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EAN : 9798576973583
416 pages
Auto édition (12/01/2021)
4.3/5   10 notes
Résumé :
Rachel Clément, experte en objets d'art, est abattue chez elle, alors qu'elle était sur le point d'inaugurer une exposition consacrée à Marie-Antoinette, avec en pièce maîtresse le Coeur de la Reine, une bauge d'une valeur historique inestimable. Son ex-mari Marc, célèbre acteur, est retrouvé devant chez elle, les mains ensanglantées. Même si le couple, séparé depuis longtemps, entretenait une relation très conflictuelle, leur fille Rose refuse de croire à la culpab... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Après avoir lu et adoré "L'enquête de Lisa", un thriller évoluant dans le monde de l'opéra lyrique, c'est avec un grand plaisir que je retrouve la plume fluide de Myriam Giacometti dans ce second roman.
"Les larmes de Rose" nous entraine cette fois dans le milieu des oeuvres d'art et dans de vrais lieux en Lorraine, ce qui n'est pas pour me déplaire. Un décor qui sert à nouveau une intrigue bien ficelée où l'on apprend en parallèle que le marché de l'art n'échappe pas à certaines dérives frauduleuses.
Toujours mariés, mais séparés depuis longtemps, Marc, un acteur célèbre, se rend chez Rachel, experte en objets d'art, qui l'attend pour finaliser les papiers du divorce. Quelques minutes plus tard, un couple de jeunes amoureux, qui avait assisté à l'arrivée de Marc, alertent la police. Et pour cause, après avoir entendu un coup de feu, le couple a vu Marc sortir du domicile, les vêtements ensanglantés. Rachel est retrouvée morte à son domicile, tuée par arme à feu. Pour les policiers, l'affaire sera vite bouclée, il n'y a pas à chercher plus loin le meurtrier et le mobile. Marc, sujet à des crises de colères violentes, n'a pas accepté le divorce et a abattu sa femme de sang froid. Pourtant, malgré les faits accablants, seule Rose, sa fille, semble persuadée de l'innocence de son père et va dès lors commencer à mener sa propre enquête pour tenter de le réhabiliter. Mais sa quête de vérité ne va-t-elle pas l'aveugler au point de ne pas voir le danger qui menace ? Va-t-elle finir comme sa mère ?
Je n'en dirai pas plus si ce n'est que j'ai apprécié les nombreuses descriptions des personnages et des lieux, ses chapitres courts, passant d'un personnage à l'autre pour une plus grande fluidité, dont on a qu'une envie : tourner les pages pour connaitre la suite.
En résumé, Les larmes de Rose est un thriller haletant qui tient ses promesses avec une intrigue bien ficelée et un dénouement à la hauteur que je n'ai pas vu venir.
Je lirai donc avec plaisir le prochain roman de l'auteure.
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Grand lecteur, prêt à me faire surprendre, j'ai été immédiatement séduit par la plume de Myriam GIACOMETTI. Les personnages sont décrits avec subtilité, dans leurs forces et faiblesse et sont particulièrement attachants. L'auteure cultive leurs ambiguïtés, permettant au doute de s'insinuer en chacun de nous. Il est difficile de ne pas développer une tendresse particulière pour certains, et notamment pour Rose et sa mère Rachel ou encore Nathalie.
L'obstination de certains protagonistes, à commencer par Rose et l'inspectrice Kenza, à découvrir la vérité participe de l'extrême complexité de savoir tout simplement la réalité des choses, tant dans cette histoire que dans la vie. Chacun(e) a toujours des raisons de trouver des petits arrangements avec la vérité.
L'enquête est extrêmement bien menée ; l'auteure distille les indices et nous fait évoluer au même rythme que les personnages. le monde de l'art est décrit tant côté paillettes que côté sombres coulisses.
Myriam GIACOMETTI, je n'ai qu'un mot à dire : « Bravo ». La qualité de votre roman égale celui d'auteurs de renom et je crois que je ne vais pas tarder à découvrir vos autres ouvrages.
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Je vous présente le second roman de Myriam Giacometti, le premier que je lis, et dès les premières pages, j'ai été séduit par sa plume !
La subtilité des descriptions pour chaque personnage les a rendus vivants pour moi, au point de m'attacher à plusieurs d'entre eux…
Je pense que nous n'avons pas fini d'entendre parler de Myriam…

Rachel Clément, experte en objets d'arts, est froidement assassinée, le jour où Marc, son mari et acteur célèbre qui ne vivait plus avec elle depuis plusieurs années, est venu signer les papiers du divorce. Ni une, ni deux, pour les policiers, l'affaire est bouclée, ils ont un meurtrier avec un mobile parfait. Il n'acceptait pas le divorce et a abattu sa femme. D'ailleurs, le suspect avait déjà été sujet à des crises de colère violentes…
Malgré les faits accablants, seule sa fille Rose, est persuadée que son père est innocent. Elle va dès lors mener sa propre enquête, sans entrevoir les divers dangers qui pourraient la menacer.

Myriam joue avec le lecteur. Elle dissèque les relations humaines, qu'elles soient familiales, professionnelles ou amicales. Tous ses personnages ont un rôle important et nombreux sont ceux qui avaient un intérêt à stopper la curiosité de Rachel.
Et… quel est donc le secret de cette bague ayant appartenu à Marie-Antoinette ? Un bijou, suscitant autant de passions que de convoitises. L'auteure, sème des embûches ici et là, des fausses pistes, cultive le doute, l'ambiguïté, et finalement le doute qui s'installe vient amplifier le suspense… Mais qui a bien pu tuer Rachel ? Et pourquoi ?

Un vrai pageturner qui m'a mené dans les coulisses du marché des oeuvres d'art et de toutes les dérives possibles de ce milieu hermétique.
Nathalie et Rose, comme Rachel sa mère, sont des personnages à part, qui gravitent justement dans ce milieu. On voudrait les aider, les conseiller, mais autour d'elles tout le monde à l'air coupable. L'inspectrice Kenza, va petit à petit, malgré les ordres de sa direction, découvrir l'extrême complexité de ce meurtre… Mais tout ne sera pas aussi simple !

Un prix des Lecteurs 2021 BIEN mérité, pour un roman BIEN prenant et BIEN réaliste !
Myriam, une auteure à suivre…
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Un thriller rondement mené...
Une experte en objets d'arts froidement assassinée, des témoins plus qu'embarrassants, un futur ex-mari jaloux et possessif que tout accuse: c'est le point de départ d'une enquête qui s'annonce vite expédiée. Mais leur fille Rose ne l'entend pas de cette oreille et est déterminée à démontrer l'innocence de son père. Dès lors, on est embarqué dans une intrigue haletante dont les scènes et les personnages sont richement décrits dans toute leur complexité. Au-delà de de la plongée dans le milieu trouble du marché de l'art, l'auteur dissèque les relations humaines avec une acuité acerbe, qu'elles soient professionnelles, familiales ou amicales. La hiérarchie, les secrets de famille et les non-dits viennent corser un suspense bien agencé, le rythme est habilement soutenu par des chapitres courts et le style fluide de l'auteur nous emporte "tranquillement" jusqu'au dénouement final. Mission accomplie...
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J'ai lu avec grand plaisir ce roman, très bien écrit et qui m'a fait découvrir les coulisses du "monde de l'Art". Les personnages sont très bien décrits et leurs personnalités si parfaitement dévoilées nous font jouer les enquêteurs dans cette histoire de meurtre "parfait". le récit a du rythme et les rebondissements de l'enquête apportent le doute quand l'on croit avoir découvert l'auteur du meurtre, le suspens est très bien entretenu, l'intrigue est prenant, j'ai eu du mal à lâcher le livre.
C'est une découverte pour moi, je ne connaissais pas cette auteure mais j'apprécie son style et je pense que je lirais ses autres publications.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Dans la profession, il était d'usage de transmettre un rapport oral à l'officier de police judiciaire ou au procureur à l'issue de l'autopsie afin qu'ils disposassent imédiatement des éléments néessaires à la poursuite de l'enquête. Il fallait en moyenne un mois pour produire le raport et l'envoyer.
- J'allais le transmettre au commissaire Laune. Pourriez-vous le lui donner ? Cela évitera des frais supplémentaires.
Kenza acquiesa d'un signe de la tête.
Ils se saluèrent chaleureusement, puis l'inspectrice quitta l'école de police avec soulagement. Il était 16 heures lorsqu'elle rejoignit sa voiture. Avec un peu de chance, elle éviterait les embouteillages liés à la sortie des bureaux.
Kenza posa l'enveloppe du docteur Chouvert sur le siège passager, puis mit le contact. Soudain, son pied lâcha la pédale d'embrayage. Une irresistible curiosité s'empara d'elle. Avec mille précautions, elle décolla l'enveloppe sans la déchirer, et se saisit du document qu'elle contenait.
Comme prévu, il donnait la date du décès et de la levée du corps, relatait les examens externes et internes pratiqués, décrivait les lésions constatées, et concluait sur les circonstances de la mort. Kenza lut attentivement le rapport et les annexes. Lorsqu'elle eut fini, elle jeta littéralement les feuilles sur le côté passager, oubliant le soin qu'elle avait apporté dans le décollement de l'enveloppe.
Ses doigts se mirent à trembler, et une grimae de stupéfaction déforma sa bouche.
- Alors ça ! s'exclama-t-elle à voix haute.
Je ne m'y attendais pas du tout !
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La tempête faisait rage depuis une heure. Le vent s’engouffrait dans les branches, qui virevoltaient dans la nuit. Le tonnerre grondait au loin, tandis que la pluie devenait de plus en plus forte. Les gouttes qui tambourinaient à la fenêtre produisaient un bruit concis, violent.
Pelotonnée sous les couvertures, Rose se répétait qu’elle n’était plus un bébé. Il était ridicule de penser que la branche dénudée du vieux hêtre agitée par le vent était le doigt osseux d’une sorcière maléfique qui se cachait derrière le mur et qui voulait entrer dans la maison. À six ans, elle était en âge de comprendre que les monstres et les sorcières n’existaient que dans son imagination. C’était sa maman qui lui avait dit cela quand elle se précipitait dans son lit après avoir fait des cauchemars, et sa maman avait toujours raison.
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- Viens, dit-elle en se retournant. Montons dans le bureau et finissons-en.
Elle grimpa les marches à vive allure, l'homme sur ses pas. Arrivée dans la pièce au premier étage, elle fit le tour de la belle table en merisier de style Louis XVI et prit place sur la chaise. En tirant sur la poignée du tiroir, elle confessa :
- Ca m'a pris pas mal de temps avant de comprendre que c'était la meilleure chose à faire. Mais maintenant, je n'ai plus aucun doute.
Sans savoir pourquoi, elle stoppa net ses mouvements. Un frisson parcourut sa nuque. Quelque chose dans l'attitude raide et contractée de l'homme en face d'elle clochait. Pourquoi restait-il immobile et ne s'asseyait-il pas ? Rachel releva la tête. Elle lâcha les feuilles paraphées qu'elle tenait dans sa main et déglutit difficilement.
- Qu'est-ce que ça signifie ?
Le canon d'un pistolet brillait par intermittence dans la lumière du réverbère qui clignotait.
- Je suis désolé, mais je n'ai pas le choix.
Elle eut à peine le temps de réagir et de tenter une action désespérée pour se défendre, mais ce fut trop tard. Le bruit sec d'une détonation retentit.
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Nicolas avait toujours su qu’il serait directeur de musée. Dès qu’il avait pu se plonger dans les livres, il avait été subjugué par les tableaux représentant les grands personnages historiques. Plus tard, en cours de dessin, quand il avait commencé à étudier l’art abstrait et que tous ses camarades demeuraient dubitatifs devant ces formes irrégulières, lui avait compris le sens caché des peintures, des sculptures et des objets d’art en général : ils étaient créés pour divertir les gens. Comme une star de la musique donnant le meilleur d’elle-même sur scène, comme un écrivain racontant l’histoire la plus captivante possible, l’artiste produisait une œuvre susceptible de faire réagir les personnes qui la regardaient, de les pousser à réfléchir, à rêver ou à s’interroger.
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Incapable de rester en place, elle retourna à son bureau, s’abjurant mentalement de se calmer. Elle savait que son niveau de stress n’était pas essentiellement dû à sa surcharge de travail. C’était son rendez-vous du soir qui la mettait dans un état pareil. Le rendez-vous et les papiers qui l’attendaient, dans le fond du tiroir. Cette pensée ne la rendait ni triste ni amère. Bien au contraire. Le sentiment qui prédominait à l’évocation de son futur divorce était plutôt le soulagement. Aucune émotion négative. Peut-être simplement le fugace regret de ne pas avoir régularisé la situation plus tôt.
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