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3,42

sur 886 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ghoussoub , auteur franco-libanais, nous revient dans son dernier livre avec un récit lumineux et drôle, prix Goncourt des Lycéens 2022. C'est l'histoire de ses parents couplée de sa propre quête d'identité. Les parents quittent le Liban pour Paris en septembre 1975 uniquement pour deux ans, le père voulant passer son doctorat de théâtre et de langue arabe à la Sorbonne. Mais c'est la veille de la guerre au Liban, ils n'y retourneront jamais y vivre. Ainsi l'auteur naîtra à Paris , mais ce qu'il en dit est touchant « Je suis né à Beyrouth dans une rue à Paris. »

J'avais déjà bien aimé son livre « Beyrouth entre parenthèses », et je retrouve ici de même un récit fin, brillant, léger, émouvant, pour un sujet complexe qui incorpore l'exil, le déracinement et ce qui en suit, la quête d'identité plurielle.
Le père est un journaliste couplé d'un poète, qui aime les cafés miteux où il aime siroter un café parmi «  les petits gens que nous sommes et que nous resterons en France » . Comme son père c'est dans cet environnement qu'il se sentira lui aussi le plus à l'aise. le tragique de l'exil disparaît souvent sous l'humour qui finalement reste l'élément essentiel pour bien vivre, vu les aléas de la vie. Il n'y lésine même pas quand il dresse aussi les portraits de ses parents, « l'espion et la prostitué » ou sa soeur , miss «  All Eyes on Me » 😊! Je dois avouer c'est spécial, mais vu qu'il y a aucun malice c'est plutôt avec tendresse qu'il assouplie l'honnêteté qui peut s'avérer crue 😊!
Bref une belle histoire personnelle, une histoire libanaise, simplement libanaise, même si une bonne partie s'est déroulée en France ! Je pense personnellement dans ce monde multiculturel où l'immigration si contestée , la plupart du temps forcée, est devenu la bête noire des sociétés occidentales , ce livre nous tend l'envers du miroir de l'exil, l'image d'une personne ou des personnes qui viennent d'ailleurs mais qui conserveront éternellement la nostalgie de leurs origines , « Mes références viennent d'ailleurs et beaucoup du monde arabe, pourtant j'ai grandi en France. J'ai alors l'impression bancale d'avoir grandi ailleurs tout en ayant grandi ici. »
Beaucoup aimé !


« « Until the philosophy / Which hold one race superior and another / Inferior / Is finally / And permanently / Discredited / And abandoned / Everywhere is war / Me say war »
( Bob Marley)
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Je ne lis que très rarement des biographies, surtout contemporaines ! Si j'en lis une, en général, la personne n'est plus de ce monde… Enfin, vous comprenez mon idée, je pense. Pourtant , Beyrouth-sur-Seine m'a tout de suite donné envie de plonger dans la vie de Sabyl Ghoussoub, enfin surtout celle de ses parents !

Et puis franchement, ce titre est tellement bien trouvé, évocateur, que je ne pouvais pas passer à côté.

Sabyl Ghoussoub donne la parole à ses parents, à ces hommes et ces femmes, tiraillés entre deux pays. L'exil au péril de sa vie. Un pied en France, un pied dans leur pays. Comment se sentir épanoui, heureux, lorsque la moitié de son coeur est ailleurs.

L'auteur, nous fait découvrir à la fois ses parents, leur humilité, leurs peurs, mais aussi tout un pan historique que ce soit du Liban ou de la France sur plusieurs décennies. On apprend, beaucoup de choses sur la politique qu'elle soit libanaise, ou française et j'ai trouvé ça excellent !

J'ai retrouvé quelques parallèles entre ce que j'ai pu vivre, ressentir mais aussi ce qui a parsemé ces années où la guerre au Liban touchait tout Paris. le monde intellectuel était largement influencé par la culture libanaise avec une sensation de fusion entre le Liban et Paris.

L'auteur décortique les évènements libanais, et leur influence sur la capitale française tout en analysant les réactions, les peurs de ses parents, mais aussi, chose complètement folle, il met en exergue les attentats qui ont eu lieu à Paris, et les combats qui ont lieu au Liban. Les scènes de combats versus les images sanglantes des rues de Paris. C'est franchement fou et diablement bien construit, on est saisie d'effroi et en même temps c'est une illumination.

Un texte court, dense, triste et beau à la fois. Un hymne à ses parents, un livre plein d'amour, tout en retenu, car l'auteur n'omet rien. Il y parle de ses oncles, impliqués dans la politique libanaise, pas forcément dans le même camp qui font l'Histoire de son pays.

A travers ce récit, il raconte l'exil mais aussi le deuil d'un pays déchiré par la guerre et les luttes fratricides.

C'est un histoire d'une rare finesse, tout en profondeur, qui évoque à la fois des sujets politiques, géopolitiques, qui malgré leurs complexités, sont rendus accessibles par les descriptions et la vulgarisation que l'auteur apporte. Un livre nécessaire sur l'identité, l'exil, l'appartenance, l'enracinement.

« Mes références viennent d'ailleurs et beaucoup du monde arabe, pourtant j'ai grandi en France. J'ai alors l'impression bancale d'avoir grandi ailleurs tout en ayant grandi ici. »

A lire si vous voulez tenter de comprendre le déracinement. Si j'osais, je dirais que ce livre devrait faire partie des oeuvres obligatoires du cursus scolaire au lycée.


Lien : https://julitlesmots.com/202..
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"Personne en France ne connaît la différence entre un Arabe et un autre, on ne fait aucune différence entre un Jordanien, un Irakien et un Libanais, ils sont mis dans le même panier, même les Iraniens pour une majorité de Français sont des Arabes.

Beyrouth-sur-Seine 'est un livre très touchant sur l'exil et le déracinement d'un auteur qui, à travers l'histoire de ses parents, nous raconte celle du Liban (et tant de tueries) des années 70 à nos jours.

Très vite le Liban jadis prospère et envié sombre dans une ahurissante guerre civile, interminable et quasi incompréhensible aux yeux de l'extérieur.

Toute personne qui ne comprend pas pourquoi quelqu'un quitte son pays au péril de sa vie devrait lire ce livre Ce texte sonde avec une grand intelligence la question de l'identité, de l'appartenance à un pays, de l'exil.

J'ai aussi beaucoup aimé le regard de l'auteur sur ses parents à la fois très aimant, lucide et plein d'humour parfois.

Le livre est parsemé d allers-retours entre le passé et le présent quipeuvent dérouter mais qui rendent la construction singulière et profondément poignante

On 'apprécie comme très souvent le choix des lycéens pour leur Goncourt 2022

"Mes références viennent d'ailleurs et beaucoup du monde arabe, pourtant j'ai grandi en France. J'ai alors l'impression bancale d'avoir grandi ailleurs tout en ayant grandi ici."

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Né à Paris de parents libanais, l'auteur se sent en exil d'un pays qu'il n'a pas connu. Pour retrouver ses racines et mieux comprendre le pays de ses parents, il mène avec eux des entretiens dont il s'inspire pour écrire son livre. Roman sur le Liban, roman sur ses parents (l'auteur reconnaît ne pas toujours chercher la véracité des faits, mais plutôt leurs répercussions), l'auteur nous montre entre les lignes son amour pour le premier et les seconds. Ce beau récit familial est aussi une chronique d'un pays qui nous semble lointain et perpétuellement en guerre, à cause de ses voisins, mais aussi contre lui-même, et pourtant, il ne cesse d'attirer ceux qui le connaissent, même de loin.
Les chapitres sont courts et le style est plutôt celui d'un journaliste, pourtant, le récit transforme en personnages romanesques les membres de la famille de l'auteur et en décor réel les événements historiques relatés au fil des pages, dans un désordre chronologique davantage guidé par les souvenirs personnels et les liens familiaux.
Les liens avec les parents et avec leur pays finissent par se superposer et créer l'identité propre de l'auteur que nous accompagnons dans ces pages.
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Beyrouth-sur-Seine est un autofiction dans laquelle Sabyl Ghoussoub nous raconte l'histoire de sa famille. Il a décidé d'interviewer ses parents et de nous raconter leur arrivée puis leur vie en France.
Les parents de l'auteur nous accueillent chez eux avec le thé et les petits gâteaux traditionnels et ils nous mettent à l'aise tout de suite. Pas de grandes envolées littéraires, c'est humble et simple. Ils nous montrent même quelques photos de famille. C'est une très jolie preuve d'amour de l'auteur a fait ses parents en écrivant ce livre.
J'ai été touchée par cette famille. Tout d'abord, par ce couple qui a une bonne situation au Liban mais qui doit survivre à Paris pour se reconstruire une vie en repartant de 0. Ils ont toujours eu le projet de retourner au pays, mais beaucoup de bâtons se sont glissés dans leur roues, comme ces aéroports qui fermaient à chaque qu'ils étaient sur le départ. Mais aussi par ce fils, qui retourne dans le pays d'origine de sa famille et veut en savoir plus sur ses racines, nostalgique d'un pays qu'il n'a jamais connu.
J'ai été touchée par la mère qui tient coûte que coûte à rester présente malgré les kilomètres grâce à WhatsApp et qui passe des heures tous les jours au téléphone. La famille c'est le plus important et savoir que la famille vit au Liban au milieu de la guerre est très difficile. le père aussi m'a touché, sa façon si originale d'être, avec ses opinions bien tranchées et son courage.
Dans ce récit, on comprend mieux les conflits qui ont eut lieu au Liban mais on voit aussi le racisme dont sont victimes les étrangers en France.
Bref, c'est un texte touchant, émouvant et très riche que je vous recommande
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Sabyl GHOUSSOUB. Beyrouth-sur-Seine.

Un coup de coeur pour ce récit. Je ne suis donc pas du tout surprise : ce roman a été le gagnant du Goncourt des lycéens. Félicitation au jury.

Sabyl GHOUSSOUB, nous narre la vie de sa famille, à Paris. Ses parents ont fui leur pays natal, le Liban, ils se sont fixés dans la capitale. La raison de leur arrivée en France : permettre à Kaïssa, le père de l'auteur, un érudit, soutenir sa thèse à la Sorbonne puis retourner vivre dans leur Liban. Mais la guerre a frappé cet état et la famille est restée en France.

Avec un amour filial intense, Sabyl interroge ses géniteurs afin de reconstituer sa généalogie. Au travers des réponses données par ses père et mère, nous allons vivre toute la guerre du Liban depuis notre capitale, Paris, alors que les évènements se déroulent à des milliers de kilomètres ; cette guerre fratricide, politique opposant les pro-palestiniens et phalangistes, s'est transformée en guerre de religion. La ville, Beyrouth a même connu une ligne de démarcation très nette séparant la population selon l'appartenance religieuse : Beyrouth ouest dévolue aux musulmans et Beyrouth est le fief des chrétiens. Une lutte fraternelle entre les factions chrétiennes te les factions musulmanes. Et entre toutes les différentes tendances, les fascistes, les pro-syriens, les libanistes, les pro-israéliens, les socialistes, il est parfois difficile de retrouver les diverses tendances. Toutes commettent des exactions, auxquelles participeront même des membres de la famille de Sabyl. Dès 1976, même les enfants, dans la rue avec un bâton et des pierres jouent à la guerre.

Au contact des parents de l'auteur, nous suivons la lutte armée. En raison de cette guerre, ils ne retourneront plus vivre au Liban. Les difficultés dues aux divers combats rend difficile les facultés d'effectuer même un voyage éclair. Les contrôles sont sévères et l'accueil quasi impossible : il faut ruser avec le pouvoir en place. Nous découvrons, des êtres plein d'humanité, d'humilité, de charisme, de solidarité.La mère Hanane tient table d'hôtes ouverte à tous les libanais de passage à Paris. Elle joue un rôle important pour l'accueil de ces congénères. Il faut dire qu'elle est très expansive, tout le contraire de son époux… Et pourtant ce dernier est un grand érudit, un passeur d'histoires, un homme qui évolue de façon très discrète.

Sur le ton de la confidence, Sabyl nous introduit dans sa grande famille. Une belle déclaration d'amour à ses parents, sa soeur, ses oncles et tantes. Il y a de la tendresse, de l'amour, de la pudeur. le déracinement marque tous les libanais. Ce livre est largement autobiographique. L'auteur rend un bel hommage à ses parents. Il a profité de la double culture et, à son tour, il écrit pour son pays, sur son pays d'origine. Il est actuellement journaliste et réside à Paris. Il connaît bien l histoire du Liban…

Je recommande la lecture de ce récit poignant, mais écrit avec beaucoup d'humour. Nous naviguons d'un Beyrouth dévasté par la guerre civile, à un Paris endeuillé par des attentats terroristes dont l'origine est le Liban. Nous avons une belle leçon d'histoire couplée à une histoire familiale, hors du commun
( 16/03/2023).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Quand j'ai vu le titre du livre dans un magazine ça m'a interpelé pour deux raisons, c'était bizarre cette association et j'ai pensé Liban et Ghada ! alors j'ai voulu le lire.
L'auteur Sabyl Ghoussoub, dont les parents sont des Libanais expatriés en France, interroge ses parents sur leur vie.
Il nous raconte son Liban. Mais son Liban c'est celui de Paris… Dans ce livre il nous entraine dans un Beyrouth dévasté tout autant que sur les trottoirs parisiens. Les chapitres, parfois très courts, relatent des tranches de vie. Ce n'est pas l'histoire d'une famille dans un ordre chronologique. Ce sont les souvenirs tels qu'ils sont sortis au cours des discussions avec ses parents. D'ailleurs, pas toujours facile d'interroger ses parents sur leurs motivations, leurs désillusions, leurs difficultés. Il y a une sorte de pudeur de part et d'autre.
Avec beaucoup de justesse Sabyl Ghoussoub nous imprègne de l'état d'esprit de ces libanais exilés mais toujours si proches de leur pays. Je ne cite jamais de phrases des livres mais celle-ci je l'ai trouvé tellement juste (pour tous les enfants issus de parents immigrés d'ailleurs) : « j'ai alors l'impression bancale d'avoir grandi ailleurs tout en ayant grandi ici. » Elle résume tellement le message qu'il veut faire passer.
On prend un cours d'histoire magistral sur la guerre au Liban. Ce qui pour ma part m'a entrainé dans la lecture d'articles divers par ailleurs. En effet il est parfois difficile de s'y retrouver tant les protagonistes sont nombreux (Chrétiens, Chiites, Phalangistes, Syriens, Israéliens, etc..).
Je conclurai en disant que j'ai mieux compris le choix du titre. A lui seul résume bien le livre et est vraiment approprié.
Ce livre a reçu le prix Goncourt des lycéens 2022.
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"Sabyl Ghoussoub" est né à Paris de parents libanais. Il est obsédé par son pays d'origine et éprouve un désir impérieux de connaître son histoire moderne. Il décide donc d'interroger ses parents et c'est ainsi qu'est né "Beyrouth-sur-Seine".

Différents récits vont s'imbriquer de façon anachronique, avec l'espoir pour l'auteur de comprendre enfin comment ce pays qu'on appelait la Suisse de l'Orient s'est-il transformé en un foutoir gouverné par des mafieux fourbes et sanguinaires.

La vie des parents de "Sabyl" est à l'image de leur pays, un long fleuve sinueux et pas tranquille. Avec beaucoup de tendresse et un style fluide l'auteur parle de ses parents et de sa soeur. En usant de l'autodérision il nous raconte sa vie et nous fait entrer dans l'intimité de sa pensée. Certaines de ses références typiquement libanaises pourraient dérouter le lecteur, mais pourquoi ne pas saisir cette occasion pour s'intéresser de près à cette culture située de l'autre côté de la Méditerranée?

Pour peu que l'on s'intéresse à la situation dans le pays du Cèdre, ce livre nous offre une nouvelle optique sur les enjeux politiques qui s'y jouent et qui poursuivent les Libanais dans leur exil forcé, comme à Paris qui vivra à un moment donné au rythme des attentats qui secoueront ses rues.

J'ai trouvé certains passages longuets, d'autant plus qu'ils n'apportent aucune plus-value au récit. Heureusement ils ne sont pas nombreux et ne gâchent pas le plaisir de la lecture. En effet, l'humour et la fluidité narrative l'emportent haut la main.

"Beyrouth-sur-Seine" est cette tristesse qui se blottit au fond de chaque déraciné. Mais c'est surtout un livre tonique, drôle et tragique à la fois.
N'hésitez pas à toquer chez les "Ghoussoub", on passe d'agréables moments en leur compagnie.
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Si j'ai acheté ce livre c'est, comme beaucoup de monde, pour mieux comprendre la guerre au Liban. Raté. Mais je m'en fous, et vous verrez que vous aussi.

Sabyl raconte l'histoire de ses parents. Principalement à Paris, mais le Liban est toujours là en arrière plan. Ce pays, même s'il le fuit la plupart du temps, tel un déraciné, tout l'y ramène, et il y a vécu quelques années au milieu de ses proches.

A Paris depuis 1975, ses parents vivent la guerre de loin. Sa mère passe néanmoins des heures au téléphone avec sa famille, dès qu'elle arrive à les joindre. Et elle écrit et reçoit de nombreuses lettres qui racontent cette guerre. Ces lettres s'adressent à "ma chère soeur", "mon cher frère" et relatent souvent la peur et le mal du pays. Et l'envie d'être ensemble, en famille, c'est le plus important. Parmi eux, qui est phalangiste ? Qui est pro-palestinien ou syrien ? On s'y mélange au fil des pages, et les protagonistes semblent aussi parfois se mélanger et changer de camps. Entre eux, ils se font la guerre mais finissent par faire la paix et même ouvrir des librairies ensemble.

Dans ce livre l'art est partout : dans l'écriture de l'auteur, dans les poèmes de son père, dans la galerie de peintures de sa mère, dans la vie de l'oncle Habib et les musées qu'aime son amie Alma.

Finalement, Sabyl Ghoussoub nous raconte ce qu'est d'être libanais à Paris en 2021, sans vraiment pouvoir comprendre la guerre. Il nous raconte sa façon à lui d'être libanais, mais aussi celle d'Alma et surtout celle de ses parents, qui sont les véritables héros de ce roman. Bien établis en France sans vraiment se sentir français, nostalgiques du Liban sans jamais envisager sérieusement d'y retourner. Ce livre est une déclaration d'amour pour ces parents, admirablement émouvante.

Vous verrez, on s'en fout de comprendre la guerre au Liban. L'important est dans le livre, et dans les larmes que j'ai eues au coin des yeux.
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Un récit autobiographique où chaque chapitre raconte une période de la vie de la famille de Sabyl Ghoussoub. Illustré à merveille par des souvenirs, anecdotes, lettres et photographies personnelles et authentiques.

Une écriture incisive ponctuée d'humour qui, entre rejet, éloignement familial, guerres, déracinement, attentats et j'en passe, retrace les péripéties d'une famille immigrée.

Un livre émouvant et instructif sur la guerre civile qui a touché le Liban en 1975 et les nombreux massacres qui opposaient chrétiens et musulmans.

Le franc-parler de Sabyl Ghoussoub nous propulse parfois dans l'horreur, d'autres fois dans l'émotion, mais toujours avec une grande sincérité.

Une famille à laquelle on s'attache très rapidement et qu'on suit avec grand intérêt !

Un récit qui m'a beaucoup émue et qui montre une facette bouleversante de la population immigrée et de son histoire.
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