J'avais lu «
Immensités » de la même auteur, dont j'avais aimé le côté baroque et imaginatif (qui m'a rappelé
Alessandro Baricco).
L'entrée dans l'histoire est ici du même acabit, avec un soupçon d'effet « gore » qui n'est pas déplaisant.
Las ! Ce premier sentiment se confirme et se mue dans une histoire morbide, où tous les protagonistes sont poursuivis par la malchance, avec son lot de morts et de pleurs.
L'auteur creuse alors les perches qu'elle se tend elle-même et s'enfonce dans la morbidité. Ce n'est plus drôle, c'est malaisant (en tout cas c'est mon ressenti) et même parfois lourd dans le style et l'imagination. On se dit que tout d'un coup tout va tourner, mais on arrive à la moitié et le plaisir de lecture n'y est plus.
Je ne lis pas pour me rendre malheureux (sauf les traités d'économie ;) et donc je me décide à arrêter.
J'espère que tout finit bien pour ceux qui sont allés au bout !