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4,04

sur 1131 notes
Quel passionnant projet, quel passionnant roman : faire parler les archives photographiques. Véritable enquête, un page-turner. Je l'ai dévoré. le postulat : une quête d'identité, un secret de famille à révéler qui va lier, comme pour conjurer le temps, les enfants que chacun d'un couple que l'existence a séparé a eu dans son autre vie. Soulevant de puissantes questions liées à la psychogénéalogie, ce roman parle autour d'inconscient que d'amour. Avec une écriture aussi fluide que ciselée, Hélène Gestern rappelle que nos secrets de famille sont du poison. Mais elle n'oublie pas d'ouvrir un chemin de résilience. Magistral!
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Ce n'est pas souvent que je lis un roman épistolaire. J'aime bien ce format qui nous permet de connaître autrement les personnages.
L'auteur écrit bien et nous entraîne assez vite dans une enquête à la recherche des personnes d'une photo.
Néanmoins il m'a manqué plusieurs choses. J'ai trouvé que tout allait trop vite et je suis restée sur ma faim dans la relation entre les personnages et leur psychologie. L'histoire dramatique des photographiés, elle, m'a intéressée pour le côté immigration russe, mais pas sur la relation entre eux que j'ai juste trouvée triste.
Une lecture assez mitigée finalement.
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A l'origine, une simple photo prise à Interlaken en Suisse en 1971, sur laquelle figurent une jeune femme et deux hommes venus disputer un tournoi de tennis.
Cette photo, Helène Hivert la trouve un jour dans les archives familiales, et elle va être le déclencheur d'une quête relative à la vie de sa mère disparue prématurément dans un accident de voiture. Cette recherche va très rapidement la mettre en relation avec un inconnu, Stéphane Crüsten. Commence alors pour Hélène et Stéphane un long échange de lettres qui peu à peu va les conduire jusqu'à une évidence difficile à entendre, mais qui va avoir le mérite de les éclairer sur les ombres et les silences qui ont jalonné leurs enfances respectives.
Un suspens très bien mené.
Un "coup de coeur" pour moi.
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Ce roman vient s'ajouter sur ma liste ‘'premiers romans-coups de coeur''…

Un roman épistolaire qui a des allures d'enquête policière. Pour reconstituer une histoire familiale qui leur a été cachée et source d'un malaise existentiel ("Comment oublier ce que l'on n'a jamais su ?", "De quels secrets a-t-on voulu nous protéger, et au prix de quels mensonges ?"), Hélène et Stéphane découvrent leurs existences mutuelles et vont effectuer des recherches tels des limiers : indices (des photos magnifiquement décrites jalonnant les étapes stratégiques du récit), hypothèses, interrogations des rares témoins encore vivants ou écrits de témoins devenus trop malades ou décédés, histoires qui se recoupent et, enfin, la vérité apparaît, plus amère qu'ils ne l'auraient voulu mais qui n'entamera pas leur confiance en l'avenir. Ne manquent ni les rebondissements, ni les fausses pistes, ni les coups de théâtre.

On suit deux histoires : celle de Natacha (mère d'Hélène) et Pierre (père de Stéphane) et celle de nos deux limiers qui vont se découvrir à l'occasion de leur quête du passé.


La forme du roman : un échange de lettres, de SMS et de courriels entre les deux protagonistes ; nous ne connaissons la teneur de leurs rencontres et de leurs entretiens téléphoniques qu'à travers ce qu'ils en rapportent dans leurs échanges épistolaires.
Le style : une belle écriture simple, poétique dans la description des photos ; les alternances d'espoir ou de découragement de nos deux limiers sont bien relatées ; les sentiments sont décrits avec finesse, leur progression subtilement montrée, les personnages sont très humains avec leurs bonheurs et leurs failles … ‘'Tout sonne juste dans cette correspondance.'' (Anne Crignon - Le Nouvel Observateur)


Un roman délicat, frais et émouvant. Un premier roman très réussi
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Ignorant tout ou presque de sa mère décédée quand elle avait trois ans, et ayant retrouvé une photo la représentant avec deux jeunes gens, Hélène fait paraître une petite annonce, qui reçoit une réponse : Stéphane a reconnu son père sur la photo.
Une correspondance, classique par lettre, carte postale aussi, et mails, s'ensuit, Hélène et Stéphane se rencontrent aussi, échangent des documents, photos...
Au fil du temps le lecteur découvre leurs questionnements, leur trouble à découvrir des détails du passé. Une histoire de la génération précédente, à la fois heureuse et tragique.
L'auteure décrit fort bien quelques photos, on est devant elles, beaucoup de grâce et de subtilité dans son écriture. Au début j'étais un poil agacée que tout soit assez bloqué, tous ceux pouvant les aider étant décédés ou hors d'état de se souvenir, mais j'ai accepté les rebondissements, les délais, les rencontres reportées, me contentant de tourner les pages. Un bon chouette roman bien construit.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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C'est le 3e roman de Hélène Gestern que je lis et encore une fois je suis tombée sous le charme de sa plume et de l'histoire.

J'aime la douceur de ses mots, j'aime la façon dont elle mène le récit sous forme d'enquête.

Ce roman a une forme particulière, c'est un roman épistolaire. Deux inconnus correspondent pour démêler leur histoire et trouver des réponses sur leur origine et leur enfance. Entre passé et présent, entre parents et enfants, entre conflits et douceurs, entre secrets et réponses, entre ombre et lumière.

Un roman doux qui se lit vite.
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Ce roman avait tout pour me plaire, avec une enquête non policière, une quête d'identité, ou plutôt des origines, puisque l'héroïne cherche à en savoir plus sur sa mère, décédée lorsqu'elle avait trois ans. En plus, c'est un roman épistolaire, et sans leur courir après, ce sont souvent des livres que j'apprécie. C'était donc un livre qui avait des chances que je l'apprécie particulièrement. Côté enquête je n'ai rien à redire, pas de déception de ce côté-là, et l'enquête est plutôt bien servie par la forme épistolaire de la relation entre Hélène et Stéphane. J'ai un peu moins apprécié leur idylle, prévisible, et fortement convenue. Mais ce n'est pas l'essentiel. L'intrigue est bien ficelée, de la photo de départ au journal de Jean, en passant par la lettre posthume de Sylvia. Tout se tient et nous tient en haleine. Nous découvrons progressivement qui fut Natacha. Ce qui m'a vraiment gêné, et de façon récurrente, c'est de ne pouvoir m'identifier un tant soit peu à l'héroïne, essentiellement en raison des descriptions des photos retrouvées par Hélène ou Stéphane. A chaque fois le style devient celui de la professionnelle de l'archivage de documentation iconographique pour un musée (c'est le métier d'Hélène) et nous avons droit à une description détaillée, objective, le plus neutre possible (au point qu'il peut être difficile pour le lecteur d'identifier les personnages photographiés alors que c'est une évidence pour Hélène). Ces descriptions ne sont pas pour autant froides car elles prennent en compte la qualité artistique des photos, mais elle sont d'une neutralité qui ne nous permet pas de les voir avec les émotions d'Hélène. C'est vraiment dommage, ces photos, c'est un élément qui donne un rythme fort au récit, dommage qu'il casse quelque chose en même temps. Ceci dit, c'est un premier roman, et pour un premier roman il est quand même fort réussi.
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Tout d'abord : MERCI. Merci à la personne qui a mis sur mon chemin ce magnifique roman. Je ne sais plus qui c'est, mais qu'elle soit bénie (par la déesse, s'entend).

Enfin un livre dont, une fois passé le seuil, on ne peut détacher ses pensées. Un livre où l'on plonge comme dans un lit aux draps frais. Hélène Gestern possède le don de secouer chacun de mes neurones, chacune des cellules de mon coeur. J'avais aussi beaucoup aimé « Un vertige », en son temps.

« Eux sur la photo » est un roman épistolaire sublime, qui parvient à donner chair à des personnages dont on ne voit jamais le visage. On les imagine. C'est pire. Enfin c'est mieux. Beaucoup, beaucoup mieux. Mais pire aussi, dans un certain sens, car l'énergie émotionnelle qui se dégage à la lecture en est démultipliée. Elle nous renvoie à nous-même, nous touche au plus profond, là où c'est beau, là où ça fait mal. Là où vibre en nous ce qu'il y a de plus tendre, sans un gramme de mélo. le style est fluide, limpide, tout du long.

J'ai tout aimé dans ce livre. Tout.

Je me suis délectée à chaque page de cette passionnante enquête familiale, où Hélène et Stéphane tentent de recoudre des morceaux perdus de leur histoire. Récit tragique et lumineux à la fois, « Eux sur la photo » nous donne à voir le trésor de toute vie humaine : l'amour. Pas moins.

C'est un livre où l'on plonge comme dans un lit aux draps frais, je disais. Cerise sur le gâteau : les taies d'oreillers sont en soie. Lisez-le, n'hésitez pas.


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J'ai découvert Hélène Gestern au travers de son dernier livre "Un vertige"; j'avais trouvé l'écriture belle mais l'analyse des sentiments, coeur de ce roman, m'avait peu touchée.
J'ai voulu aller plus loin et choisi de lire "Eux sur la photo" bien que la forme de roman épistolaire m'attire peu; et ce fut une magnifique surprise : l'histoire émouvante de deux amours, celui entre les parents, contrarié et dramatique, puis celui des enfants qui ne se connaissaient pas à 35 ans d'intervalle qui naît suite à la découverte d'une photo. La recherche de ses origines, l'impossibilité de vivre sa vie et de connaître le bonheur et la paix tant que l'on ne sait pas d'où l'on vient sont rendues avec une grande émotion, mais sans pathos par l'auteur de même que l'incompréhension d'un enfant face à la froideur d'un père à jamais marqué par son amour perdu.
Le fil conducteur, ce sont les photos qu'Hélène (tiens, le même prénom que celui de l'auteur, y aurait-il un peu d'autobiographie là-dedans?) et Stéphane
découvrent au fur et à mesure de leur quête de vérité; elles sont prétexte à de très belles descriptions et ce sont de vrais protagonistes à part entière car elles font avancer la recherche de la vérité. Hélène et Stéphane vont progresser dans cette recherche et dans leur vie respective par l'échange de lettres qui deviennent de plus en plus tendres.
La découverte du passé, aussi douloureux soit-il, les libère et va leur permettre d'avancer dans la vie.
On se sent proche d'Hélène et Stéphane et de leur besoin de savoir ce qui les a conduits à être les adultes qu'ils sont; nous sommes tous concernés, même si c'est dans une moindre mesure; l'écriture est simple mais émouvante, les personnages sont attachants et le livre se termine sur une promesse de bonheur. La forme d'échange épistolaire interrompu par la description des photos découvertes au fur et à mesure nous rapproche de l'intimité des personnages et maintient le suspense.
Très beau livre que je recommande.
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Ce roman a été très apprécié par des proches, mais pour ma part ces histoires de famille et de secrets cachés ne m'ont pas convaincu. du coup j'ai trouvé cette histoire longuette. Il faut reconnaitre toutefois que l'écriture est très soignée.
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