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Critique de umezzu


umezzu
29 septembre 2019
Ce roman d'aventures sur fond d'ésotérisme pendant la seconde guerre mondiale constitue le deuxième tome de la Saga du soleil noir. Dans cette chasse au trésor, visant à ramener des swastikas antiques sensées avoir des pouvoirs extraordinaires, le « score » était de un partout à la fin du tome 1, le Triomphe des ténèbres. Une swastika pour l'Ahnenerbe, la section spéciale des SS ; une pour les anglais, qui ont réussi à introduire un agent, Tristan Marcas, au sein même du dispositif ennemi.

Ce deuxième épisode situé en 1941 est plus centré autour de la nouvelle chef de l'Anhnenerbe, l'archéologue Erika von Essling, qui remplace Weistort gravement blessé dans le tome précédent, et de son amant Tristan. Un Tristan entouré de mystères et qui ne laisse pas indifférent Laure d'Estillac, jeune résistante française, désormais affectée à Londres au SOE.
Les fouilles vont donc reprendre, cette fois à Cnossos en Crète, avant que l'action ne se déplace vers Venise.

Dans le premier tome, Giacometti & Ravenne avaient mélangé le goût de certains dirigeants nazi pour l'existence d'une race supérieure et les recherches réelles menées par l'Ahnenerbe, pour mener une intrigue qui restait proche des évènements réels. Ce deuxième opus, part plus dans l'imaginaire. Plusieurs chapitres sont consacrés aux années pendant lesquelles Hitler s'est forgé sa culture politique, et là les auteurs ont beaucoup brodé. Leur goût pour les sociétés secrètes prime sur ce qu'on peut savoir de cette période de la vie du futur dictateur. Giacometti & Ravenne introduisent aussi dans leur récit un personnage réel, Ian Fleming, futur auteur des James Bond, effectivement officier du renseignement naval pendant la guerre. L'occasion pour eux d'enchaîner quelques jeux de mots liés au titres des romans de cet agent au service secret de sa majesté.

Moins prenant que le triomphe des ténèbres, la Nuit du Mal reste un roman de pure distraction, jouant sur des ressorts connus et sans grande surprise.
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