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Critique de Taraxacum


Après avoir dévoré avec beaucoup de plaisir La condottiera, j'ai voulu continuer à explorer l'oeuvre de Constantin Virgil Gheorghiu. Ce roman ci se déroule lui aussi dans un patelin perdu, l'auteur n'a apparemment aucun goût pour les romans de grandes villes. Cette fois-ci, c'est Agapia, petite ville de montagnes perdue plus près du ciel que de la terre, lointaine descendante des Daces. Dans cet micro-cosme, tout de pauvreté et de travail, les Tuniades sont les maitres. Ils passent l'hiver à l'étranger, de palais en bordels, et ne sont présents que pour les récoltes, cruels et sans pitié.
Et jamais, jamais il n'y a de révolte...sauf que cette nuit, on a retrouvé le jeune Anton Tuniade mort d'une balle dans la tête. le juge, fraîchement arrivé, soupçonne un membre de la population locale d'en avoir eu assez, le commissaire, né sur place, affirme que c'est impossible car les habitants d'Agapia souffrent sur cette terre et attendent le ciel...
Le résultat sera terrible, tragique, à la fin d'un roman qui tord un peu le coeur et est une oeuvre d'une grande puissance. le style très simple se met au service de l'histoire et c'est un beau portrait de peuple, plus qu'un roman policier, et aussi un cri pour la souffrance des plus faibles et des démunis.
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