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EAN : 9791093552415
Remanence (11/07/2016)
3.33/5   12 notes
Résumé :
S’ils partagent les mêmes racines, les cinq enfants de la colline au grand puits ne se ressemblent guère et rêvent d’un avenir différent. À chacun sa vision du bonheur : l’amour, la terre, la guerre, le chemin de fer ou encore l’exode vers la ville. Pourtant, aucun ne vivra comme il l’avait espéré, et tous connaîtront un autre destin. L’Histoire se mêle à leurs trajectoires, et la vie ne laisse pas toujours le choix…
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Voici une critique bien difficile à écrire.
Je referme ce bouquin sans déplaisir, ni de l'avoir lu, ni de l'avoir terminé.
Il s'agit d'une sorte de saga familiale, assez décousue, sans trame, sans véritable histoire c'est-à-dire sans un fil rouge clair qui relierait les personnages entre eux. (A part leur lien de parenté, mais cela ne suffit pas à mes yeux).
Il est possible que ce fil rouge m'ait échappé ; je verrai si d'autres lecteurs m'apportent un nouvel éclairage...
Cela réduit un peu le roman à une galerie de portraits analysés à travers leur propre destin. Ces destins, influencés par les événements et le contexte de leur époque permettent à l'auteur d'offrir une description très intéressante de la France du début du XXème siècle (donc avec de sévères relents de XIXème).
Pour arriver à cela, Isabelle Giagnoni nous propose également d'excellentes descriptions de ses personnages, de leur psychologie et de leur personnalité.
Mais tout cela est également tellement terroir que l'on a l'impression d'avoir déjà lu certains passages dans des dizaines de livres. D'ailleurs, à l'époque où je lisais beaucoup de romans de terroirs, j'aurais surement attribué une étoile en plus.

C'est aussi à travers l'histoire de chacun un roman qui semble bien pessimiste (ou très réaliste...) Les couples se font dans l'allégresse s'usent dans le quotidien, se lassent avec amertume et se défont dans la tristesse, voire le malheur. Et l'histoire se répète.

Il faut cependant noter un très beau dernier chapitre (avant l'épilogue) qui montre que l'auteur sait développer certains aspects intéressants de son écriture. Ce chapitre occulte pratiquement tous les autres, qui en deviennent presque inutiles.
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Evocation du parcours des cinq enfants de Marthe et Louis entre 1883 et 1965, Les dimanches de Jeanne nous permettent de suivre Ambroise, Jeanne, Louis, Henri et Louise dans leurs choix ou leurs non-choix concernant leurs vies.

Certains restent attachés à la ferme de leurs parents, d'autres choisissent un métier qui les en éloigne.
Les filles doivent trouver un époux, elles veulent fonder une famille elles aussi. Elles n'envisagent pas qu'il puisse en être autrement.

Mais tous n'auront pas la possibilité d'avoir des enfants qu'ils verront grandir puis se marier à leur tour.

Que ce soit à Paris ou dans la montagne, il faut trouver son chemin, définir ce qu'on en attend ou se laisser porter tranquillement, selon les caractères.

Ils sont bien décrits et très humains, ces Ambroise, Jeanne, Louis, Henri et Louise, ils traversent pour certains de dures épreuves, ils ont pour d'autres une vie bien trop courte.

Je referme pourtant ce livre avec un sentiment mitigé.

L'écriture est belle, et les pages concernant la vie à la ferme, le rythme des saisons, respirent avec bonheur ces journées d'été où il y a tant à faire, ces journées d'hiver où l'on se blottit devant la cheminée.

L'impact de la Première Guerre mondiale, les familles amputées, les vies déchiquetées, sont évoqués avec finesse, bouleversant les chemins tout tracés, rebattant les cartes pour des joueurs qui n'y étaient pas préparés. Y a-t-il moyen d'être préparé à de telles conséquences, d'ailleurs ?

Mais j'ai trouvé leur destinée bien dure, tout de même, et je ne suis pas parvenue à entrer pleinement dans le récit. Trop âpres, ces vies dont nous ne voyons que des éclats épars, et un brin limitées.
Les bribes qui nous sont offertes ont été trop décousues pour moi, une fois passées les premières années et la belle histoire de Louis et Mélanie...

#netgalleyfrance #lesdimanchesdejeanne
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Les dimanches de jeanne isabelle Giagnoni Editions de la Rémanence
#LesDimanchesDeJeanne #NetGalleyFrance

1883 En haut de la colline au grand puits Marthe et Louis s'installent. Jeunes mariés ils sont secondés dans la ferme par Marguerite, la mère de Jeanne, habile pour aider les femmes à accoucher, bien au courant du secret des plantes.
5 enfants viendront , 2 filles 3 garçons.Bientôt 3 générations vivront sous un même toit mais la guerre , l'envie de quitter la montagne et de voir la ville, le mariage. 5 destins courts ou longs heureux ou le plus souvent malheureux, bref la vie dans toute l'acceptation du mot.
Isabelle Giagnoni nous offre ici un roman choral, celui de 5 frères et soeurs que la vie conduira vers des chemins choisis ou non, acceptés ou non.. Un roman de ces années du début du XXème siècle qui portent le nom d'années folles pour d'autres. Et dire qu'à peine un siècle nous sépare de ce mode de vie! J'ai beaucoup apprécié la teneur de ce texte , découvrir la vie de ces montagnards du Centre de la France, la vie à Clermond Ferrand, l'échappée vers Paris. Un bémol cependant la narration "kaléidoscope" adoptée par l'auteure. A force de papillonner de l'un à l'autre, il m'a semblé que le roman devenait récit, narration journalistique, j'ai donc au fur et à mesure pris du recul vis à vis des acteurs de ce roman jusqu'à m'en désintéresser un peu plus à chaque page.Quel dommage!
Un grand merci aux éditions de la Rémanence pour ce partage .

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Voici l'histoire de cinq enfants nés au début du XXe siècle : Louis le Fils, Henri, Ambroise, Jeanne et Louise.

Chapitre après chapitre, Isabelle Giagnoni nous raconte ainsi la vie de ces êtres, au gré des caprices de l'Histoire. Avec finesse, elle dépeint dans ce roman polyphonique leur quotidien, leurs désirs, mais aussi leurs déceptions et leurs épreuves. Elle scrute avec justesse l'immense palette des sentiments : amour filial, conjugal, paternel, adultère… jalousie, envie, orgueil, souffrance, culpabilité… À travers une écriture précise et concrète, elle met au jour un monde disparu peuplé de personnages familiers. En nous révélant avec talent ces destinées, presque toutes malheureuses, l'auteur nous offre un moment de lecture émouvant, empreint de tristesse et de mélancolie.
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Un étonnant coup de coeur

Je reviens aujourd'hui pour vous parler d'un ouvrage qui, je crois, m'aura marquée au fer rouge. J'ai eu un gros coup de coeur.

J'ai refermé ce livre non sans une certaine résignation. Un arrière-goût d'amertume dans la bouche. Les dernières pages m'ont remuée. Les larmes me sont montées aux yeux. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, c'est ce que nos personnages vont apprendre à leurs dépens.

Je ne pensais pas tant aimer ce livre, je lis peu de romans historiques que je trouve trop lourds en règle générale, ce qui n'est pas du tout le cas ici. Pour vous situer, les intrigues se déroulent entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle.

Ce roman est un récit de vies, pas d'une vie, mais de plusieurs, cinq enfants issus d'une même fratrie : Ambroise, Jeanne, Louis le fils, Henri, et Louise.
Leurs parents, Louis le père et Marthe, aiment leurs enfants et feront toute leur vie tout ce qui est possible à leur bonheur. Mais parfois ça ne suffit pas, la vie est intransigeante. Peut-être, ce qu'on aime appeler le destin...
C'est un roman qui pourrait s'apparenter à une saga familiale, mais bien loin des schémas habituels que nous connaissons, ici le ton est donné dès le résumé : du drame et du réalisme. Ça ne ressemble pas à un roman à proprement parler, il n'y a pas de véritable trame qui réunirait les différentes scènes, mais on prend plaisir à avancer et à découvrir ce que le destin réserve à ses personnages à qui on s'attache.

Mélancolie et tristesse au rendez-vous

Il s'agit d'un écrit empreint de mélancolie, de délicatesse, mais surtout de tristesse. Un livre idéal à lire en cette période automnale et hivernale.

Leurs histoires m'ont touchées, toutes à des degrés différents, certes, mais quand bien même, nous savons que nous n'avons pas tous la même sensibilité.
C'est Ambroise qui m'a le plus bouleversé, son histoire est si terrible, j'ai eu tant de peine pour lui. Rien que pour son vécu, et la psychologie poussée de ce personnage, je vous conseille de lire ce roman...
L'autre histoire qui ne m'a pas laissée indifférente, bien au contraire, est celle de Louise, cette pauvre Louise qui courra toute sa vie après un amour perdu, j'ai eu si mal au coeur pour elle, j'ai ressenti son désarroi. Toute sa vie n'aura été qu'une quête à l'amour.
Vous vous en douterez ou pas, c'est finalement Jeanne qui s'en sortira le mieux, mais à quel prix ?

Quand le lecteur referme son livre, il n'espère qu'une chose, que le destin soit plus clément avec lui qu'avec ces pauvres personnages qui auront lutté toute leur vie pour un peu de bonheur.

En résumé,

Un livre très émouvant que je vous recommande à condition de ne pas être déprimée au moment de la lecture !
Lien : http://www.lesperlesdekerry...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Elle touchait son ventre mou et amaigri par sa folie amoureuse, pensait au corps ferme et musclé de son amant. Elle aussi avait eu un jour un corps jeune, plein de santé et de promesses. Qu'avait-elle donc fait de l’avenir qu’elle avait eu devant elle ? Rien… Il lui semblait n’en avoir rien fait… [...] Qu’est-ce que c’est quinze ans ? Pas grand-chose. Un coup de vent. Mais c’est une vie entière, une vie derrière soi, pour qui entre dans la maturité avec un sentiment d’incomplétude, d'inaccomplissement et de frustration.
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Ronronette disait que les mots mettent de la distance entre nous et le monde, c'est pour ça qu'un chat ronronne : pour lutter contre la douleur.
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Tout le monde a un jour ou l'autre de la peine, se trouve au pied du mur et doit faire un choix douloureux.
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