K-144

C'est sans doute le titre énigmatique qui m'amené à demander ce roman à Netgalley et aux Editions Librinova que je remercie pour leur envoi. Et ce n'est pas que je regrette de l'avoir lu mais les histoires de fin du monde, de complot international ne sont pas vraiment ma tasse de thé.
Les premiers chapitres sont prometteurs : un homme, Fred, se réveille un matin pour découvrir que ses voisins, ses connaissances, les gens même sont réduits à des petits tas de sable. Pire, les quelques survivants qu'il croise cherchent à l'éliminer.
Mais l'auteur, plutôt que de nous raconter comment Fred survit dans ce monde dévasté, se lance alors dans une intrigue compliquée où, par des retours en arrière dans le passé, il nous explique que des méchants, réunis dans une immense multi-nationale, ont décidé d'éliminer purement et simplement la population pour rebâtir un monde nouveau pour une poignée d'élus. Mais ils ont pris soin d'insérer dans un humain l'antidote qui leur permettra de survivre. Problème l'antidote s'est sauvée et voilà que tout le monde lui court après. S'ensuit alors un jeu de cache-cache entre les méchants et les quelques gentils qui restent.
C'est rondement mené certes mais je ne peux pas dire que j'ai aimé.

Fred se réveille un matin seul dans son appartement, tout est vide et ses voisins semblent avoir été transformés en petit tas de sable, sa femme Lucy a disparu elle aussi, il n'y a plus de réseau électrique et plus rien ne fonctionne. Il part en direction de Paris, mais il n'y a que la désolation partout. Un homme s'agite près de Vincennes, il s'en approche et reconnaît avec horreur une de ses connaissances décédées cinq ans plus tôt et qui semble lui vouloir du mal. Plus loin un groupe de survivants est abattu par une patrouille, tandis qu'un homme l'entraîne dans un égout et le sauve de ses agresseurs.

Ce thriller post- apocalyptique est construit en aller retour entre les années 2020 et 2034, jour de la catastrophe et le jour d'avant ainsi que les quelques jours suivants. Une secte apocalyptique a réussi à infiltrer tous les rouages de l'Etat dans plusieurs pays dans le but de détruire l'humanité pour pouvoir la reconstruire à sa guise. le titre fait allusion aux cent quarante quatre mille personnes qui seront sauvées à la fin des temps selon le livre biblique de l'Apocalypse, qui a fait couler beaucoup d'encre au cours de l'histoire et alimenté tous les délires des divers mouvements et sectes apocalyptiques.

Ce thriller est très bien construit, avec beaucoup de suspense et de retournements de situation, les personnages sont également très travaillés et plutôt réalistes. le scénario fait plutôt peur, surtout qu'à l'heure actuel la destruction totale de la vie sur terre et particulièrement de l'espèce humaine pourrait ne pas relever de la science fiction. Il y a beaucoup de symbolisme et de références ésotériques dans ce livre qui devrait ravir les amateur de science fiction et de thriller, puisque ce roman est à la croisée de ces deux genres.

Merci à Netgslley et aux Editions Librinova pour ce partenariat. Ce livre compte six cent pages mais il se lit facilement et avec plaisir.
#K144 #NetGalleyFrance
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Résumé

Paris 2050. Fred est effrayé, l'enfer a frappé à sa porte : les habitations sont vides, les rues sont désertes, du sable noir jonche le sol ! Sa femme, ses amis et ses voisins ont disparu. Il est SEUL ! du moins le croit-il ! Pourchassé par des mercenaires, parviendra-t-il à survivre dans un univers dont la destruction a été programmée par un scientifique mégalomane ? Dans sa fuite éperdue, Fred comprendra-t-il que ce cataclysme est à l'origine de son passé ? Appartiendra-t-il au cercle restreint des 144 000 humains appelés à reconstruire le monde ? Un thriller post-apocalyptique précis et millimétré. Une intrigue soutenue par de multiples révélations qui s'assemblent comme un puzzle jusqu'au final.

Ce que j'en pense

Ce thriller post-apocalyptique est surprenant !
Entre jour d'avant et jour d'après (un peu comme " je suis une légende"), nous atterrissons avec Fred dans une atmosphère étrange, oppressante et terrifiante.
Fred est seul et sa femme Lucy n'est pas auprès de lui. Très vite le silence, celui qui annonce que quelque chose ne tourne pas rond. Dehors, plus rien n'est comme avant. Il y a des survivants, mais différents.

Ce roman est drôlement bien ficelé et prenant. On entre dans un genre de secte qui vous glace le sang par sa folie. le suspens est au rendez-vous pendant l'intégralité de votre lecture. Il y a de nombreux rebondissements dans K-144 qui donnent du punch et de l'originalité. Impossible de savoir où l'auteur nous emmène tellement c'est diabolique et puissant !

J'étais septique au début de ma lecture mais je me suis vite prise à la chronologie spéciale, au schéma bien en place de l'auteur et de cette plume qui vous plonge dans le récit comme si vous étiez au cinéma !

Un roman post-apocalyptique captivant !
Après le prologue sur "le jour d'avant", l'action commence avec "le jour d'après" : on comprend alors, avec Fred, que le monde a été dévasté par une tempête magnétique. Celui-ci, effaré, constate qu'il reste bien peu de survivants, sauf les responsables de cette destruction, une sorte de secte de survivalistes, dont l'objectif avoué serait de guérir des maladies incurables grâce à une mystérieuse molécule. Mais quelle est la face cachée de ce projet "K144" ? Est-ce vraiment sauver le monde ?
L'auteur opère habilement des va-et-vient entre deux dates : 2024 et 2034, mais aussi entre "le jour d'avant" et "le jour d'après", se focalisant sur les personnages essentiels de l'intrigue. Ainsi le lecteur comprend peu à peu comment le projet s'est mis en place.
J'ai beaucoup apprécié la construction de cette intrigue qui réussit à maintenir un suspense haletant ! Un roman post-apocalyptique à découvrir !

Un thriller post apocalyptique rondement mené
Fred se réveille un matin dans son appartement. Il est seul. Sa femme Lucy a disparu. Autour de lui, tout n'est que désolation. Une grande partie de l'humanité s'est désintégrée, transformée en petits tas de sable. Il se lance à la recherche de son épouse. Au cours de cette errance, il se rendra compte que les survivants qu'il croise ne sont pas tous animés de bonnes intentions. Il réalisera qu'une secte apocalyptique a préparé la destruction du monde pour pouvoir mieux le reconstruire – comme le prévoyait déjà la Bible - à partir de 144.000 « élus ». Et il comprendra que sa femme est au centre d'un enjeu considérable, qui n'est rien d'autre que la survie de l'humanité.
Alexis Giacommuzzi nous entraîne dans un thriller post-apocalyptique rondement mené, avec des allers et retours incessants entre les années 20 (quelques heures avant ou après le drame) et 2034. le procédé peut troubler au début. Il s'avère en réalité efficace pour bâtir un scénario dense aux multiples rebondissements et aux scènes d'action redoutablement efficaces.