instaure le Terrorisme d'État, le 17 septembre 1793 (pages 94 et 95) :
« [1er octobre 1793. Rapport sur la Vendée, au nom du Comité de salut public :]
Citoyens, l'inexplicable Vendée existe encore, et les efforts des Républicains ont été jusqu'à présent insuffisants contre les brigandages et les complots de ces royalistes. La Vendée, ce creuset où s'épure la population nationale, devrait être brisé depuis longtemps, et il menace encore de devenir un volcan dangereux […].

(…) C'est donc à la Vendée que nos ennemis devaient porter leurs coups. C'est donc à la Vendée que vous devez porter toute votre attention, toutes vos sollicitudes. C'est à la Vendée que vous devez déployer toute l'impétuosité nationale et développer tout ce que la République a de puissance et de ressources.
Détruisez la Vendée, Valenciennes et Condé ne sont plus au pouvoir de l'Autrichien. Détruisez la Vendée, l'Anglais ne s'occupera plus de Dunkerque. Détruisez la Vendée, et le Rhin sera délivré des Prussiens. Détruisez la Vendée, et l'Espagne se verra harcelée, conquise par les méridionaux joints aux soldats victorieux de Mortagne et Cholet. Détruisez la Vendée, et une partie de cette armée de l'intérieur ira renforcer l'armée du Nord, si souvent trahie, si souvent travaillée. Détruisez la Vendée, et Lyon ne résistera plus ; Toulon s'insurgera contre les Espagnols et les Anglais ; et l'esprit De Marseille se relèvera à la hauteur de la révolution républicaine. Enfin, chaque coup que vous porterez à la Vendée retentira dans les villes rebelles, dans les départements fédéralistes, dans les frontières envahies. La Vendée, et encore la Vendée, voilà le charbon politique qui dévore le coeur de la République française. C'est là qu'il faut frapper. C'est là qu'il faut frapper d'ici au 15 octobre, avant l'hiver, avant les pluies, avant l'impraticabilité des routes, avant que les brigands trouvent une sorte d'impunité dans le climat et les saisons.
Le Moniteur. »

P.S. : Vous pouvez consulter ce commentaire, dans son intégralité, sur mon blog :
Lien : https://communismetotalitari..
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