La police de Bruxelles ne sait plus à quel saint se vouer. Un nombre inquiétant de personnes ont disparu sans laisser de traces. « Et si c'était un vampire? » suggère le romancier
Jean-Baptiste Baronian.
Il ne croit pas si bien dire! Dans une luxueuse villa au sous-sol plus protégé que Fort Knox, Lazlo le Délicat et Rodica la Guerrière surveillent le réveil du vieux Cyril, encore faible et vulnérable après sa « dormition ». Pour se rétablir, il va lui falloir du sang, beaucoup de sang.
La vision des vampires que nous donne l'auteur sort de l'ordinaire et il y a des trouvailles amusantes ou originales. Rodica s'est adaptée à l'évolution du monde au fil des siècles et est devenue une spécialiste de tous les arcanes de l'Internet. Elle ne se pose pas de questions et tue sans états d'âme. Lazlo Vogelsang s'oppose à elle. On le surnomme « le délicat ». Il aime les vêtements de luxe et le parfum « Pour un homme ». La musique l'envoûte et, au grand déplaisir de Rodica, il passe des heures avec son piano au lieu de traquer le gibier. Mais surtout, il tombe amoureux de la belle Pentésilée, alors que les sentiments ne font pas partie de la culture de sa race.
Néanmoins, je ne suis pas parvenue à vraiment m'intéresser à ces aventures qui, quoi qu'en dise l'auteur, surfent quand même sur la vague d'un sujet à la mode. J'oubliais l'histoire au fur et à mesure et, au moment d'en faire le résumé, je m'aperçois qu'il ne m'en reste pratiquement rien!
Enfin, je ne suis pas sûre d'avoir bien saisi la fin et j'attends avec impatience l'avis d'autres lecteurs pour voir si nos interprétations concordent.
Pour finir, je dirais que ce roman ne m'a pas vraiment déplu, mais c'est un genre de lecture qui ne m'intéresse pas.