Il faut bien le dire, le conditionnent auquel était soumis les enfants (ici en Italie, dans les années 1970, mais on peut se dire que partout ailleurs ça devait être assez semblable). S'il touche les deux sexes, le conditionnement est plus violent pour les petites filles. Il s'agit d'aller contre tous les comportements naturels des enfants, tous sexes confondus : mixité, mouvement, curiosité... pour ne leur laisser que les tâches ménagères et les enfants. Cela crée des femmes repliées, souvent malheureuses et violentes envers elles-mêmes, mais surtout devant toujours être au service de quelqu'un pour exister. Bref, c'est terrifiant. Et l'on s rend compte que les femmes n'en sont pas tout à fait sorties même dans les pays occidentaux, mais au moins on ne dit plus qu'aimer faire les tâches ménagères est naturel pour les femmes, mais le fruit d'un conditionnement social et culturel. Et là, on peut commencer à déconstruire et avancer.
L'auteur est psychologue dans un centre de préparation et d'accompagnement à la maternité des femmes enceintes. Elle a ainsi pu observer des relations mères-filles, ou des institutrices à l'oeuvre. Si son ton est parfois vindicatif (notamment envers le personnel enseignant), elle met le doigt là où ça fait mal, tant dans les écoles que dans l'éducation. Bref, parfois ça décoiffe.
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