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EAN : 9782226240156
560 pages
Albin Michel (29/02/2012)
4.25/5   4 notes
Résumé :
Grand voyageur, reporter passionné, Pierre Benoit (1886-1962) a fait rêver des générations de lectrices, et de lecteurs, avec ses romans flamboyants où un érotisme sous-jacent le dispute à un exotisme assumé. Aurore, Antinéa, Athelstane, Axelle..., les troublantes héroïnes de ce séducteur impénitent sont autant de femmes fatales qui inspirèrent les plus grands cinéastes.
A l'occasion du cinquantenaire de la mort de Pierre Benoit, l'écrivain Gérard de Cortanz... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Géraaaaaaaard.. il faut que je te parle !
J'ai été trop bon avec toi quand tu publiais tes fredaines grand format.
Fais attention, Géraard, tu es sur une pente savoveu... sevonneu... savonneuse !
Aujourd'hui, c'est un petit livre qu'il te faut, mais demain tu publieras que des Sagas.
Gérard écoute ton vieux lecteur qui te dit de laisser tomber tes romances insipides, écrites pour le Prisunic.
Trouve encore un auteur peu connu, Dekobra ou Guy des Cars peut-être ?, et apprend nous l'essentiel comme tu as su le faire là.
Car finalement, tu t'en sors plutôt bien de cette biographie.
Je savais peu de choses à propos du petit Pierre Benoit, et ma curiosité, affutée dans les diverses salles d'attente au contact de Gala (Dali ne joue aucun rôle ici), a été comblée.
Aucunes maitresses n'a été oubliées...ni la description des différentes demeures et des nombreux voyages.
Même la maladie était au rendez-vous (sa pauvre femme), et son chagrin admirable...
Finalement c'était un bon petit gars le Pierrot ! et les envieux de véritables peaux de vache...
Pour te prouver mon enthousiasme je vais même me fendre d'une liste de ses livres ! pour le feeling et te faire comprendre ce qu'est un roman...
Ah, elle est jonie la jeulesse !
Heureusement qu'on vous a pas attendus en 40, elle aurait été belle la France aujourd'hui !

Post-scriptum .
Toute ressemblance avec un sketch n'est pas fortuite.
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Né en 1886 à Albi, fils de militaire, Pierre Benoit passe sa petite enfance dans le Sud de la France, avant de partir avec sa famille pour la Tunisie et l'Algérie, en 1903. Son service militaire effectué, il retourne en métropole, à Montpellier, et poursuit un double cursus en droit et en Lettres, devient maître d'internat au lycée Lakanal de Sceaux. Là, il échoue à l'agrégation, et occupe divers postes au sein du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts, tout en fréquentant le milieu littéraire parisien, se liant d'amitié avec Francis Carco et Roland Dorgelès, notamment. Conservateur, il fréquente également Maurice Barrès et Charles Maurras, sans pourtant appartenir à l'Action française.

En 1914, il est nommé lieutenant sur le front de l'Aisne, puis se trouve réformé pour raisons de santé en 1916. Koenigsmark, son premier roman, publié en 1917, connaît un certain retentissement. En 1918, c'est la consécration avec L'Atlantide, publié par Albin Michel, et récompensé par le Grand Prix du Roman de l'Académie française. Parvenu au rang d'auteur populaire, Pierre Benoit écrira désormais un livre par an en moyenne, et donnera de nombreuses conférences, dont certaines demeureront célèbres, comme celle sur “Les écrivains morts à la guerre”, prononcée en 1921 à Lyon. Connu pour son exubérance méridionale, l'homme multiplie alors les conquêtes féminines, dont les actrices Musidora et Fernande, entre autres.

Après sa démission du poste de fonctionnaire, fin 1922, Pierre Benoit débute une série de périples, dont le premier va le mener à Istanbul, où il rencontre Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de l'État turc moderne, puis au Liban, sur les traces de Maurice Barrès, qui vient justement de décéder. L'ascension se poursuit. Ayant “rapporté” du Moyen-Orient La Châtelaine du Liban (1924), et le Puits de Jacob (1929), Pierre Benoit voit également ses récits être adaptés sur grand écran, notamment par Jacques Feyder (L'Atlantide, 1921), Jean Durand (La Chaussée des géants, 1924) et Georges Wilhem Pabst.

Revenu en France, l'auteur se retire à Saint-Céré, modeste bourgade du Lot, et y écrit beaucoup, enchaînant récits et scenarii à un rythme soutenu, avant de repartir pour de longues croisières, tout autour du monde, et notamment en Asie, ce qui lui inspire Axelle (1928), et Erromango (1929). Élu à l'Académie française, en 1931, malgré quelques réticences, il continue à “bourlinguer”, pour reprendre l'expression chère à Cendrars. Immobilisé par un problème au genou lors de la signature de l'armistice en 1940, Pierre Benoit collabore épisodiquement avec l'occupant, tout en rendant une visite de courtoisie au chef de l'État, en 1943. Ayant intégré le Corps franc Roland dans le maquis périgourdin en mai 1944, il est cependant arrêté par des Résistants lors de l'épuration, et enfermé plusieurs mois à Dax, puis à Fresnes. Accablé par certains confrères, soutenu par d'autres (parmi lesquels Louis Aragon), Pierre Benoit se voit infliger une interdiction de publier en France pendant plusieurs années, et sort profondément meurtri de l'épreuve, blessé par l'opprobre jeté sur lui et sur son oeuvre.

Les livres se poursuivent néanmoins, mais restent marqués par l'expérience carcérale, la destruction de l'Europe (L'Oiseau des ruines, 1947 ; Jamrose, 1948 ; Aïno, 1948). En butte à des jalousies, à des attaques personnelles, il règle ses comptes à travers Fabrice (1956), récit d'inspiration autobiographique sur la période de l'Occupation et de la Libération, et, en 1959, décide de ne plus siéger à l'Académie, suite au refus du général de Gaulle de ratifier l'élection de Paul Morand. Les dix dernières années de sa vie demeurent sombres : endeuillé par la disparition de sa jeune épouse Marcelle, morte du cancer, il se réfugie dans la religion et s'isole dans sa maison du pays basque, où il décède en mars 1962, à l'âge de 76 ans. Aréthuse, roman resté inachevé, paraît en 1963, à titre posthume.

Réhabiliter la mémoire de Pierre Benoit, qui souffre d'une réputation douteuse, constitue une fameuse gageure. Suspect, encore aujourd'hui, de collaboration active, le romancier apparaît avant tout ici comme un personnage sensible, attachant parfois, drôle souvent, et avant tout “paradoxal”. Excessif en tout, véritable bourreau de travail, l'écrivain est aussi un être angoissé, misanthrope, hanté par la question de la mort et du salut, construisant patiemment, et dans la solitude, l'intrigue de ses quarante-trois romans. “Un roman bien fait, ce n'est pas un volatile qui vagabonde à travers les prés, c'est un canard de Vaucanson, c'est une pièce d'horlogerie”, déclare-t-il ainsi dans Rivarol, le 19 novembre 1959. Et que dire des nombreux poèmes, dialogues de films, et centaines d'articles, fragments d'une oeuvre protéiforme et inspirée. “Pierre Benoit est vraiment un Janus, un insaisissable”, déclare Gérard de Cortanze.

de fait, le comportement politique de l'homme, son attitude face aux terribles soubresauts qui secouent le siècle, sont contradictoires. Intime de Barrès et volontiers cocardier, le créateur revient profondément choqué du front, en 1916, sans pour autant renier ses convictions nationalistes. Proche de la droite radicale, admirateur du dictateur portugais Salazar, il ne verse à aucun moment ni dans le racisme, ni dans l'antisémitisme, et adhère aux théories sionistes à travers le Puits de Jacob, en 1925. Tout entier à son art, il participe vaguement aux médiocres projets culturels vichystes tout en protégeant plus ou moins directement Irène Nemirovsky (qui, faute de mesurer la portée du danger, périra à Auschwitz en 1944), et Louis Aragon, qui saura s'en souvenir après la guerre. L'attitude de Pierre Benoit à l'égard des collaborateurs avérés, tel Paul Morand, est elle-même ambigüe. Dédaignant Hitler et participant à la Résistance dans le Sud-Ouest à la fin du conflit, il prononce un éloge funèbre de Pétain en 1951 et fonde, avec Maurice Genevoix et Sacha Guitry, un groupe de défense de la mémoire du Maréchal, peu de temps avant la publication de Fabrice, en 1956. de là viennent naturellement quelques malentendus historiques, qui expliquent la désapprobation morale et littéraire de Jean Paulhan, de François Mauriac et de nombreux ex-maquisards, condamnant ainsi l'auteur de L'Atlantide au “purgatoire” évoqué en quatrième de couverture.

Durablement installé, le doute masque l'extraordinaire richesse d'une oeuvre elle-même paradoxale, où apparaissent malgré tout quelques lignes de force, et, en premier lieu, la présence permanente, dans chaque intrigue d'“héroïnes fabuleuses”, pour reprendre les termes de Jean-Paul Török . L'Antinéa de L'Atlantide, l'Alberte du roman éponyme (Alberte, 1926) et bien d'autres sont devenues des figures familières pour des milliers, voire des millions, de lecteurs. Brillant Don Juan, l'auteur a toujours rendu hommage aux femmes, qu'il estime : “J'adore les femmes. Tout me séduit chez elles […]. J'ai confiance en leur jugement. Il est rare, voyez-vous, qu'une femme ait tout à fait tort” . L'action des récits se situe dans tous les pays, sur les cinq continents : Océanie avec Erromango (1929), Irlande avec La Chaussée des Géants (1922), Afrique noire avec Feux d'artifice à Zanzibar (1955), Chine avec le Désert de Gobi (1941), etc. Les thèmes et les tons sont variés, qu'il s'agisse de chanter la joie, de distraire à travers le Déjeuner de Sousceyrac (1931), ou d'évoquer le deuil, la peine dans Les Amours mortes (1961) ou les brûlures de l'Histoire dans Fabrice (1956).

Car, et c'est là un nouveau paradoxe, ce “faiseur de romans de gare”((Jean-Paul Török, Pierre Benoit, op. cit.), est aussi un être de lectures. L'évasion, les paysages exotiques, masquent trop souvent la profonde culture propre au créateur : “Pierre Benoit n'est pas un simple voyageur […]. Il est de la race des Loti et des Farrère, mais […] il est aussi féru d'informations et de savoir” (p. 149)). de fait, et derrière l'exotisme, les contrées lointaines, se cache le souvenir de lectures : “La chose qui m'intéresse le plus dans les pays que je traverse est le souvenir des écrivains qui les ont célébrés. […] On ne saurait avouer avec plus de franchise l'origine livresque de ses impressions. Il n'est que trop vrai pourtant : c'est Chateaubriand que je suis allé chercher à Jérusalem ; c'est Pierre Loti qui m'intéressait à Papeete, Lamartine à Beit-el-Din, Gérard de Nerval au Krak des Chevaliers”, affirme-t-il cette fois en août 1928, dans “La Martinique et Fort de France” .

Romancier, critique, essayiste et traducteur, Gérard de Cortanze signe là une biographie exhaustive et passionnante, surprenante souvent, écrite dans un style sobre et poétique, empreint d'une délicate nostalgie. Par-delà le portrait d'un homme de Lettres fameux et reconnu de son vivant se dessine l'histoire de toute une génération, en proie aux tourments d'une période troublée, et sur laquelle il convient de porter un regard neuf.

(Article d'Etienne Ruhaud paru dans "Nonfiction")
Lien : https://pagepaysage.wordpres..
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Qui n'est jamais tombé sur un des ses romans en fouinant dans les rayonnages d'une maison de famille?
Cette biographie redonne vie à un des plus populaires et prolifiques auteurs de l'entre deux guerres. Au delà de l'écrivain qui baptisait toutes ses héroïnes avec un prénom commençant pas un A, il y a l'homme, l'ami de Francis Carco, l'homme du Sud-Ouest qui est bien oublié aujourd'hui.
Pour moi lire un de ses romans, c'est synonyme de dépaysement. Au Liban, en Amérique du Sud, au fin fond de l'Afrique suivant l'officier de la Ferté à travers la forêt à la poursuite des soldats du Kaiser.
Dépaysement aussi dans une époque déjà si loin de nous, des années trente où Mademoiselle de la Ferté seule dans sa propriété de Gironde au milieu des chemins pleins de sable attend...
Et faire surgir l'Atlantide des sables du désert, quelle idée!
Toujours avec une langue simple, accessible, sans fioritures qui nous parle encore.

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critiques presse (3)
NonFiction
08 avril 2013
Critique et romancier, Gérard de Cortanze revient sur le parcours et l’œuvre de l’écrivain et académicien Pierre Benoit, pour rétablir certaines vérités littéraires et historiques.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Bibliobs
02 mai 2012
On lit la remarquable biographie de Gérard de Cortanze comme un roman.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesEchos
06 mars 2012
érard de Cortanze a raison de souligner le caractère paradoxal de Benoit. Car ce globe-trotter est aussi un travailleur acharné, capable de s'enfermer des mois à Saint-Céré pour écrire dans un cadre monacal.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
...il attend dans l'antichambre qu'on daigne lui ouvrir après que Marcel Jouhandeau aura fini de donner à la milliardaire (Florence Gould) sa leçon de latin. L'homme aux mœurs aussi célèbres que son bec de lièvre raconte la scène dans ses "Portraits" : "Ce qui reste ineffaçable dans le souvenir que Pierre Benoit garde de notre première rencontre, c'est qu'il m'ait surpris chez une grande dame, notre amie, à quatre pattes sous la table, où je m'entêtais à trouver le rubis qu'elle avait perdu. Si l'auteur de L'Atlantide savait ce que nous étions en train de faire, la milliardaire et moi, pendant qu'il nous attendait dans l'autre chambre, il aurait été moins baba, nous trouvant si animés. L'Académie en effet n'avait été admise à entrer qu'une fois la Nature satisfaite...."
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Le jour "J" trois titres sortent en librairie au prix unitaire de cent cinquante francs - le prix habituel d'un livre est alors autour de six cent cinquante francs : un titre Gallimard, Vol de Nuit, de Saint-Exupéry, qui porte le n°3; deux titres Albin Michel, Les Clefs du Royaume de A.J.Cronin et Koenigsmark de Pierre Benoit, respectivement n°2 et n°1.
Le succès est immédiat et phénoménal : "Une semaine après le lancement, aussi bien au service des bibliothèques qu'au service librairie, il ne reste plus d'exemplaires du titre Koenigsmark" confie Henri Filipacchi.
.....le fond Albin Michel représentera bientôt à lui seul près du quart des titres publiés. Derrière Pierre Benoit, on retrouve Francis Carco, Colette, A.J.Cronin, Daphné Du Maurier, etc...
La Châtelaine du Liban paraîtra au livre de poche en 1954, Le Lac Salé et Axelle en 1955, Le Roi Lépreux et L'Atlantide en 1956.
Au total, quatorze titres de Pierre Benoit reparaîtront au Livre de Poche en moins de dix ans, assurant ainsi le succès de cette collection.
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Avant le déjeuner ou le dîner on joue à la belote, à deux ou avec des amis. C'est un rituel, et toujours devant un whisky ou un armagnac.
Pierre Benoit triche, c'est de notoriété publique; il n'aime pas perdre. Francis Esménard, enfant, a fait les frais de ce petit travers et évoque avec le sourire le mauvais caractère de son parrain.
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Pour beaucoup, Morand reste l'auteur de "France la doulce", dans laquelle il dénonçait la "pègre cosmopolite", et personne n'a oublié ses nombreux articles dans les journaux de la collaboration, tel Combats, organe de la Milice.
Malgré la fin de la guerre, il n'a pas renié ses sympathies et a d'ailleurs publié, en 1951, Le Flagellant de Séville, dans lequel, sous couvert de décrire une Espagne occupée par les armées napoléoniennes, il justifie la Collaboration et traîne la Résistance dans la boue.
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Marise Dubas poursuit sa confession : "Ah ! C'est que vous ne savez pas, vous ne pouvez pas savoir ce qu'il était pour moi...C'était mon amant, c'est entendu, mais c'était aussi mon enfant, mon bébé...C'est moi qui le lavais dans son bain, je le savonnais, je le frottais...Et il n'aimait pas ça, il faisait comme les gosses : " Hon...Hon...", les poings sur les yeux...Un gros bébé, je vous dis...Quand je pense que si cette garce de Spinelly ne me l'avait pas barboté, je serais arrivée à lui faire prendre jusqu'à deux bains par semaines !"
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En quoi les photographies de Tina Modotti dénoncent-elles les conditions de vie des défavorisés et les inégalités sociales et économiques dans le Mexique du début du XXe siècle ?
Pour parler de ses travaux, Tiphaine de Rocquigny reçoit : Gérard de Cortanze, essayiste, traducteur et critique littéraire Eugénia Palieraki, maîtresse de conférences en histoire et civilisation de l'Amérique latine à Cergy Paris Université.
#photographie #mexique #economie -----------------------------------------------------
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