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EAN : 9791095360605
160 pages
L'Antilope (15/03/2018)
3.67/5   35 notes
Résumé :
Dans ce court roman très enlevé, Aleph, le narrateur, se présente comme un anti-héros, une sorte de Woody Allen inversé.
Depuis tout petit, sa mère lui répète : « T’es moche, j’espère que tu te referas le nez quand tu grandiras. Et en plus tu ressembles à un juif. » Mais Aleph sort en boîte, séduit les filles, se fait des amis. Il s’engage, il voyage. Beaucoup au Liban. Il tombe amoureux, se retrouve dans le cinéma et rien ne se passe jamais comme prévu.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Le livre date de 2018 et pourtant, j'ai l'impression qu'il est d'un autre siècle. Aleph, le narrateur, qui a bien des traits communs avec l'auteur, est d'origine libanaise. Ses parents sont arrivés en France 13 ans avant sa naissance, fuyant un pays ravagé par la guerre civile. Aleph, comme le titre du roman l'indique, a un nez qui fait que sa mère le trouve laid et la plupart de ses interlocuteurs le croient juif.

Prenant ce motif avec une dérision et un humour que l'on pourrait identifier aux mêmes origines que son nez, Aleph égrène les situations durant lesquelles il a été assigné à ce qu'il n'était pas. Elève de l'ultraconservateur collège Stanislas (le même qui a récemment défrayé la chronique au passage éphémère d'une calamiteuse ministre), il subit l'affront improbable ou à tout le moins illégitime de tags antisémites. Il devient alors résolument propalestinien. Dans les soirées parisiennes, il est fêté, connu des physionomistes et des gens de la nuit parce que juif. Juif il se fait donc. Plus tard, ses incursions dans une vie professionnelle d'artiste, de journaliste seront à l'avenant, dans un incessant jeu de masques. « Ce qui m'intéressait, c'était plaire. On me trouvait tellement moche à la maison qu'une fois le pied dehors, c'était ma guerre : je voulais plaire à tout le monde. »

Antijuif pour séduire une petite copine qui ne « les » supporte pas, en tout cas dans son lit. Propalestinien à se fâcher avec ses parents traumatisés par les souvenirs de guerre. Juif à nouveau puisqu'arabe, ça ne fait pas recette, jusqu'à vouloir offrir ses services au Mossad. Libanais, bien sûr même s'il n'y comprend rien. Français jamais complètement. Forcément avec un nez pareil. « Toi le Français, tu ne peux pas comprendre » lui dit son oncle après un échec professionnel alors qu'il essayait de réaliser un film libanais ayant à son générique des noms juifs. Inacceptable pour des Libanais. D'où peut-on être pour avoir une idée pareille ? Ce qui vaut à sa grand-mère, chez qui il est domicilié, la visite d'une voiture de la sureté générale et des menaces de représailles très claires.

En fait, peu importe ce qu'il fait « organiser des fêtes, créer des marques, vendre des tee-shirts, tout était bon à attirer le regard des filles. (…) Chaque semaine je couchais avec une fille différente. Des blondes, des brunes et des rousses. Des blacks, des blanches et des arabettes. » Vous voyez ce que je veux dire à propos d'un discours qui, même au nom d'un humour plein d'autodérision, crisse bien plus sous les dents en 2024 qu'il ne le faisait sans doute en 2018 ? Avec quelle insouciante apparente le narrateur se campe alternativement dans une foule d'identités ! Et comme nous nous sommes vite crispés sur de nouvelles susceptibilités identitaires (religieuses, ethniques, féministes...) et avons rapidement adhéré à de nouveaux tabous !

La vie d'Aleph se poursuit. Beyrouth, New-York, Paris, des rencontres, des opportunités et, pour les saisir, de nouvelles affiliations. Y passent toutes les identités en lien avec ce que son visage peut accrocher de représentations. Avec une conviction, une mauvaise foi et un opportunisme bien trop outranciers pour être pleinement assumé. Ce qui est drôle, intelligent, montre bien les louvoiements auxquels invitent les assignations, la manière dont on se joue des regards pré-pensés et dont on en fait la matière pour penser, avec, contre, ce que l'on est. Mais qui semble presqu'impossible à écrire dans un monde qui, en quelques années, est devenu bien plus outré, susceptible à propos des usurpations, du droit à se dire tel ou tel en fonction de ses origines réelles.

Lui, le narrateur, les origines réelles, ce n'est pas qu'il s'en fiche, c'est qu'elles sont loin d'être claires. L'histoire du Liban dans lequel il n'a jamais vécu mais qui le constitue est d'une complexité abyssale. Même au sein de sa famille, il s'y perd et l'oncle qu'il croyait héroïquement propalestinien laïc est bien plus sombrement mêlé à des histoires peu glorieuses et corrompues. Son père a résolu la question en refusant tout endoctrinement ce qui semble défendable mais amène le narrateur à se sentir renié par lui dès qu'il cherche, dans une succession paradoxale et contradictoire de postures, c'est vrai, à se définir d'un camp ou d'un autre.

Renié ou au moins incompris de ses parents dont il fuit la vie d'expatriés, jamais pris pour ce qu'il est, revendiquant une identité opportune pour parvenir à une position qu'il ne peut assumer, la vie d'Aleph est de ces impossibles clivages, de cette multiplicité foisonnante et schizophrène qui dit mieux que tout la clôture impossible à un seul. En ce sens, et quoi qu'il en dise, son histoire m'a paru très proche de celle d'un certain Ajar tel que le voit Delphine Horvilleur.

Et si la judaïcité, au sens universel d'un rapport à soi et à l'identité, n'était pas seulement une histoire de nez ? Mais plutôt de manque et de trop plein de propositions subtilement inadéquates. Pourvu qu'on puisse encore s'autoriser à avoir de telles pensées, à les écrire à la manière de ce drôle de petit roman d'un grinçant légèrement paumé et que la rencontre à soi et aux autres reste un endroit mobile fait de découvertes et de multiplicités ouvertes !
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Tout comme l'auteur, Aleph est né à Paris dans une famille libanaise chrétienne. La nature l'a aussi doté d'un appendice nasal imposant. Pas un cap ni une péninsule mais quand même de quoi lui valoir de se faire traiter de sale juif. Quand ça n'est pas de sale arabe... Le pire est que sa mère ne se gêne pas pour lui faire remarquer qu'elle le trouve laid avec ce nez. Même s'il n'en dit rien, on imagine combien il peut se sentir blessé par de tels propos. Malgré ça, ou à cause de ça, Aleph veut plaire à tout prix. Alors il joue avec son identité. Un jour juif, l'autre arabe, bon français à l'occasion, ce touche à tout inventif s'adapte en fonction des circonstances, de ses envies et de ses besoins.
Le roman s'organise en brèves séquences qui retracent son itinéraire chaotique, celui d'un enfant gâté qui cherche à se construire et gagner son indépendance avec plus ou moins de succès. Quitte à faire parfois un peu n'importe quoi, comme poser sa candidature auprès des services secrets israéliens !
Le style est enlevé, souvent teinté d'humour et se lit très facilement mais j'ai eu un peu de mal à comprendre Aleph. Plus dans l'action que dans la réflexion et pas du genre à se lamenter, il ne livre que très peu ses émotions.
C'est une vraie bonne surprise de trouver ce titre dans le catalogue de L'antilope, une maison d'édition qui ne publie que des auteurs juifs. Un pied de nez aux préjugés ?
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"Quoi ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?"
Un nez juif selon la mère du narrateur, Aleph, libanais né à Paris dans une famille de chrétiens maronites. Mais aussi une tête d'Arabe ou d'Iranien. Et ce changement d'identité correspond bien à ce personnage tant il se cherche. Tantôt DJ, tantôt producteur de cinéma, il remplit le formulaire d'entrée au Mossad. Sans résultat. Il vit à Paris, au Liban, en Turquie, à New York. Là où le vent le porte. Là où une femme l'emmène. Sans réel plan de vie.
En cela, le nez juif est un roman générationnel. La génération de ceux qui sont nés à la fin des années 80, qui ont grandi dans les années 90 et sont arrivés à 20 ans vides d'idéaux. Aleph sera déçu par le PS et le Hezbollah, ne trouvant sa place dans aucun parti. Tout comme il ne la trouve pas en général dans sa vie. Reste les femmes. Amoureux insatiable, il porte sur elles un regard de cinéaste.
Le nez juif est un court roman, malin, drôle, grinçant où l'auteur porte un regard pertinent et aussi légèrement nonchalant sur le monde. Une pépite du catalogue des éditions de L'Antilope.
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J'ai découvert la très belle maison d'édition de l'Antilope garce au second roman de Sabyl Ghoussoub, Beyrouth entre parenthèse. Séduite par sa plume empreinte d'humour, j'étais pressée de découvrir son premier roman. Il y questionne la manière dont on se construit une identité tout en posant un regard singulier sur les conflits arabo-israélien.

Aleph est né en France dans une famille d'immigrés libanais. Depuis qu'il est petit, sa mère ne cesse de lui répéter qu'il a un nez de juif et qu'il est moche. Devenu adolescent Aleph cherche à séduire,à se prouver que ce nez ne le rend pas laid. Il sort en boite, devient DJ, s'engage en politique et voyage. Il expérimente les réactions que son physique suscite. Parfois pas assez arabe ou au contraire trop, il joue sur cette ambiguïté pour s'inventer des origines et séduire des filles. Juif, arabe ou français, il se recrée constamment.

Nous découvrons son parcours à travers de brefs épisodes de vie. Au fil des pages nous le voyons mûrir, s'accepter et penser autrement le fossé qui sépare les libanais des israéliens. Plein d'idéaux, il s'engage en politique au PS puis au Hezbollah. Mais, un peu à l'image de ses relations amoureuses, il ne trouve sa place dans aucun parti. Entre la France et le Liban, il se cherche une voie professionnelle. Photographe, producteur, éditeur et pourquoi pas espion ! Il joue avec les clichés et les attentes de ceux qu'il rencontre.

Le style est drôle, vif mais non dénué de profondeur. A travers la fausse naïveté du narrateur se dessine une réflexion sur la haine qui couve entre Israël et le Liban. Si j'ai souvent souri en lisant ce livre, j'ai aussi été émue par certaines scènes. La quête des juifs libanais est très belle. Avec son humour, l'auteur offre un vent d'espoir, une voie pacifique sur une situation tendue. J'ai aimé ce regard juste mais décalé sur le monde. Sabyl Ghoussoub que nous avons rencontré en Vleel pour son second livre a vraiment une manière singulière de parler de la haine entre son pays d'origine et Israël. Son humour et sa bienveillance sont salvateurs.

Séduite une nouvelle fois par la plume de Sabyl Ghoussoub, je me réjouis de la perspective d'une prochaine parution à la rentrée…
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Aleph est fils d'une famille d'immigrés libanais à Paris, qui a fui la guerre.
Il est en quête d'identité depuis que sa mère se moque de lui en disant qu'il a un nez de juif.
Il décide après moult réflexion de ne plus en avoir honte et d'assumer ce trait qu'on lui prête, au point même de se créer une identité.

Il va également être un touche-à-tout, sentimental et professionnel.
Cet homme cherche son identité mais aussi sa voie et un peu sa foi, et veut plaire coûte que coûte, comme pour prendre une revanche sur toutes ces brimades qu'il a subies sur son physique.
Il va faire des rencontres, qui le mèneront en France, au Liban, en Israël, aux États-Unis, et même en Turquie.
Des rencontres amoureuses et amicales, franchissant parfois la barrière religieuse.
Une carrière d'étudiant, de réalisateur, de photographe... et il va même envisager devenir espion.
Où le mèneront ses constantes digressions ? Va-t-il réussir à trouver son identité, celle qui lui convient et qui le fait se sentir bien dans sa peau et dans son nez ?

Ce premier roman de Sabyl Ghoussoub est original, drôle et pacifique.
L'auteur évoque différentes tranches de vie d'Aleph toutes aussi fortes et importantes dans sa recherche d'identité.
Il évoque ce sentiment d'impuissance lorsqu'on est issu d'une famille d'immigrés et que le pays d'accueil nous montre que l'on est différent.
Il a gagné le pari d'évoquer le dur conflit israélo-palestinien, sur fond d'espérance et d'appel à la tolérance.

Juif arabe, arabe juif, même combat pour se faire une place dans la société.
Un vent d'espoir de paix souffle à la lecture de ce roman.
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critiques presse (1)
Liberation
26 mars 2018
Un héros saute-frontières au Proche-Orient, premier roman.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Plus les années passent, plus je pense qu'il n'y a pas d'histoire plus atroce que l'autre. Toutes ont leurs horreurs. L'histoire est un cercle où le Bien et le Mal s'inversent à l'infini.
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Pour résoudre le conflit israélo-arabe, nous devrions nous marier entre nous, baiser dans tous les sens et faire des enfants par milliers. Ils n'auront qu'à se débrouiller et trouver quoi faire de nous après. La paix ne viendra que par l'amour.
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Un feuj libanais, c'est un peu comme Sangoku qui fusionne avec Vegeta pour devenir Vegeto, un super-héros. Le feuj et le Libanais exploseraient et deviendraient le Juibanais, l'homme imbattable. C'était trop risqué pour le reste de la planète. On a préféré se battre entre nous et laisser une chance aux autres.
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être ou ne pas être juif,
être juif aussi,
pas facile d'être juif,
j'en ai marre d'être juif, j'ai envie d'arrêter,
comment j'ai cessé d'être juif,
peut-on cesser d'être juif ?
peut-on être juif aujourd'hui ?
[...]
je suis le dernier Juif,
le demi-Juif,
le Juif arabe
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les Arabes et la Shoah,
les Arabes d'Israël,
le salut des Arabes,
le mal-être arabe,
les Arabes parlent aux Arabes,
être arabe aujourd'hui,
les Arabes face à l'agression,
que veulent les Arabes ?
[...]
l'Arabe du futur,
le Juif arabe,
le pur-sang arabe,
l'Arabe.
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Vidéo de Sabyl Ghoussoub
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