Alors ? Alors rien ! En lisant la 4ème de couverture, je m'attendais à ce que chacun souffre de cette disparition, or, non. D'ailleurs cela aurait été impossible à écrire dans la mesure où à aucun moment on ne perçoit l'importance affective qu'a cet homme au sein de cette famille. Je trouve d'ailleurs qu'il a autant d'importance qu'un vase posé sur une table ! On ne perçoit ni attachement, ni amour, ni connivence (excepté avec la plus jeune des enfants, et encore, c'est si peu développé...). Je n'ai ressenti que de la froideur, un survol de ce que
les personnages éprouvaient les uns vis-à-vis des autres. Quant au motif de sa disparition il me semble disproportionné même si vers la fin du livre on en apprend un peu plus sur ses parents. Il y a un élément concernant une tante qui ne me semble pas avoir sa place non plus et qui est surtout en décalage total avec le ton du récit. Quant à la réapparition de cet homme, elle est mal amenée. Pour ce qui est de sa re-disparition, je ne suis absolument pas convaincue du tout. D'ailleurs encore une fois l'événement est relaté de manière si succincte que l'on se demande pourquoi l'auteur l'a fait revenir. Enfin, il y a plusieurs pages du livre où il n'y a que des vers, qui m'ont laissée de marbre ! J'ai trouvé que ce roman était certes bien écrit mais tellement "détaché", comme en "lévitation". Comme si la personne qui décrivait ce qui se passait était au-dessus de la scène et n'arrivait pas à transcrire ce que ressentaient
les personnages.