La Princesse qui n'avait pas de Royaume

De très belles illustrations qui ne sont pas sans rappeler Michel Ocelot. L'histoire est qui plus est assez originale pour une histoire de princesse!
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Cet album est le préféré de ma fille de 7 ans.
D'un côté le scenario: il revisite le thème de la princesse -un peu- malheureuse que la rencontre avec un charmant jeune prince va sortir de sa vie insatisfaisantge, sur un mode tout à fait, moderne, décalé, plein d'humour et de charme.
De l'autre, l'illustration marquée par une très grande sophistication, imitant des ombres chinoises de motifs du 18ème siècle, tout en délicatesse.
Ce mariage peut sembler bien paradoxal, cependant il est on ne peut plus réussi, tout comme celui qui clôt l'album -tradition oblige!

Eh oui, toutes les princesses n'ont pas de royaume ! C'est le cas de la jolie petite princesse de cet album. Elle arpente royaumes et contrées inconnus en compagnie de sa jument, Coquette, sans jamais trouver un endroit où pouvoir s'installer. Sa quête de royaume sera marquée par de nombreuses rencontres insolites, heureuses.

C'est une bien jolie histoire que nous propose ici Ursula Jones. Cette dernière choisit pour héroïne une princesse qui se démarque des autres par sa modestie, sa générosité et son indépendance. Cette jolie histoire est superbement mise en images par Sarah Gibb. C'est un émerveillement pour les yeux. Je me lasse pas de relire cet album, restant chaque fois un peu plus longtemps à admirer les illustrations, tantôt en couleurs, tantôt en ombres chinoises.

Une histoire pleine de délicatesse, d'humour et de tendresse.

Un joli album, avec une histoire qui tient la route, sans grandes surprises (un prince charmant, une fin type "et ils eurent beaucoup d'enfants"... un peu cliché), mais avec une pointe d'humour !
Les illustrations sont très soignées, pleine de détails, avec une alternance de pages à effet "poudré" et de pages en ombres chinoises (avec un petit air de Michel Ocelot...).
Un joli conte qui fera des heureuses petites filles !

Deuxième du duo que je découvre avec le même style de dessins en dentelle noire avec des habitations où l'oeil furète partout. La princesse est là aussi très indépendante et moderne. J'aime le contraste dessins surannés et morale moderne. C'est frais et délicat.