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4,13

sur 306 notes
Mars 1944. À Paris, Horst Gellen, un officier allemand, est sauvagement assassiné lors d'un rendez-vous avec une prostituée. Près du cadavre, la police trouve l'inscription "669". Un nombre également découvert, quelques jours plus tôt, près du corps d'une baronne elle aussi assassinée. L'affaire est confiée au commissaire Montalivet, surveillé de près par la Gestapo.
Mars 1944. Tristan a installé son commerce d'antiquité à Genève et savoure une vie tranquille. Laure vient bouleverser cette sérénité, rappelant à l'antiquaire son trouble passé et n'hésitant pas à le faire chanter pour obtenir sa complicité dans un coup commandité par la France libre du Général de Gaulle.

Giacometti et Ravenne auraient pu se contenter de situer leur roman dans la période trouble qui précède la débâcle allemande à la fin de la seconde guerre mondiale. Une époque qui a déjà inspiré de nombreux auteurs de romans, et qui autorise nombre d'audaces de scénario. Mais ils n'en sont pas rester là, ajoutant une dimension sataniste à leur série de romans. Dès lors, les péripéties les plus improbables sont permises, et ça devient trop pour moi...
Je reconnaîtrais cependant une qualité à l'intrigue : un dénouement surprenant, que rien ne laisse deviner.
Les personnages sont comme la trame du roman : trop improbables. Tristan, en James Bond français, sort indemne de trop d'actions mal engagées. Idem pour Laure, qui subit plus qu'elle n'agit, en apparence. Quant à ce balourd de commissaire Montalivet, pétainiste antinazi, gaulliste anticommuniste, il paraît tellement hors du coup... Mais c'est pourtant, peut-être, le plus vrai, le plus représentatif de l'état d'esprit de la population française du moment.
Quelques mots sur l'écriture. Elle est celle d'un thriller classique et ne laisse jamais deviner qu'il y a quatre mains. le roman se livre au lecteur avec aisance et facilité. Cerise sur la gâteau : il se lit sans difficulté même si l'on n'a pas lu les quatre premiers tomes.
Un roman noir facile, pour le lecteur et les auteurs.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Cinquième tome de la Saga du Soleil Noir qui se passe durant la Seconde Guerre Mondiale.

Nous sommes cette fois en l'année 1944, année où de plus en plus la rumeur d'un Débarquement des Alliés est imminente. Mais où ? A Calais ou en Normandie ? Les allemands cherchent coûte que coûte à obtenir cette information capitale qui sonnera comme un tournant de cette guerre infernale.

Un colonel SS assassiné et démembré dans la Tour Eiffel occupée par les allemands. Un cadavre d'une aristocrate énuclée retrouvée. Que se passe-t-il à Paris en ce moment ? Est-ce la Résistance ? les cocos ? la Gestapo ? un tueur en série ? le seul indice laissé au commissaire Montalivet du 36, Quai des Orfèvres est un numéro : 669. Si proche du 666 de l'Antéchrist…
Himmler, en représailles du meurtre sordide de son colonel, exige du commissaire de trouver le coupable et rapidement. Car en attente du coupable ce seront 669 citoyens français qui partiront au peloton d'exécution.

Éric Giacometti et Jacques Ravenne nous immergent cette fois dans le Paris occupé. Celui où chacun doute de l'autre. Différentes factions de la Résistance sont présentes, les communistes, les Collabos bref Paris est une ville meurtrie et meurtrière durant cette période.

Et les allemands qui continuent leur projet fou du nazisme, d'une race supérieure avec leur Lebensborn (lieu de naissance de bébés aryens, mais pas forcément par des allemandes !).
Les auteurs mêlent une fois de plus véracité et fiction avec brio. J'ai fait la découverte de plusieurs personnages historiques de cette époque. Je pense notamment à la très forte Violette Moris, au docteur Petiot alias Dr Satan et à la naïve Marie Olinska.

Un bon roman historico-policier qui devrait j'imagine, encore accoucher d'une suite, au moment du Débarquement et de l'année 1945 pour suivre les prochaines péripéties de Tristan Marcas et de Laure d'Estillac.
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« le cycle du Soleil Noir » est une saga qui se déroule avec en toile de fond la Seconde Guerre Mondiale et qui nous raconte l'histoire de Tristan Marcas, héros récurrent ayant « plusieurs vies ».
Dans ce Cinquième opus de la saga, le couple Giacometti et Ravenne nous entraine, dans une course folle, dans le milieu des sociétés secrètes où sorcellerie et satanisme se disputent la première place.
Les années de guerre avancent et c'est dans un climat tendu par la rumeur d'un prochain débarquement anglo-américains que Himmler et ses sbires se démènent pour trouver le lieu de celui-ci et résoudre des assassinats horribles signés par un sigle : 669.
Laure d'Estillac gaulliste convaincue et Tristan Marcas reconverti antiquaire se retrouvent embarqués malgré eux.

Ces messieurs, Giacometti et Ravenne ont l'art de m'emmener dès les premières lignes.
Le rythme des évènements est marqué par des chapitres courts. Chaque chapitre relatant un partie des intrigues. Ceux-ci s'entrecroisent gardant ainsi une tension continue. Ce faisant, je quittais le livre avec regrets et cela m'incitait à y revenir au plus vite.
Maniant avec beaucoup de subtilités fiction et réalité (personnages et faits), la lecture de cette saga a été très enrichissante.
Un petit bémol cependant : dans les tomes précédents les évènements historiques étaient rassemblés et expliqués en fin de livre. Ce qui permettait de séparer le vrai du faux après avoir fini l'histoire. Je regrette que dans ce livre, ce supplément ait disparu et sois remplacé par des notes de bas de page.
En effet, chaque note interrompt le fil de la lecture. Dommage…
Mais que cela ne vous arrête pas, courrez découvrir cette saga.
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Une lecture sympathique mais un tome qui m'a légèrement moins plu que les précédents.

Les événements débutent là où le tome précédent Résurrection s'était arrêté. On retrouve Tristan Marcas qui, après sa mission en Italie pour le compte des nazis, s'efforce de se construire une nouvelle vie paisible d'antiquaire à Genève mais il se retrouve embarqué dans une opération menée par Laure d'Estillac pour le compte de la Résistance. Et c'est sans compter sur l'arrivée de l'officier Skorzeny qui force à nouveau Tristan à travailler pour les Allemands. En effet, des meurtres sanglants ont été commis à Paris et portent l'étrange signature « 669 ». Tristan est alors chargé de découvrir la symbolique de ce nombre et de trouver le ou les coupable(s).

Le côté historique est toujours aussi intéressant même si ce tome ressemble plus à un polar (avec des aspects ésotériques).
J'étais contente de retrouver le personnage de Laure qui n'était pas trop apparu depuis un certain temps mais on peut dire qu'elle n'est pas épargnée car elle se retrouve dans une situation périlleuse mettant en danger sa vie dès le début du roman.
La fin est surprenante (le twist final avec le nombre 669, et le lien avec le prologue !) et donne envie de lire la suite.
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Quel plaisir de retrouver Marcas dans un 5ème tome aussi bon que le 1er. La petite déception du tome 4 est vite oubliée à la lecture de ces pages passionnantes. Cette fois-ci, on croise le doc PETIOT, il y a moins de références historiques que dans les tomes précédents mais cela n'a pas gâché mon plaisir.
Les scènes de torture sont courtes et tant mieux car elles sont horribles…des nazis à l'état pur.
J'ai apprécié l'ambivalence de Montalivet, dont la personnalité m'a plu, il est énigmatique et parfois surprenant.
Ce tome qui nous emmène dans les milieux satanistes est un vrai régal. Vivement la suite.
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Je donne 5 étoiles à cette suite du Soleil noir, encore un vous allez dire mais vraiment je l'ai trouvé bien écrit, clair et net. Des paragraphes comme je les aime pas trop chargé, léger et l'on peut bien suivre l'histoire et la fin de l'énigme qui va vous étonner.
On retrouve notre ami Tristan Marcas et Laure D'Estillac toujours aux prises avec les nazis qui sont le mal incarné.
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𝓐𝓿𝓲𝓼 : pas convaincue..

Allons droit au but, j'ai été en partie déçue. Nous sommes ici avec un 5e tome, toujours avec notre Tristan qui essaie de vivre une vie normal mais ça, c'est sans compter sur les allemands.

J'avoue que le prologue vous hyppe de ouf ! Je me suis dit que ça annonçait la couleur direct et que j'allais aimer ce tome. Bon, malheureusement, le lien entre le prologue et l'histoire est trop infime et tardif. Pour ma part, j'ai lu un roman historique policier pur et non un énième tome de la saga du Soleil Noir avec ses allemands, ses trucs ésotériques et notre James Bond (je parle de Tristan😉). En gros, j'ai eu l'impression d'être sortie de la saga, qu'on été après la guerre (j'ai dû me dire à plusieurs reprise que non, on été tjrs en 44). Certes, l'histoire est bonne mais elle ne m'a pas convaincu.. en revanche, j'adore toujours les anecdotes que nos auteurs nous glissent à chaque tome ! Elles sont toujours surprenantes !

Mais je n'en tiendrai pas rigueur à nos auteurs (et j'espère que eux non plus 😆) et j'attends quand même le 6ème avec impatience !
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Pas De surprises avec ce cinquième tome dans les affres de la seconde guerre mondiale, au contact direct des espions en tout genre, de la Gestapo, des SS, et ici de quelques personnages peu recommandables de l'époque. Comme toujours basé sur une recherche qu'on devine sérieuse, ce livre est à l'image des précédents. On ne s'ennuie jamais. Une mention particulière pour le personnage du commissaire, plus profond et torturé qu'on ne le croit. Un très bon passe-temps, comme très souvent avec notre duo d'écrivains.
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Je suis plus que mitigée par ce roman.
L'enquête de Marcas part dans tous les sens : sorcières, spirites, sataniques, kabbale, dr Petiot et SS (bien entendu). Moi je veux bien, mais on n'est pas dans un épisode de Scoubidoo !
Et comme d'habitude Marcas se trouve dans des situations pas possibles et s'en sort toujours indemne in extremis.
Bref, le récit est totalement invraisemblable.
Niveau historique, nous voici revenu au fantasme du lebensborn en tant lupanar nazi...
Bref, à force de trop tirer sur la ficelle, on la casse.
Je passerai mon tour pour le 6ème tôme qui s'annonce déjà comme relevant de la science-fiction.
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Cinquième volume (et oui déjà) de la série parallèle consacrée aux aventures de Tristan Marcas au cours de la Seconde guerre mondiale, 669, nécessite la lecture préalable des volumes précédents. Il est en effet difficile de commencer ici, car de nécessaires révélations sont faites et celles-ci gâcheront le plaisir.

Les révélations (ou plutôt ces rappels glissés en cours de lecture) seront appréciés des lecteurs, car le petit résumé en début d'ouvrage n'offrira pas grand-chose. Contrairement à Résurrection, ce roman n'intègre pas de contenu additionnel.

669 restera un roman très différent des précédents. Sans en révéler plus que nécessaire, il faudra savoir que celui-ci n'aura rien à voir, ni avec la trilogie originale, ni avec la recherche du saint suaire. Certes, nous nous plaçons dans la continuité mais ici le propos sera différent.

Les auteurs reviendront à leurs premiers amours et les lecteurs les plus anciens seront probablement ravis de cette pause bienvenue. Comme de coutume le duo parvient à nous balader de fausses pistes en surprises et rebondissements, et nous ont concocté une intrigue complexe.

Celle-ci est l'un des points forts de l'ouvrage. Comment ne pas adhérer dès la première page ? Tout cela est d'autant plus passionnant qu'une grande partie de l'intrigue se déroule dans le Paris occupé qui sent arriver le débarquement. le talent est ici indéniable pour avoir réussi à construire quelque chose d'original, d'intriguant tout en respectant une ambiance.

Comme de coutume le style efficace des auteurs est une autre valeur sûre. Il sera impossible de lâcher cette lecture avant la dernière page. Il s'agit d'un thriller redoutable (surtout pour les heures de sommeil qui seront une victime toute désignée).

Comment, enfin, ne pas parler des personnages ? Ceux-ci qu'ils soient bons ou dans l'autre camp, voir entre les deux, ne peuvent que nous inciter à développer des sentiments et à s'y attacher, d'une manière ou d'une autre. Quelques surprises seront à noter, même si les figures historiques se feront moins présentes que d'habitude.

Seul bémol et de taille : la conclusion. Celle-ci se déroule en deux temps et cet effet est hélas trop rapidement éventé pour le lecteur attentif qui se doutera de quelque chose. Dommage car il s'en serait fallu d'une seule référence pour éviter cela. Si la deuxième partie des révélations ouvre la porte sur des perspectives intéressantes, la première partie manque cruellement de panache. Tout cela pour en arriver là…

Même si le final n'est pas aussi spectaculaire qu'attendu, s'il reste même (osons le mot) un poil décevant, le roman en lui-même (comprendre tout ce qui précède) est agréable, captivant et impossible à lâcher. Difficile donc d'en vouloir aux auteurs qui nous ont habitués à un fort niveau d'exigence.
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