Le titre en VO est zucchero a velo, sucre glace, sans rapport avec la bicyclette, ni avec les recettes qui sont sans dessert. C'est le récit d'une italienne méridionale qui a tenté de conjuguer amour et cuisine. Avec des hauts et des bas. Une jeunesse romaine, avec une initiation à une cuisine rustique et roborative, mais aussi chargée de sens et de goût. Une migration au nord qui enrichit la nourriture jusqu'à l'excès. Et qui montre la difficulté pour modifier profondément ses références gustatives. Si les recettes de pâtes et de légumes sont sympathiques, le traitement du riz est pathétique. La cuisinière nous conseille le riz parboiled (sic) et nous déconseille l'arborio pour le risotto ! En Europe, je ne vois guère que les ibères et les italiens de la plaine du Po pour avoir réussi à magnifier cette céréale. Cette lecture m'a mis l'eau à la bouche et j'ai noté quelques recettes à réaliser dont les ravioli à la ricotta et aux zestes d'orange.
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J'ai eu difficile d'entrer réellement dans le livre. L'autrice aborde différentes étapes de sa vie en lien avec les recettes qu'elle exécute régulièrement. Les recettes, liste d'ingrédients et procédures, sont ainsi intercalées au fil des pages. Un lexique et une table des matières clôturent le livre, je crois que je vais le ranger avec les livres de recettes et en essayer quelques unes...
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Ravioli à la ricotta et aux zestes d'orange
Pour la farce : ricotta, zestes d'orange, sel
Pour les ravioli : même recette que pour les cannelloni.
Pour la sauce : ail, huile d'olive, tomates fraîches et parmesan.
Pour ne pas se répéter d'un Noël à l'autre et ne pas succomber à l'ennui, Maria remplace parfois les cannelloni par ces ravioli. En réalité, il n'y a qu'elle et moi qui savons par coeur tous les menus de Noël de ces vingt dernières années. Maria affirme que la recette de la pâte est la recette classique des ravioli, identique à celle des cannellonis, elle-même identique à celle des tagliatelle.
La sauce est très simple : gousses d'ail entières que l'on ôtera par la suite, huile, tomates fraîches, si possible pelées et épépinées. Ce qui compte, c'est la farce. Très simple, pas trop élaborée. Une saveur saine. Maria travaille la ricotta avec une fourchette jusqu'à obtention d'une pâte très molle. Puis elle la mélange aux zestes d'orange (il en faut beaucoup) et ajoute du sel. Elle coupe la pâte en petits disques à l'aide d'un verre. Sur chaque disque, elle dépose une petite cuillère de farce. Puis elle plie les raviolis en se souciant de bien les refermer.
Elle fait cuire les ravioli dans l'eau. Lorsqu'ils sont cuits (ils doivent remonter à la surface), elle les égoutte et verse la sauce tomate et le parmesan. (pages 120 et 121)