Marcas, Maître franc-maçon, tome 2 : Le rituel de l'ombre 2/2

Suite et fin de ce diptyque ésotérique de qualité n'ayant pas lu les romans je ne peux pas faire de comparaisons. Toujours est-il que j'ai apprécié ce thriller dynamique, où l'on mélange la résurgence d'un mouvement Nazi et la quête de Dieu, tout un programme...

Suite (et fin) de cette BD d'aventure - chasse au trésor ésotérique d'après un roman du duo Giacometti – Ravenne, spécialisé dans ce domaine.

Le dessin du tome 2 est à l'avenant du premier tome : médiocre.
Le festival de sadisme de la tueuse de la société de Thulé continue. Elle s'y connaît en engrais… Il est d'ailleurs facile de la repérer, l'organisation (le dessinateur…) ayant décidé d'habiller constamment ses membres d'un ensemble de survêtements noirs avec un logo rouge bien voyant. Très seyant sur la tueuse et très discret en ville… le syndrome de la base secrète issue des James Bond des années 70 a encore frappé.

Après tout, tout cela pourrait faire un bon téléfilm. En BD, c'est vite lu, sans déplaisir, et vite classé comme « à oublier ».

[Critique de la BD]

IIIe Reich, francs maçons, néonazis, Bonaparte, islamistes, Gizeh,... les auteurs ne crachent pas sur les références pour tenter de donner un semblant de densité à cette histoire. Pure esbrouffe ! le dessin est raide, artificiel. Les dialogues se limitent à des phrases du genre : “Ok. Temps mort. je ne digère toujours pas le marché passé avec cette salope nazie.” (37). le champ des onomatopées est presque aussi riche que le champ lexical, mais elles sont assez répétitives : du “blam blam” pour les coups de feu, du “koom” pour les explosions, du “fffrrt” pour le sifflement des balles, des “argghh”, des “crash”, des “clic”, des “thud”, des “whuk”. Il faut dire que ça canarde dans tous les sens. Testotérone, sang, sueur et scénario vide de tout sens. Absolument aucun intérêt.