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EAN : 9782843378515
Anne Carrière (31/08/2017)
4.15/5   40 notes
Résumé :
Écrit pendant sa détention par un officier allemand prisonnier des Soviétiques, Éclairs lointains retrace l’enfer du « chaudron » de Stalingrad vu à hauteur d’homme – à la hauteur de tous ces soldats, officiers et sous-officiers d’emblée voués à l’anéantissement. Car l’ennemi, ce ne sont pas seulement les terribles orgues de Staline, mais aussi le froid, la faim, la décrépitude physique, la démoralisation, la perte de tout sentiment humain. Gerlach réussit ce tour d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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L'Histoire est jalonnée de conflits, de guerres et donc de batailles, certaines ont marqué plus que d'autres notre inconscient collectif. Stalingrad est sans conteste de celles-ci. Nul besoin d'être féru d'Histoire ni d'être versé en stratégie militaire pour ressentir, percevoir, à l'évocation de ce lieu, le terrifiant drame humain que fut cette bataille, sanglante entre toutes.

Heinrich Gelarch fut un acteur de ce drame monumental. Officier Renseignement au sein de la Wehrmacht, il fut fait prisonnier lorsque la 6ème Armée allemande fut disloquée dans le chaudron, ce « Kessel », où la vie de milliers et de milliers de soldats, et de civils, fut consumée. Il écrivit « Eclairs lointains », pendant sa captivité, à laquelle il réchappa -à la différence de la majeure partie de ses coréligionnaires.

La conception de ce roman est en elle-même une histoire, puisque son manuscrit fut pris par les autorités russes. Pour reconstruire son texte, une fois rentré en Allemagne, Gerlach tenta de le ressusciter au travers de séances d'hypnose. de cette expérience sorti un premier ouvrage, dont l'édition fut toute une aventure. In fine, le manuscrit original fut retrouvé dans les archives russes, permettant de rendre publique un grand roman, qui est surtout une page d'histoire.

Ici, le prisme de la bataille est logiquement vu du côté allemand. Mais Heinrich Gerlach ne se borne pas à dévoiler la chute des forces allemandes tombées dans le piège de l'hiver russe, il ne se limite pas à des descriptions de combats tactiques, à un séquençage purement temporel des combats par le biais d'une galerie de combattants. Non, le roman de Gerlach est plus que cela, il démontre toute la folie meurtrière de cette bataille et démonte l'aberration du système militaire nazi, la sclérose d'un commandement perclus par l'aveuglement de son idole monstrueuse.

Dans ce livre, le talent de Gerlach n'est pas uniquement de rendre tangible, palpable, la dimension horrifique de Stalingrad, il interpelle notre réflexion en mettant en lumière tous les questionnements, les doutes terribles que vécurent des hommes placés en enfer, un enfer glacé, où ils furent abandonnés.

Dans ce lieu et dans ce temps, les corps et les âmes furent broyés. Témoignage cinglant, « Eclairs lointains » lance une question à notre humanité : A Stalingrad, qu'est-ce que l'Homme ?
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Si vous cherchez un livre sur les combats de la deuxième guerre mondiale, un conseil, passez votre chemin…
Ici l'auteur qui s'est appuyé sur son vécu nous raconte, nous conte ce que les soldats allemands ont vécu pendant la campagne de Russie devant Stalingrad. le récit est teinté état-major de Division.

Cela n'empêche pas que ce fût un Gros choc pour le p'tit Duc, car même si l'on pense que « Qui sème le vent, récolte la tempête », il faut avouer que la leçon pour la glorieuse armée d'invasion du IIIème Reich a été à la hauteur du mal qu'elle a fait pendant les premiers mois de l'opération Barbarossa commencée en juin 1941.
Des chiffres ? Plus de 15 millions de civils russes morts du fait des troupes allemandes…
Alors, les 80 % des pertes humaines de l'armée allemande qui ont eu lieu sur le front de l'Est (plus de 6 millions de disparus, tués ou mutilés), un juste retour des choses dans cette époque effroyable ?

L'histoire,

L'action se passe autour de Stalingrad, l'hiver 1942-43, la VIème armée commandée par le Général von Paulus, l'encerclement, 300 000 militaires allemands, roumains, italiens, hongrois et croates pris au piège, le froid, la faim, les gelures, les blessures, la maladie, le ravitaillement qui n'arrive pas, les officiers supérieurs qui prennent les derniers avions pour se sauver abandonnant leurs hommes, la perte d'humanité, la vermine, l'horreur, les soins que les médecins ne peuvent plus prodiguer, la folie, le suicide pour certains, le pelotons d'exécution pour d'autres...

L'origine de cette situation ? Une obéissance aveugle dans le chef que le peuple allemand s'est choisi, son Führer, Hitler.

Les personnages,

Le pasteur Peters, la transcendance, « Qu'est-ce que l'homme ? »
Le S/Lt Wiesse, « On ne se moque pas de Dieu »
Le Lt Brueur, « Oui, nous sommes tous coupables »
Lakosch, Harras, Unold, Herbert, Steigman, Eicher, Welfe, Kallweit, Senta le chien, les chevaux…

Petites phrases lourdes de sens,

« Vous avez raison Dieu est tombé devant Stalingrad… »

« On ne sortira plus d'ici. le jour où nous serons libérés…nous ne serons plus les mêmes…ce que avons en nous de meilleur. La guerre l'a tué, elle l'a enseveli sous les champs de neige de Stalingrad. »

« …notre peuple allemand, le peuple des poètes et des penseurs…on fera de nous des barbares…une bande de fauves criminels, des parasites, des prédateurs. »

« Hitler, l'idole, la réalité, une succession ininterrompue de tromperies sournoises et de violence s inouïes. »


Difficile de dire « J'ai aimé ».

En prenant de la maturité comment peut-on aimer ces actes de pure folie qui font qu'un être humain puisse vouloir en tuer un autre pour des raisons idéologique, territoriale, religieuse…

Mais ce roman, puisqu'il est présenté ainsi, est très bien écrit et ce témoignage doit être connu du plus grand nombre pour comprendre l'alpha et l'oméga du mécanisme qui crée ces situations de carnage.
Et pourquoi pas dissuader ceux, encore trop nombreux, qui pensent que la guerre est bonne et belle ?

Il en reste pas moins que ce livre est très bien écrit, qu'il se lit facilement et qu'il apporte beaucoup sur le chemin de la réflexion personnelle. Alors si ces écrits servent au bien alors oui, j'ai aimé.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Certes un roman mais basé sur des faits historiques vécus et relatés.
J ai beaucoup apprécié ce livre qui nous donne la vision d un soldat allemand à Stalingrad,et surtout la déroute et la défaite.
Le cauchemar qu ont vécu les soldats mourant faute de soin,de nourriture,et la débrouille pour pouvoir rentrer auprès de leur famille .
Un livre poignant qui nous emmène dans l enfer de la guerre et des conséquences pour les perdants
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Six novembre mille neuf cent quarante-deux, la Sixième Armée de la Wehrmacht, commandée par le Général von Paulus, est aux portes de Stalingrad. le rude hiver russe approche. Les Soviétiques résistent et lancent plusieurs contre-offensives qui leur permettent d'encercler les Allemands dans le "chaudron" de Stalingrad. le siège dure plusieurs mois et finit par la capitulation de von Paulus.
Heinrich Gerlach, à l'époque jeune officier d'état-major de cette Sixième Armée, romance cet épisode à partir de ses souvenirs et de son expérience, complétés de témoignages de camarades. Tout au long de son récit, il suit deux personnages principaux, le lieutenant Bernhard Breuer, officier d'état-major, et son chauffeur Ralf Lakosh, auxquels il accroche des personnages satellites. Tous sont inspirés d'hommes qu'il a croisés pendant ce terrible événement.
Ce roman a été écrit par l'auteur pendant sa captivité en Sibérie. Il a été libéré en mille neuf cent cinquante. Mais son manuscrit est resté confisqué par les Soviétiques. Il a été exhumé récemment par un historien allemand, lors de l'ouverture des archives russes après l'effondrement de l'URSS. Les conditions d'écriture expliquent sans doute la certaine complaisance pour les Soviétiques !?
Gerlach excelle dans la description de la détérioration de l'organisation de l'armée allemande, dans les hésitations du commandement, dans la folie du Haut-Commandement Nazi. Il témoigne des souffrances des soldats de la Wehrmacht, de leur état d'esprit, de leurs sentiments vis-à-vis du régime nazi, sentiments parfois contradictoires, souvent émis à demi-mot. Il témoigne aussi de leur immense courage.
Bien écrit, bien traduit, ce livre peut être lu comme un énième roman de guerre, mais il est beaucoup plus que cela : c'est un témoignage de première main sur cet événement vu du côté allemand.

P.S. : la lecture de la postface n'est pas indispensable. Elle commence par une autocongratulation du chercheur qui a trouvé le manuscrit dans les archives russes. Les lecteurs intéressés par la découverte du manuscrit pourront commencer la lecture de l'annexe au chapitre V ; ceux intéressés par la genèse du roman, plus quelques explications supplémentaires sur Gerlach et ses conditions de vie pendant les événements de Stalingrad, pourront commencer au chapitre VII.
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La bataille de Stalingrad a été, durant l'hiver 1942/1943, un événement décisif, un "tournant", dans le déroulement de la 2° guerre mondiale. Hitler avait rompu en 1941 le pacte germano-soviétique en attaquant Moscou, et avait alors essuyé une première défaite. A Stalingrad, ce fut pire. D'ailleurs, ce ne fut pas véritablement une bataille: très rapidement, dès le début du mois de décembre 1942, la 6° armée Allemande, commandée par Paulus, s'est trouvée encerclée. Il suffisait alors aux Russes de cibler le ravitaillement pour couper les vivres aux assiégés, de bombarder modérément, juste ce qu'il fallait pour désorganiser et sabrer le moral de l'ennemi, et surtout de laisser faire l'hiver: les soldats Allemands mourraient d'épuisement et de froid.... Fin de la partie en février 43.
Ce livre a été écrit, durant sa captivité, par un soldat allemand prisonnier des Russes à l'issue de cette "bataille". On comprend qu'il s'agit avant tout d'une accumulation stupide et criminelle d'erreurs de stratégie, et des conséquences d'un entêtement criminel de la part d'Hitler et de ses officiers supérieurs. Ils refuseront toutes les propositions des Russes de se rendre (plus de 100000 vies auraient été épargnées.....) au nom de la règle selon laquelle des soldats Allemands ne peuvent que se battre jusqu'au bout. Mais ils ne se battaient pas! Ils attendaient la mort, tout en entendant de temps en temps une vague promesse d'arrivée de renforts, qui ne viendront jamais.
Tout cela ne peut que servir de leçon, non seulement dans le monde militaire, mais aussi dans toute structure hiérarchique et décisionnelle: comment faire reposer des décisions gravissimes sur un seul homme? Comment l'encadrement intermédiaire peut-il à ce point ne pas jouer son rôle de conseil, de réflexion? Comment la lâcheté des dirigeants peut-il générer un drame absolu pour l'ensemble des troupes? C'est cet échec, logique, que l'on retiendra de ce livre, et ces dizaines de milliers de morts inutiles. Nos livres d'histoire peuvent rayer le mot de "bataille" à propos de Stalingrad. Il faut parler d'encerclement d'une part, pour caractériser la partie militaire, et de folie criminelle, d'autre part, pour la partie stratégique. Avec en plus, son lot de lâchetés, cette épisode tragique correspond au pire de ce que des hommes peuvent faire, ou laisser faire.
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critiques presse (2)
LeFigaro
08 septembre 2017
Heinrich Gerlach nous fait plonger dans le « chaudron » de la plus grande bataille de la Seconde Guerre mondiale du point de vue d'un combattant de la 6e armée allemande.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LePoint
28 août 2017
Confisqué en 1949 par les Soviétiques, "Éclairs lointains", qui raconte la bataille du côté allemand, resurgit enfin.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Le courrier de Noël tant attendu n'était pas venu. On n'avait reçu ni lettres ni paquets. Aucun signe visible de la patrie. Mais l'un après l'autre, les hommes sortirent des petits cadeaux qu'ils avaient préparés en cachette pour leurs camarades. Ce n'était pas grand chose : quelques cigarettes proprement emballées dans du papier, une pipe sculptée, un cadre collé. Fröhlich avait réalisé pour chacun un petit dessin du bunker avec une légende : "En souvenir du Noël 1942 dans le Kessel". Breuer tendit à Geibel, qui fumait volontiers des cigarettes, quelques cigarillos datant des temps meilleurs. Il apparut alors que Geibel avait eu la même idée. Lakosch était sorti. Une fois de retour, il posa quelque chose sur la table. C'était sa ration de survie une boîte de Sho-Ka-Kola et un paquet de biscuits de campagne.
"Heureusement, y en a au moins un qu'a pas bouffé la sienne" grommela-t-il. (...)
Seul le léger crépitement des bougies se fit entendre dans l'écho de ses paroles. Breuer serra la main à chacun, retenant un peu plus longtemps celle de Lakosch. "Courage, Lakosch ! dit-il avec chaleur. La paix reviendra sur terre !"
Deux grosses larmes roulèrent sur les joues du gamin. "Pas toute seule ! hurla une voix en lui. Pas sans nous !" Mais il fut incapable de dire quoi que ce soit. Les bougies se consumèrent lentement. L'une après l'autre, elles lancèrent une dernière flamme claire, puis elles s'éteignirent. Les gouttes de cire lumineuses se figèrent sur les girandoles en stalactites jaunâtres. Mais au-dehors, aucun ange ne fit son apparition, seule la mort traversait les étendues hivernales de son aile noire.

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Herbert pris la mouche. "Tu ne vas pas me dire que c'est par conviction que tu t'emmerdes à bosser pour la SA tous les dimanches !"
Lakosch rangea ses papiers et leva les yeux d'un air indigné.
"Bien sûr que si ! T'arrives pas à croire qu'on puisse avoir envie que les ouvriers eux aussi, ils vivent mieux ?
-De quoi tu te plains ? Tu devais plutôt bien gagner ta vie à faire le chauffeur !
-C'est pas de moi que je parle. Mais regarde un peu les mineurs de Haute-Silésie ! Mon père, c'était une gueule noire, hein... Y a pas de quoi rire !
-Ah ! Et depuis 33 il va mieux, c'est ça ?
-Non, répondit Lakosch, déconcerté. Lui non... Il est mort... Mais les autres..., poursuivit-il, retrouvant sa vivacité. Il y a plein de trucs qui ont changé, ça je peux te le dire ! Et s'ils nous avaient pas déjà fourgué la guerre, on aurait déjà le socialisme !
-Si...Si...! Railla Herbert. Et si t'avais pas apporté cette boîte de conserve, on n'aurait rien à manger ! Allez, le socialo, prends-toi de la saucisse !"
[...]
"C'est ça le problème avec cette guerre, reprit-il en mastiquant énergiquement. Pourquoi est-ce qu'ils ont commencé, les autres ? Parce qu'ils nous enviaient notre socialisme, mon vieux ! Y a pas d'autre raison ! Mais attends un peu, quand on aura gagné, tu vas voir ce que tu vas voir ! Adolf, y larguera les banques, les trusts, tout le grand capital ! Et tout sera socialisé.
-Tout ? demanda Geibel, effrayé. Même les commerces et ce genre de trucs ?
-Mais non andouille, pas les petites entreprises, rétorqua Lakosch avec dédain. On est pas des communistes, quand même !
-Et les grandes entreprises non plus ! intervint Herbert. Tu veux dire qu'Hitler, il les laisse s'enrichir avec la guerre pour pouvoir tout reprendre ensuite ?
-Mais qu'est-ce que vous en savez ? s'emporta Lakosch. Vous croyez peut-être que "national-socialisme" et "parti ouvrier", c'est que des mots ? Adolf aussi, il a été ouvrier. Moi, je vous dis qu'il laissera pas les ouvriers dans la merde !"
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Pour lui, une mitrailleuse était une énigme. "Qu'est-ce qui se passera quand les chars arriveront? demanda-t-il, très inquiet. Est-ce qu'on peut faire quelque chose contre eux avec ce truc?
-Bien sûr! assura Lakosh. Il faut juste tirer sur la fente de visée."
Geibel n'avait qu'une idée approximative de ce qu'était une fente de visée. "Et la nuit, on la voit? s'enquit-il d'un ton de doute.
-Si tu la vois pas, expliqua Lakosh avec la condescendance de l'expert, tu ouvres la trappe et tu balances une grenade à l'intérieur.
-Mais on n'en a pas, des grenades! répliqua Geibel, de plus en plus soucieux.
-Dans ce cas, tu flanques autre chose dedans, une brique ou un truc du même genre!"
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Il sent ses membres se vider de leur force. Mais derrière cette défaillance soudaine se cache le pressentiment encore vague que "Stalingrad" s'est déjà déployé au-delà du temps et de l'espace, qu'on ne peut plus lui échapper, même en fuyant jusqu'aux confins de la terre; que les centaines de milliers d'hommes qui sont là -les vivants, les souffrants, les abusés et les trahis-, et aussi les morts, que tous sont retenus par des liens qui ne seront plus jamais rompus. Ceux qui ont survécu aux atrocités qui se sont déroulées sur les champs de neige au bord de la Volga ne se débarrasseront plus jamais de Stalingrad.
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Le mitraillage s'accentue. À la multitude d'orgues de Staline se joignent des pièces d'artillerie de tous calibres. Une muraille de fontaines de terre de la hauteur d'un immeuble jaillit, passe sur les barrages de champs de mines qui explosent, déchiquette les obstacles de barbelés, fond sur les tranchées et les nids de mitrailleuses, soulevant dans un tourbillon des bouts de bois, des armes et des corps humains, et roule en direction des positions d'artillerie. Ça bouillonne, mugit, hurle et craque... La terre elle-même, lacérée, mise en pièces, se recroqueville sous l'éruption infernale de la matière.
Qu'est-ce que l'homme...?
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