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Que dire après toutes ces critiques dithyrambiques sans me faire lyncher ? Parce qu'avec moi la recette n'a absolument pas fonctionné, alors que le sujet m'intéressait hautement.
Deux choses m'ont plus particulièrement irritée : à commencer par le duo "d'enquêteurs" si on peut appeler comme ça deux personnes sans aucune légitimité à aller fouiner et interroger le personnel d'un collège, le curé, et, plus choquant, des familles qui viennent de perdre un enfant dans des circonstances dramatiques. Tout ça parce que la grand-mère d'un de ces pieds-nickelés connaissait l'une des jeunes victimes ! Enfin franchement, je viens bien qu'on traite un sujet très grave avec humour, mais était-il vraiment besoin de faire appel à de telle caricatures ! Un journaliste free-lance gay (mais il pourrait tout aussi bien être beur, ou albinos, ou cul-de-jatte, ça n'ajouterait rien de plus) passionné par Gaudi, censé écrire un article sur la Sagrada Familia , et dont l'alibi pour "enquêter" est qu'il connaît un flic et un éduc' spé. Et une espèce de croisement entre Jessica Rabbit et Claudine du Club des Cinq, prof de SVT (mais qui est en congé pour rédiger une improbable thèse), ce qui ne l'empêche pas de porter des jugements pour le moins abrupts sur le personnel de l'Educ'Nat'. Je ne sais pas si elle ferait long feu dans un collège de zone REP, en tout cas elle a une approche bien singulière dans ses rapports avec les gens en général.
Niveau personnages, à part ces deux énergumènes, on a aussi Mamilou, la fameuse grand-mère, fumeuse invétérée de sa propre production de beu, et bien plus sympa que sa caricature de petite-fille. Et les enfants, principaux protagonistes des drames qui se jouent dans ce village proche de Sélestat.
Ce qui m'amène à mon second motif, disons d'incompréhension : pourquoi avoir transformé (à peine d'ailleurs) les noms de certains lieux où se déroule l'intrigue, par exemple Châtenois devenu Castenois, alors que d'autres tout proches ont eu le droit de garder leur véritable identité, par exemple Ribeauvillé dont l'auteur donne même le vrai nom des établissements scolaires ? Quel est l'intérêt ? Soit on connaît la région et on situera sans peine, soit on ne connaît pas et ça ne sert à rien !
Enfin on comprendra sans mal que cette lecture m'a souvent exaspérée, notamment lors des descriptions répétées jusqu'à plus soif des fringues et du physique de Françoise Saural (la prof). L'auteur a-t-il touché des dividendes de la maison Louboutin ? du coup j'ai eu un mal de chien à me concentrer sur l'intrigue en elle-même, j'ai eu envie de balancer le livre à plusieurs reprises. Et c'est vraiment dommage, parce qu'il y aurait eu moyen de le rendre plus intéressant, le sujet est fort, l'approche pas banale, et le suspens présent. C'est pour ces éléments positifs que je ne suis pas encore plus sévère dans ma note, mais je reste sur une impression de rendez-vous gâché. Dommage !
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Il faut savoir faire preuve de patience avec Stéphane Gérard. Son précédent (et premier) roman date de 2012 (l'excellent Thalamus). Il aura fallu six ans pour enfin retrouver sa plume. Quand saignent les louves en vaut la peine, et lui permettra de toucher une nouvelle vague de lecteurs.

Les deux romans sont liés par leur personnage principal, mais les deux intrigues sont totalement déconnectées. Là où son premier thriller se coulait dans la veine scientifique, celui-ci serait plutôt à qualifier de « social ». Autre ambiance, autres moeurs.

Le fond est grave, pesant. La forme plus légère (parfois). C'est la patte de l'auteur, déjà appréciée avec son premier livre : traiter de thèmes difficiles tout en proposant des personnes hautes en couleur. Ça donne un thriller assez atypique par son ton et la truculence de ses dialogues.

Pourtant, que la thématique est difficile ! Cette histoire de louveteaux touche au coeur et Stéphane Gérard a su trouver les mots pour émouvoir sans en faire trop, ni dans le pathos ni dans le voyeurisme malsain. Un équilibre précaire mais qui tient tout au long des 450 pages.

Avec de l'humour, on peut faire retomber (ponctuellement) la pression. L'écrivain joue avec ses personnages, s'amuse avec eux. A l'image de Françoise, sorte de bimbo qui pourrait paraître totalement superficielle, alors qu'elle sait faire preuve d'une sacrée répartie, d'une belle intelligence et d'une réelle empathie. Il ne faut pas s'arrêter aux apparences, lorsqu'elles sont trop excessives. Excessif, c'est bien un mot qui sied à cette représentante de l'éducation nationale, en train d'écrire une thèse dont elle seule comprend le titre. Elle se transforme en enquêtrice empêtrée dans une succession de faits divers. Ils vont la tirer vers des pénombres qu'elle va tenter de sonder.

L'auteur a travaillé son sujet, et a fait des recherches sur cette thématique assez peu traitée (il nous explique d'ailleurs parfaitement pourquoi on en parle peu). La facétie des échanges n'est qu'un paravent qu'il entrouvre peu à peu sur l'horreur.

C'est un vrai thriller, nombre de codes sont là, avec une manière de pousser le lecteur à soupçonner tout le monde. J'ai eu peur que cet exercice ne joue des tours à l'écrivain. Mais il s'en sort plutôt bien, même si j'ai trouvé que le dernier tiers tirait un peu en longueur.

Quand saignent les louves est un thriller qui a de quoi toucher le grand public, malgré son sujet difficile. Stéphane Gérard a l'art de jongler avec l'humour pour contrebalancer la noirceur de l'intrigue. Ses personnages ont des traits de caractère parfois exagérés, mais c'est pour mieux nous toucher lorsque l'on gratte la surface. Un roman écrit avec le coeur, assurément.

PS : je fais part de ma totale incompréhension face au choix de la couverture, totalement hors de propos. On dirait que l'éditeur et moi n'avons pas lu le même livre…
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Un thriller socio-psychologique parfaitement documenté dans lequel l'auteur met sous la lumière un sujet sensible, rarement (voir jamais) abordé dans ce type de littérature. Il s'agit d'un problème encore grandement tabou, surtout en France. J'avoue, peut-être parce que je suis une femme « ordinaire », avoir eu du mal à me mettre à la place des personnes concernées.
Stéphane Gérard amène le sujet en douceur (d'où probablement un manque de suspense dans la première moitié du livre)... mais surtout sans tomber, à aucun moment, dans le sordide où le voyeurisme, et aussi, sans juger !
L'histoire et les faits que l'enquête va dévoiler sont d'une grande noirceur. Sordidité contrebalancée par l'humour du couple d'enquêteurs plutôt inhabituel, liés par une très solide amitié.
Elle, prof' en congé sabbatique, c'est l'énergique et l'exubérante Francoise que l'auteur lui-même a défini (dans un interview) comme « attachiante », avec un faible pour les Louboutins.
Lui, journaliste free-lance passionné par Gaudi, c'est Sylvain, homosexuel discret et plus placide.
Ces deux-là se connaissent extrêmement bien et leurs bisbilles et réparties pleines d'humour agissent comme des soupapes permettant au lecteur de respirer et de « digérer » ainsi cette face cachée de certains êtres humains.
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Je suis encore sous le choc de ce superbe roman écrit par Stéphane Gérard. Un roman qui m'a bouleversé de par sa thématique mais aussi tout simplement parce que je suis une maman et que dès le premier chapitre, dès les trois premières pages, mon coeur s'est brisé. Plus on va avancer dans l'intrigue, plus cela va devenir glauque et noir. J'ai beaucoup aimé aller de suspect en suspect, en découvrant à chaque fois que ce n'était pas le bon coupable, c'était incroyablement accrocheur. J'avais peur aussi des clichés mais l'auteur a su ne pas tomber dans ce piège. J'ai eu un peu plus de mal avec le duo d'enquêteur, qui n'en sont pas vraiment mais à qui liberté est donnée de faire comme si, d'aller interroger, de faire des vérifications en gros d'investiguer en lieu et place de la police qui est un peu mollassonne au début en tout cas. Elle est prof de sciences et lui journaliste, elle a tout de la bimbo avec ses Louboutins et lui est gay. Entre eux une forte amitié mais pas réellement de compétences et pourtant c'est bien eux qui vont porter cette affaire au plus haut. Alors c'est vrai que le langage franc-parler et les dialogues sont là pour nous faire baisser un peu en pression parce que sur le fond ce qui est en jeu est si terrible qu'il faut bien un peu d'humour pour le faire passer mais bon j'ai trouvé que des fois cela cassait un peu trop le côté noir. le personnage de Mamilou est aussi truculent entre ses réparties et son joint directement tiré de ses petites plantations, elle fait très fort. La thématique choisie est certes rare mais aussi fait partie des ultimes tabous de notre société et l'auteur nous en explique parfaitement les tenants et aboutissants dans un style didactique qui m'a parfaitement convenue. Un roman qui bousculera les consciences, beaucoup d'émotions éprouvées en lisant le point de vue de la louve et encore plus en empathie avec les agneaux. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Dérangeant…Brûlant... Bluffant… Passionnant… Génial !!!
Sujet tabou par excellence, épineux, casse-gueule au possible, et pourtant… C'EST UNE PURE REUSSITE !!!!!!!!!!
BRAVO ! BRAVO ! BRAVOOOO !!!!!!!!!!
Thème inédit, sombre, super bien travaillé ; instructif... Intrigue bien menée... Suspense d'enfer, jusqu'au bout ! Mélange bien dosé d'émotions, de noirceur et d'humour...
Je me suis retrouvée comme une coquille de noix dans la tourmente… bringuebalée du rire à la stupéfaction, de la curiosité au malaise, de la compassion au dégoût, et vice versa, brutalement et sans temps-mort. En même temps, tout est à sa place, ni trop, ni pas assez et j'ai été happée par cette histoire, à lire des mots qui, plus que dérangeants, témoignent surtout d'une insoutenable réalité… et on lit l'auteur comme on écouterait, quasi religieusement et abasourdi, un spécialiste dans une salle d'audience... Suffisamment "choc" pour dénoncer l'atrocité de la chose, sans pour autant sombrer dans le pathos pour le pathos à trop grand renfort de détails glauques, insupportables et sutout, complètement inutiles ! Vraiment habilement et finement mené !!!
C'est cohérent, abordable, précis, fin et… fascinant !!!
C'est consternant, cru, éprouvant, mais… fascinant !!!
En deux mots, on adore... à dévorer sans modération !!!
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Après l'excellent "Thalamus" qui me semble être sorti il y a des années lumière, retour de Stéphane Gérard avec ce nouveau roman.
Je lui avais adressé un petit message sur BlaBlaBook l'informant du commencement de ma nouvelle lecture et lui indiquant que je me marrais beaucoup car il a un don certain pour des associations d'idées amenant des expressions franchement hilarantes.
Le début (je ne parle pas ici du chapitre 1 mais du premier 1/4 du livre) est vraiment très drôle et je dois dire que cela fait du bien !
Entre le look totalement excentrique de Françoise, la mami qui fume du shit qu'elle cultive dans son jardin et ses formules sorties de nulle part, je dois dire que j'ai beaucoup ri.

Ok, je n'ai pas ri longtemps.
Je vais devoir vous refaire le coup de le chronique qui ne dit rien parce que le thème de ce bouquin est tenu secret. Si vous le révélais, je devrai vous couper la langue après. On va donc éviter d'en arriver à de telles extrémités.
La 4ème de couverture ne révèle rien,
La presse, pour les quelques articles lus ne révèle rien.
Je ne vais pas faire ma gourde !

Voilà ce que je peux vous dire sans me faire couper en rondelles.
A Castenois, petite commune calme où il ne se passe jamais rien, des garçons des 12 ans vont se suicider ou disparaître.
La scène d'ouverture vous glace littéralement le sang : Romain Bazet, 12 ans est retrouvé mort dans sa chambre, juste avant le diner.
Cyril, lui, semble avoir été victime d'un terrible accident.
Anthony est porté disparu puis revient chez lui dans la même journée mais complètement bouleversé.
Le calme de la petite ville semble en prendre un coup et les gamins de 12 ans ont l'air de devenir des victimes potentielles.
Mamilou, une petite grand-mère à la sagesse des anciens, plutôt moderne dans son goût pour les pétards, connaissait bien Romain. Elle l'avait trouvé changé. Elle est persuadée qu'il se passait quelque chose de très grave dans sa vie. Elle demande à Françoise, sa petite-fille et Sylvain, l'ami de celle-ci de mener l'enquête.
Savourez le portrait de la grand-mère !!! Exceptionnelle la mami !
"Le vie est une tartine de merde, et on est obligé d'en manger chaque jour." Si ce n'est pas de la philosophie ça !
Les deux là, c'est le couple improbable même s'ils ne forment pas réellement un couple.
Lui est journaliste, elle prof. Prof bimbo, je ne sais pas si ça existe d'ailleurs.
Prof qui fait une thèse au titre totalement improbable : rôle des phospholipides anioniques dans la régularisation de la signalisation des brassinostéroïdes. Vous avez compris un truc ?
Stéphane Gérard est lui-même prof, vous le saviez ?
Sa description de l'univers carcéral de l'éducation nationale m'a fait beaucoup rire.

Ne vous y trompez pas, même si le lecteur sourit ou rit même parfois, nous sommes bien dans un polar. L'auteur a pris la décision d'atténuer par des sourires, le thème très lourd, sujet de son livre.
Je n'avais jamais vraiment réfléchi à cette problématique qu'il soulève ici, je ne m'étais même jamais posé la question. La 4ème de couverture parle de "coup de dynamite qui va remuer les consciences et faire exploser les certitudes". Oui, ça va exploser dans les chaumières !
J'avais souligné plein de passages intéressants du livre, des articles du code pénal, ou des questionnements vraiment intéressantes soulevés par l'auteur, mais je ne peux pas les joindre à cette chronique pour les raisons que vous connaissez.

Je préfère dire que parfois un bouquin, et parfois même un polar, peut réveiller les consciences, ou oser parler d'un sujet totalement tabou.
C'est la cas ici.
C'est fait intelligemment, sans verser dans le pathos.
C'est fait sans scènes où se déverseraient des hectolitres de sang.
C'est fait avec une dose d'humour pour contrebalancer l'horreur du sujet.
C'est fait avec des réflexions pertinentes sur notre époque (par exemple, le rôle des médias dans la pensée collective ou les incohérences de la justice).
C'est très bien fait. Dans un mélange des genres parfaitement dosé.

J'imagine qu'il va falloir 6 ans (encore!!!) pour lire le prochain livre de Stéphane Gérard.
Et bien on va attendre, que voulez-vous que je vous dise !!! C'est pas comme si on avait le choix...
Si c'est pour avoir des bouquins de cette qualité, on va pas non plus s'en prendre physiquement à lui...


Lien : https://audebouquine.blogspo..
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Lecture de plage : une enquête menée par une bimbo en Louboutin, son meilleur ami gay et sa grand-mère accro aux joints.
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Et si tout n'était pas aussi évident que ce qu'il y parait? Et si les préjugés pouvaient être balayés d'un revers de main pour nous amener vers une vérité indicible ?

✔️Mon ressenti : Pour son deuxième roman, l'auteur nous emmène dans un petit village sans histoire, enfin presque… Romain 12 ans est retrouvé mort… Mais en y cherchant bien, Cyril, il y a peu, 12 ans également, est mort défenestré. L'enquête en a conclu a un accident… Cela fait quand même une sacrée coïncidence.
Si les enquêteurs ne se fatiguent pas, Françoise prof extravertie et son ami vont essayer d'en savoir plus sur cette histoire.

Ce livre m'a bouleversée. Il m'a ouvert les yeux sur un tabou de notre société.
L'auteur, que j'ai maudit une partie du roman, m'a fait soupçonner les personnages tour à tour, et nous induit en erreur, jusqu'à un coupable qu'on n'attendait pas !
Il est très bien écrit et très bien construit.

Une chose est sûre même si l'histoire fait peur et bouleverse, une fois commencé, on est obligé de le dévorer.

Les personnages sont hauts en couleur et nous apportent une bonne dose d'humour, cela permet aussi d'encaisser les révélations.

Je suis vraiment étonnée de pas entendre pas plus parler de ce roman… Parce qu'il vaut vraiment le détour et m'a ouvert les yeux !

C'est un coup de coeur !

🎯Mots Clefs : Suicide / Ado / Village / Doute / Enquête

🏆Ma note : 19/20
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L'auteur traite ici d'un sujet grave avec des mots et des références d'aujourd'hui . C'est bien écrit et j'ai été réellement happé par l'histoire mais souvent l'invraisemblance des faits et gestes des personnages principaux fait que je n'ai pas "cru" en eux et c'est dommage parce que l'intrigue est très bien construite et jusqu'au bout l'auteur laisse planer le doute .
Autre tic agaçant c'est cette manie de citer pratiquement une page sur deux la marque de chaussure louboutin que porte l'actrice principale du roman .
Ceci dit c'est un moment de lecture agréable même si le sujet n'est pas des plus plaisant.
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Un enfant qui se suicide, un autre qui tombe accidentellement par la fenêtre, le suivant qui reste prostré et refuse tout d'un coup d'aller à l'école avant de fuguer au milieu de la nuit et pour finir un jeune adulte dans un foyer spécialisé depuis qu'il est atteint d'un profond mutisme.

Que se passe-t-il dans ce petit village ? C'est ce que Françoise, la bimbo déjantée, et Sylvain son meilleur ami journaliste vont tout faire pour mettre au jour après un appel de Mamilou, la grand-mère de Françoise, qui était proche de l'un des enfants avant le drame qui l'a frappé subitement.

Lorsque j'ai ouvert ce livre, je savais, je me doutais de là où je mettais les pieds mais je n'imaginais pas le coup de poing qu'il allait être.

Ce livre, c'est une plongée dans l'horreur indicible, dans la souffrance, dans l'enfer d'un sujet "sensible", difficile et inimaginable. On a beau savoir que ça existe, on ne peut le concevoir un seul instant.

L'histoire a beau être dure et éprouvante, lorsque vous la commencez, vous ne pouvez plus vous arrêtez avant la fin tant vous vous attachez à ces enfants et aux personnages hauts en couleurs qui mettent tout en oeuvre pour faire éclater la vérité.

Cette vérité que vous prenez en pleine face, parce que l'auteur n'a de cesse de vous menez sur de fausses pistes et lorsque soudain il vous livre enfin son secret, c'est comme si vous preniez un coup de massue.

Puis arrive la fin, l'aveu de ce coupable tellement improbable. Et vous refermez le livre dans un état second, à la fois bouleversé, assommé, épuisée par cette lecture tellement prenante et éprouvante.

Malgré le sujet épineux dont il est question, ce roman est une vraie réussite, un vrai coup de maître de cet auteur sur lequel je vais me pencher sérieusement.

Gros gros gros coup de coeur pour ce livre qui me laissera une empreinte indélébile. Comment oublier ? Impossible..... Mais jugez vous-même en le lisant à votre tour ...
Lien : http://myleunelectures.blogs..
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