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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sylvie Germain a bien observé dans son dernier livre tous ces gens comme vous et moi, calfeutrés ou prisonniers dans leur bulle en attendant, comme nous le faisons tous actuellement, des jours meilleurs. de nos bulles naît alors ces brèves de solitude.

Il y a beaucoup de personnages dans ce roman, au point que j'ai eu l'impression de lire une nouvelle différente a chaque chapitre. Mais c'est plus subtil. Ces personnages tournent, se détournent et semblent surtout tous prisonniers de leur être tout entier. Sylvie Germain dans sa bulle a posé son regard et son temps à 1M50 des autres pour les voir accueillir cette solitude ou la haïr.

Une mère seule dans un hôme qui s'éteint faute au confinement, faute de ne plus voir son fils. Une jeune femme qui se questionne sur l'amour et le désamour quand le silence recouvre les balises sanitaires.
Tant et plus. Tous comme nous.
Certains s'éveillent, d'autres se meurent.

Une réalité difficile que nous vivons tous mais qui ne se veut pas lourde dans Brèves de solitude. L'écriture est fraîche, pleine, à demi mot, à la fois philosophique, surprenante.

Personne n'en veut plus de cette crise sanitaire. Mais il faut bien que quelque chose de bien surgisse de ces trop longs mois sombres. Brèves de solitude en est l'exemple.
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Moi qui aime beaucoup les livres de Sylvie Germain, j'ai eu plaisir à retrouver sa jolie plume. Malheureusement, j'ai été moins emballé par le roman. Découpé en 2 partie, le roman se situe quelques jours avant le confinement et pendant le confinement. On retrouve une galerie de personnage autour d'un square où ils se croisent sans se connaître.
Dans la deuxième partie, ils sont chacun confinés et font face à la situation comme ils peuvent avec leurs propres ressentis.
Certains personnages m'ont plus touchés que d'autre : le fils qui rend visite à sa mère en Ehpad, la jeune fille paumée...
C'est agréable à lire mais pas certain qu'il me reste des souvenirs de cette lecture dans quelques temps.
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Ce livre pourrait sembler une série de mini nouvelles,mais tous ces portraits se répondent, se croisent, s'observent... Des vies qui se croisent dans un parc tandis qu'enfle les rumeurs du début du Covid, puis que l'autrice nous invite à retrouver en plein confinement.
J'ai bien aimé l'idée, bien aimé certains des portraits, mais je suis loin d'avoir été bouleversée par tout cela, et j'ai eu parfois l'impression que le texte aurait mérité d'être plus retravaillé pour atteindre son effet, car soyons honnête, certains portraits m'ont semblé sans intérêt, et parfois elle ajoute quelque détails bizarres; comme pour nous retenir, mais ça arrive comme un cheveu sur la soupe. Ce portrait de fils endeuillé, par exemple, se tenait très bien par lui-même et se serait parfaitement passé de l'épisode bizarre avec son demi-frère.
Bref, si je suis contente de l'avoir lu, je ne vais pas forcément me précipiter sur le reste de son oeuvre, malgré quelques pages intéressantes.
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Assez déçue par cette lecture... Malgré que ce soit très bien écrit, je n'ai pas réussi à être transportée par ces différentes histoires de vie.
Je m'explique : J'apprécie le concept du livre ; sonder, introspecter un à un les différents habitants d'un même quartier pendant le confinement dû au coronavirus. Cependant, j'ai trouvé que ce n'était que survolé... Il m'a manqué de ressentir de réelles émotions, profondes... Et pourtant certains sujets comme la mort, l'exclusion sociale, la solitude déprimante sont abordés... Ça aurait pu fonctionner mais au final je me suis plus ennuyée qu'autre chose. J'essaierai peut-être un autre roman de cette auteure.
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Je découvre cette Auteure avec ce livre. J'ai d'abord cru à un recueil de nouvelles, mais non, c'est plus subtil. Tellement subtil que je m'y suis un peu perdue, je ne savais plus qui étai qui dans ces histoires et j'avais un peu de mal à identifier les liens entre chaque personnage.
J'ai bien aimé la première partie : ces personnages seuls qui se croisent et s'observent. J'ai trouvé que c'était une belle "description" de nos vies urbaines.
Par contre, j'ai moins accroché à la seconde partie : Ces différents accommodements au confinement de 2020 ; peut-être cela m'a un peu trop rappelé ce que j'ai vécu à ce moment.

J'ai lu ce livre en audio, et j'ai été très déçu par la qualité de l'enregistrement. le texte est lu par l'auteure elle même, et c'est très décevant.
Peut-être aurais je été plus réceptive à ce texte si je l'avais lu.

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Tout être humain compte. Même les humbles. Les faibles. Les délaissés. Ceux qui restent seuls et auxquels l'on ne prête que trop peu d'attention, sauf parfois une voisine attentionnée. Sylvie Germain leur rend hommage en cette année de pandémie et de confinement. Elle est leur scribe et rapporte par ces brèves de solitude leur vie, joies et misère. Adossée à quelques pas d'eux contre un mur en retrait. Elle va les observer et rapporter leurs faits et gestes, avec sa plume gracieuse et finement ajustée à notre époque parfois sombre et individualiste. Mais Sylvie Germain ne cesse d'être fascinée par cette humanité simple à qui elle rend hommage. Lecture douce de bienveillance et d'espoir en l'homme.
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A la faveur de la récente crise sanitaire et des confinements, l'autrice présente un roman choral très actuel où les personnages, nombreux, jeunes ou âgés, se croisent et s'observent dans une valse mélancolique.
Une première partie les met en scène dans un jardin public où chacun se toise et vaque à ses occupations, indifférent aux autres.
La seconde partie les montre chez eux, forcés au confinement et confrontés douloureusement à eux-mêmes.
Les seuls fils conducteurs sont la présence d'un jeune migrant, sans nom, abandonné de tous dans le parc en début de roman et la super lune observée par tous durant le confinement et qui fédère attention, observation fine et réflexion philosophique.
Sylvie Germain décrit dans ce texte la vie des gens simples, avec leurs fêlures et leur souffrance et qui s'accommodent de leur solitude, renforcée par la crise actuelle qui entérine la perte des liens sociaux.
C'est sombre, émouvant et pesant par moment malgré quelques éclairs de solidarité et de dérision. Mais cette série de portraits montre toutes les composantes de l'humanité et dresse un bilan sensible et sans concession des mois si singuliers que nous venons de vivre.
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Ce livre en deux parties suit dans un premier temps les pensées d'une dizaine de personnes réunies dans un square à Paris.

Une dame âgée, une étudiante, un ancien professeur bouleversé par un drame professionnel, une aide-menagere, un écrivain une personne sdf....

on les retrouve chacun dans la deuxième partie du livre quand ils se retrouvent enfermés, seuls alors que le premier confinement à commencé.

Mon avis: J'ai été très touchée par ce livre. Plutôt court, les personnages sont très touchants, chacun enfermé dans une solitude différente. On sent vraiment la difficulté que cela a entraîné chez chacun, les questions, le manque... J'aurais bien aimé avoir aussi le questionnement d'une personne non-confinee par exemple, mais ce livre, lu en quelques heures m'a beaucoup plût.



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Encore une première pour moi : la lecture d'un livre de Sylvie Germain que je ne connaissais, jusqu'ici, que de nom. Et par la même occasion, une autre expérience : me plonger dans un bouquin qui parle à demi d'une situation que nous avons connue à deux reprises et que nous ne sommes pas à l'abri de revivre : le confinement.

La première partie de Brèves de solitude nous livre des scènes quotidiennes de personnes lambda qui se baladent, se reposent, travaillent ou se réfugient dans un square parisien. Certaines font tout juste cas de la présence d'autrui, hermétiques à tous ceux qui les entourent. D'autres se regardent du coin de l'oeil entre agacement et crainte. La cohabitation dans cet espace réduit n'est pas toujours aisée. Qu'à cela ne tienne. L'existence d'un nouveau virus obligera les portes du square à fermer

La seconde partie nous confronte à cette période difficile que nous avons vécue. Emir se réfugie dans un angle de sa chambre au milieu de ses jouets préférés ; Xavier télétravaille et vient en aide à sa jeune voisine ; Yllka porte assistance à Madame Georges ; Guillaume a décidé de se couper de sa famille afin d'écrire ce qui serait le grand roman de sa vie ; Joséphine profite de cet enfermement forcé pour se rapprocher de la concierge de son immeuble…Solitude choisie, souvent imposée, parfois pas mal vécue, souvent difficilement supportable, Sylvie Germain nous offre une galerie de portraits, une tranche de vie sans précédent qui permettra à chacun une prise conscience.

Un roman polyphonique qui nous rappelle les difficultés de la solitude et la nécessité des autres : deux aspects qui ne se révèlent parfois qu'en situation extrême.
Lien : https://labibliothequedeceli..
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Née à Châteauroux en ?

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