Qu'il est bon de lire un livre ironique qui déboulonne la statue hiératique du Commandeur qu'était
François Mitterrand !
Pascal Fioretto est passé maître dans l'art du pastiche (je ne saurais trop vous conseiller la lecture de "Si c'était niais" et "
L'élégance du maigrichon") et quand il s'adjoint la verve de son complice
Laurent Gerra, on sait que ce sera pour le pire du meilleur ;-). Or donc, les fameuses lettres (et les collages !) que Mitterrand envoyait à Anne Pingeot, à la lecture desquelles on découvrait que cet homme froid et méprisant pouvait donc donner des surnoms ridiculounets à son "animour". Et autant dire que les deux compères s'en sont donné à coeur joie dans la surenchère. Et quel régal d'imaginer François III se délecter davantage à la vue d'un film avec Aldo Maccione qu'à une représentation d'une pièce de/avec
Philippe Caubère (voire d'un bon p'tit porno). Messieurs ? Et si maintenant vous imaginiez la correspondance de Macron avec sa "Brizitte" ? (Du genre "Auzourd'hui z'ai vu Donald. Il m'a enfin donné la marque de ce fond de teint oranze que tu aimes tant")
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